samedi 30 août 2008

nettoyage d'automne

On avait été étonné de voir nos toits se fleurir de jaune au printemps mais en fait, c'était parce que les cailloux n'avaient pas été remués que la mousse avait pu s'y épanouir.
M'enfin, c'est bon y'a des gars sur les toits qui nettoient enfin.



vendredi 29 août 2008

rentrée

ça sent la reprise, tout s'active d'une manière plus fébrile ; les nouveaux occupants des studios rénovés pendant les vacances sont prévus à partir de lundi et pour les accueillir la gardienne - tant espérée - prendra ses fonctions le jour même.
Dis comme ça, ça respire l'initiative efficace et spontanée sauf que...
En fait, tout cela n'est rien de plus que l'application stricte de notre convention ANRU - voir page 5 - où l'on comprend que la gardienne n'est que l'incarnation du Service Plus annoncé sur certains immeubles afin de servir d'appât pour instaurer la fameuse mixité sociale mot-clef - but final de toute ORU.
On reprend vite fait le raisonnement pour ceux à qui ça aurait échappé, si ça va mal dans les quartiers, c'est parce que depuis plusieurs dizaines d'années on y laisse s'empiler une population réunissant les maux les plus divers et dont LA caractéristique est de ne pouvoir se loger ailleurs.
Alors l'idée, c'est de rénover les quartiers pour en changer l'apparence extérieure alors que dans le même temps, on met en place différentes opérations (relogements, rénovations, réhabilitations, démolitions, déconstructions et autres -tions) pour en "rénover" la population et donc, aussi, en changer l'apparence intérieure. Et au final, c'est le quartier qui doit changer en même temps que l'image qu'il renvoie. Là, encore si l'intention semble louable, certains débats politiques voient d'autres objectifs à la fameuse mixité sociale, mais là n'est pas le débat.
Bref, dans les opérations de rénovation de la population, on peut compter mon fou du 7°, même si il n'a sans doute été qu'un dommage collatéral mais aussi et surtout l'arrivée des nouveaux occupants des studios rénovés puisque eux, ils sont carrément l'essence de la mixité sociale recherchée. (et en plus, comme c'est des étudiants, ils ont le bon goût d'avoir un parcours résidentiel - et ça, vraiment c'est super bien - puisque ce serait un des principal tort des populations des quartiers que de ne pas avoir de parcours résidentiel.)
Bon, pis à la veille de la mise en place de cette fameuse gardienne - dont on retiendra qu'elle existait sur le papier dès le 16 décembre 2005 sur la convention mais qu'elle ne se sera incarné que le 1° septembre 2008... - il convient certainement de faire le point sur tous ce qu'on supporté les locataires de l'immeuble en question pour en arriver là quand même.
La mise en place de l'agence en transformant plusieurs appartements, la transformation d'un appartement de rez-de-chaussé en loge de gardienne et la transformation de deux appartements en un logement "grande typologie" ; travaux effectués successivement et visant tous à de tels travaux qu'il était question de couper des ouvertures dans le béton armé en sciant, un délice pour les nerfs...
La déconstruction du bloc collé aux immeubles d'abord par écrêtage jusqu'au 4-5 premiers étages puis avec une grue pour les derniers et enfin au marteau-piqueur pour les fondations sans parler bien entendu du concassage sur site pendant plusieurs mois.
La rénovation d'un des deux blocs constituant l'immeuble après l'avoir préalablement vidé de ces habitants : ambiance "buffet froid" dans l'immeuble et sur-utilisation de l'ascenseur pour les divers déménagements et pour servir de monte-charges aux ouvriers...
Et pour finir la rénovation du chauffage avec le changement des radiateurs qui entraîne pas mal de temps perdu pour ranger et déranger ce qui pourrait gêner les ouvriers sans parler du fait que les radiateurs sont plus petits et que c'est pas raccord pour le papier peint...
Et je vous épargne les diverses coupures d'eau, de téléphone, d'électricité, de poubelles ou de courriers qui ont suivi les travaux sans parler des fuites d'eau ou de la fameuse fuite de gaz et de l'évacuation qui suivit.
Alors évidement, on l'attendait un peu le mord au dents, la gardienne sans parler du fait qu'on a encore les baies vitrées, les portes-palières, les compteurs d'eau et d'électricité à changer...
Mais en fait, l'image de notre quartier a tellement changé grâce à l'ORU que personne n'a répondu à l'annonce du bailleur pour nous trouver un gardien conformément à l'ORU... finalement, c'est ma voisine du dessus qui se sera proposée spontanément quand en subissant les travaux pour la loge, elle aura deviné de quoi il s'agissait... et qui après moult rebondissements aura finalement fini par devenir notre gardienne.
Et du coup, ça désarme forcément, puisqu'on sait bien qu'elle sait de quoi on parle puisqu'elle vit là, avec nous, au milieu du bordel, depuis tant d'années...

jeudi 28 août 2008

le toit de la salle polyvalente

Fini les images un peu folles de la salle polyvalente, ça y est, il y a un toit.





Et tout a été nettoyé.

Même les abords sont en travaux.

mercredi 27 août 2008

le déblayage se termine

tas de gravats à concasser.

métaux à recycler.

restant des fameuses briques.

lundi 25 août 2008

fin d'été

Typique de la fin de l'été, les hirondelles qui se réunissent ; alors pas de fil électrique dans notre quartier, juste du béton cannelé.

dimanche 24 août 2008

rénovation du chauffage sur site occupé

Des années qu'on en parle dans le flou sans savoir si finalement, ça arrivera un jour. Mais bon, on nous avait quand même annoncé que cela allait finir par arriver.
Et un lundi après-midi, ils viennent vous trouver à deux pour savoir si jeudi, ça convient pour changer les radiateurs de l'appartement...
Petit rappel pour ceux qui n'ont pas suivi, les radiateurs modernes c'est comme les téléphones portables : de plus en plus petit (source).
Exemple avec le radiateur de la pièce la plus froide de l'appartement qui diminue sa surface de plus de 50% - pas rassurant pour l'hiver à venir...

Bon évidement, outre le changement de gabarit des radiateurs qui n'est pas sans poser quelques soucis et pas forcément qu'esthétiques ;


le fait de les retirer permet aussi de constater le soin apporté au logement comme en constatant que le papier peint est directement posé sur le béton.

Le changement de radiateur en étape.
Le vieux.

Etape intermédiaire.

Le neuf.


Et voilà, les nouveaux radiateurs en place.



Avec une préférence pour celui de la salle de bain, qui bat tout les reccords de petit radiateur.


A preciser aussi que sur les cloisons trop fines, le changement de radiateur peut poser problème dans la pièce de l'autre côté de la cloison.
Exemple entre la salle de bain et la pièce noire.



Bon, par contre, faut quand même avouer que les gars qui font ça vont à une vitesse assez dingue et changent un radiateur en 1h30 si ils sont seuls.
Je vous laisse imaginer le rendement quand ils se pointent à 5 le jeudi matin en question. Résultat, sur le chauffage, on nous annonçait environ 2 jours de travaux, au total, ça leur aura pris 4 à 5 heures.
Espérons que les autres délais annoncés seront eux aussi revus à la baisse au moment de la mise en oeuvre.

samedi 23 août 2008

tri sélectif

bon maintenant que l'immeuble est tombé, il reste encore pas mal de boulot aux gars du chantier. D'abord faut déblayer les gravats pour atteindre les fondations et pouvoir les déconstruire elles-aussi.
Pour déblayer il faut plusieurs outils.
Une grosse pelleteuse qui fait les tas à trier

et qui met les tas triés dans les camions (eh, oui pas de concassage sur site pour cette fois).

Une pince pour trier les morceaux de métaux du béton armés.

Et une pince pour broyer les morceaux de béton afin d'en séparer le métal

et l'agglomérer en tas de fils de fer géants.

vendredi 22 août 2008

déménagement

Ils ont longtemps vécu dans notre immeuble. Ils nous servaient de baromètre pour mesurer l'activité sur le chantier.
Et le déménagement/départ des gars de chez Cardem est sans doute la meilleure preuve de la fin de la première grosse étape de notre chantier ORU - même si on est pourtant bien loin de la fin du chantier.



mercredi 20 août 2008

salle polyvalente

Le toit n'en finit pas de se démonter. ça donne toujours des images un peu dingues.