lundi 31 mars 2008

La réhabilitation dans l'oeuvre d'ANPAR

Bon manifestement, la fin des années 2000 est un moment idéal pour réhabiliter l'oeuvre d'ANPAR, on a déjà l'ORU chez nous qui s'en occupe.
Mais, pas seulement, puisqu'on réhabilite aussi Bernon-Village.

samedi 29 mars 2008

Impôts locaux

Hier soir, au conseil municipal, ils ont abordé le sujet des impôts locaux.
Globalement, ils ont voté une réduction de 1% concernant la part de la ville et le rôle de l'opposition s'est contenté de voter contre cette réduction au motif qu'elle était insuffisante.
Pourtant, quand on sait combien l'opposition autant que la mairie en place, nous ont secoué sous le nez leur co-listiers (désormais élus) issus des quartiers pendant la campagne électorale, on peut s'étonner du silence de ces élus-là sur ce sujet précis.
Sans espérer les voir obtenir quelque chose, on aurait espérer les voir défendre le cas de l'ORU (celle en cours et celle à avenir) où malgré d'invraisemblables nuisances la taxe d'habitation continue d'augmenter. En effet, le 1% de réduction voté n'a qu'une valeur symbolique puisque d'autres éléments constituant la taxe d'habitation (comme la fameuse valeur locative (VL) sont appelé à augmenter).

Rappel sur la taxe d'habitation.
Elle est basée sur la valeur locative cadastrale (VL). Cette valeur locative cadastrale est calculée sur des éléments des années 1970 quelques peu réactualisés depuis.
Il est d'ailleurs toujours amusant de noter qu'au XXIe siècle en France, selon cette valeur locative cadastrale, le fait d'avoir l'eau courante ou l'électricité est encore considéré comme un élément de confort tellement indécent que des équivalences superficielles leur sont appliqués. L'idée c'est que si on possède certains éléments considérés comme du "confort", ceux-ci soient pris en compte dans l'évaluation des taxes locales, ainsi avoir l'eau courante ça vaut 4 m² en plus de surface imposable.
Dans le même genre d'idée, l'électricité vaut 2 m², le chauffage, lui, compte 2 m² en plus par pièce et les WC, rien de moins que 3 m². Et comme chacun sait, en France en 2008, avoir un WC, l'eau courante ou l'électricité, c'est vraiment étaler un luxe indécent...
Enfin, outre la vaste escroquerie, qui consiste à considérer comme "élements de confort", des élément que chacun juge désormais comme indispensable dans une habitation digne de ce nom ; il faut savoir que la valeur locative cadastrale est réévaluée tous les ans par l'État de 1,2 à 1,8%.
Reste que cette valeur locative cadastrale est aussi calculée selon un coefficient de situation relative qui devrait théoriquement tenir compte de l'état d'entretien des bâtiments et leur situation.
Et je vous épargne le débat sur la nécessaire réforme de la valeur locative cadastrale (voir l'article de L'union Calcul des impôts locaux : une révision nécessaire sur le sujet).

Une fois, qu'on a bien tous les éléments en main, ce qui apparaît clairement, c'est que la valeur locative cadastrale devrait être revisée en cas de changement important, type ORU, au hasard.
Et si mon petit doigt me dit qu'on ne manquera pas de nous réévaluée la valeur locative cadastrale à la fin des travaux, je m'étonne que personne n'est seulement pensé à proposer un gel des taxes d'habitation via un gel de la valeur locative cadastrale pendant toute la durée des travaux des centaines de quartiers français actuellement sous ORU.
Juste histoire de reconnaître que les nuisances que nous, résidents-otages, subissons.
Juste, histoire de nous donner autre chose que de la poussière et du bruit comme considération.

Alors, oui, je m'étonne qu'hier au conseil municipal, aucun des élus issu des quartiers (quelque soit sa liste d'appartenance) n'est seulement posé la question. Et encore une fois, je suis soulagée de constater combien nos élus nous défendent si bien...

mercredi 26 mars 2008

Décohabitation

A force de s'intéresser à ces histoires d'ORU, on finit par apprendre plein de vocabulaire technique : résidentialisation, béton cannelé ou encore "décohabitation".
Donc décohabitation, c'est un mot super formé avec le mot "habitation" et les deux préfixes dé- et co-. Le préfixe co- signifiant "ensemble" et le préfixe dé- signifiant "séparation, cessation". Bon dit comme ça, ça fait pas trop cohérent du "ensemble" (co) qui est "séparé" (dé).
Alors on va traduire, la décohabitation c'est quand des gens qui habitaient ensemble (sans présumer des raisons qui les poussaient à le faire) "décident" de ne plus habiter ensemble. Les cas les plus simples sont logiquement quand les enfants quittent le foyer parental ou quand un des conjoints quitte le domicile conjugal.
Dis comme ça, ça a l'air simple et surtout ça concerne potentiellement beaucoup de personnes (rien que chez moi, un jour, ils seront trois à vouloir décohabiter).
Mais en quoi, cela concerne spécifiquement l'ORU ?
Et bien, parce que avant de faire l'ORU, y'a une enquête de faite sur les personnes à reloger et cette enquête a vocation de diagnostic notamment sur la surpopulation dans les appartements. Et la solution la plus simple à un cas de surpopulation c'est bien d'en décohabiter quelques uns au passage.
Donc, il y a les cas simples : le jeune couple qui vit chez les parents car ils ne sont pas en capacité de se payer un logement, facile, enfin en théorie parce qu'en pratique les appartements avec la bonne surperficie sont pas forcément disponibles.
Et puis, il y a des cas plus complexes, plus propres aux quartiers et presque typiques des ORU puisqu'elles se déroulent dans des quartiers : la décohabitation des familles polygames qui posent plusieurs problèmes.
D'abord au niveau légal, puisque la polygamie est interdite en France c'est d'ailleurs une condition sine qua none à l'obtention de titre de séjour depuis Mr Pasqua en 1993.
Ensuite au niveau humain, pour les enfants à qui on explique souvent mal ce qu'il se passe, pour les épouses et souvent la seconde qui, même si elle manifeste l'envie volontaire de partir (pas toujours acquis) à souvent de gros problèmes d'autonomie.
Enfin au niveau financier, sur des populations déjà qualifiées de fragiles, où vient s'imposer la charge d'un second logement et les frais annexes en transport s'y afférant.
Un sujet délicat, difficile et trop souvent tabou.
(Voir cet article de 2005 dans Le monde et pourtant toujours terriblement d'actualité.)

mardi 25 mars 2008

Le cube dans le quartier

ou plus exactement le travail sur l'empilement de cubes dans l'oeuvre sparnacienne de ANPAR.

















dimanche 23 mars 2008

samedi 22 mars 2008

le carré dans le quartier

Moins présent, c'est plutôt sa forme 3D qui est développée et qui fera l'objet d'un prochain post.