vendredi 31 octobre 2008

halloween

On décore toujours notre porte - et l'appartement.

Et maintenant, qu'on a une gardienne, on est moins seuls.

mercredi 29 octobre 2008

terrain vague

voilà l'enclave libérée par les démolitions, ni plus, ni moins qu'un terrain vague à cet instant T.


mardi 28 octobre 2008

salle polyvalente

Le fameux toit.


L'intérieur.

Côté salle polyvalente, on devine la future scène.

Côté point multi-service/associations.

Les finitions extérieures où le bois remplace la taule, c'est plus joli et plus lumineux.

lundi 27 octobre 2008

dimanche 26 octobre 2008

les choses qu'on comprend pas...

Retour en image sur le square Chopin.
Donc déconstruction des immeubles sur le côté du square qui formaient aussi le côté ouest de la place noire.


Mais à la fin, ils gardent une sorte de téton d'immeuble, comme une sorte de local technique non déconstructible.

Les abords sont amménagés et on finit par se dire que ça restera toujours là.

Ben, en fait non, ça a finit par être déconstruit aussi, mais plus d'un an après...

samedi 25 octobre 2008

bourse et bailleur

Des organismes HLM piégés par des produits financiers complexes
Les organismes HLM sont-ils plombés par des produits financiers sophistiqués ? Le sujet a surgi au détour d'une conférence de presse organisée, jeudi 23 octobre, par la Fédération des offices publics de l'habitat (OPH). [...]
Comme d'autres "organismes publics et privés", certains OPH "se sont fait avoir" en prenant des prêts à taux variables indexés sur des paramètres "exotiques", a reconnu Maurice Carraz, directeur général de la Fédération des OPH.
Mais le phénomène serait limité à une vingtaine d'offices et de sociétés anonymes (sur 600). Jeudi, le mouvement HLM a dû se fendre d'un communiqué pour rappeler que la dette des bailleurs sociaux est constituée à 90 % d'emprunts accordés par la Caisse des dépôts "qui ne propose aucun produit" à risques.
Le problème avait déjà été abordé par la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). Dans son dernier rapport annuel, le "gendarme" du monde HLM constate l'usage "de plus en plus fréquent mais pas toujours très bien maîtrisé" de "produits structurés" par les bailleurs sociaux.[...]
Plusieurs bailleurs ont contracté des prêts complexes à taux variable dont le coût a dérivé.[...]
source : Yahoo News

Encore une news à surveiller de près, quels sont donc les malheureux bailleurs qui constituent la vingtaine d'OPH qui "se sont fait avoir" ? quelles seront les conséquences pour les locataires en terme d'entretien ou d'amélioration de leur habitat ?
Voilà, plusieurs mois qu'on nous dit que les caisses sont vides, assez pour qu'on s'inquiète de la suite de notre ORU - à l'heure actuelle, guère plus qu'un terrain vague - qui reste conditionnée à l'obtention de nouveaux crédits (ouh, le vilain mot, ces temps-ci...) et dont on suppute parfois qu'elle pourrait bien se voir sacrifiée sur l'autel du CAC40.
Mais pire que de laisser les chantiers en plan, ça serait bien de découvrir certains bailleurs en cessation de paiement et on imagine sans peine à quelle vitesse la situation pourrait dégénérer dans certains quartiers...

vendredi 24 octobre 2008

questionnement...

Il y a déjà eu l'histoire du toit de la salle polyvalente.
En effet, la "sur-couche" de toit en taule prévue sur le bâtiment n'était pas supportée par le toit originel qui menaçait de s'effondrer. Il a donc fallu le déconstruire avant de finir de mettre en place le nouveau toit en taule.

Evidement, ça n'était pas prévu dans le projet initial d'où rallonge de temps et de budget...
Et là, on s'étonne quand même que l'architecte qui a vendu le projet, ait pu vendre un projet manifestement pas réalisable... Je veux dire qu'entre toutes les différentes études mise en place, sans compter les honoraires de l'architecte, on est en droit de s'attendre à un projet réaliste voire même à une sorte de "garantie" si l'architecte s'est trop planté (comme dans notre histoire de toit où le conseil municipal a quand même voté une rallonge de 1 millions d'euro...).

Et maintenant, y'a l'histoire des fondations des premières démolitions de Banlieue 89. Notre terrain vague ORU n'en finit pas, à un moment, on nous avait même parlé de l'engazonner en septembre et toujours rien. Et voilà que la rumeur vient nourrir l'explication du retard. Les gars sont tombés sur les fondations des premiers bâtiments déconstruits avec Banlieue 89 (et dont les fondations avaient été laissées en place - et pour cause vu que ça avait été écrêté (démolition : étage par étage)). Et là, encore on s'étonne que personne n'ait fourni d'archives sur l'histoire du quartier aux gars comme ça, ils auraient vite deviné/su qu'il restait encore les fondations des premières démolitions.

Et on repense aux prix de ses travaux, aux délais annoncés (on nous parle maintenant de 2012/2014) et on s'interroge légitimement sur la compétence des personnes responsables.

jeudi 23 octobre 2008

bientôt l'hiver...

tout tourne au ralenti, le chantier de la MPT et celui de la salle polyvalente tirent sur leur fin, celui de l'ORU n'est qu'un vaste terrain vague aux dénivelés variants au gré des engins du chantier, le temps devient moins propice aux promenades et les soirées commencent à tirer en longueur propices à la réflexion.
Du coup, me voilà, à faire une note sur un sujet que je n'avais pas prévu de traiter ici : les grèves de gardiens d'immeubles en régions parisiennes (voir par ici ou encore là).
Je n'en avais pas parlé, ici, à cause de notre gardienne toute neuve, parce que je trouvais de mauvaise augure de parler de choses qui ne se passent qu'à Paris, si loin de notre paisible quartier de province.
Pourtant, j'avais noté la news et même si la source nourrit un certain côté sensationnel, les anecdotes racontées sont effarantes (le gars qui se fait péter la gueule parce que la fille d'un locataire est bloquée dans l'ascenseur, c'est chaud...). Bref, à l'époque, ça m'avait amené à une réflexion personnelle entre le paradoxe de la situation extrême décrite dans les articles de presse et la réalité joyeuse de notre gardienne toute neuve.
Ensuite, difficile de se faire une véritable idée quand on est pas sur place, les gardiens en question sont-ils logés avec les locataires ? Notre gardienne "la plus vieille en poste" venant de la région parisienne, elle nous avait expliqué que là-bas on pouvait être gardien d'un bloc sans y habiter... Et, amha, il y a une énorme différence entre le gardien qui réside sur site et tisse nécessairement un minimum de lien social avec les habitants qui sont aussi ses voisins et donc compagnons de galère (panne d'ascenseur, fuites diverses, coupures diverses, etc.) et le gardien qui vit hors-site et qui devient ni plus ni moins qu'une sorte de "sous" attaché de clientèle relégué au ménage et à la sortie des poubelles (pré-réquis minimum à la fonction de gardien).
Il est évident qu'avec l'optique parfois moyen-âgeuse qui anime nos quartiers (le tristement usuel jet de déchets divers par la fenêtre) ceux qui nettoient ces déchets soient vu comme la lie de l'humanité d'autant plus si celui-là n'habite pas sur site et ne partage un minimum de quotidien avec les habitants. ça pourrait sans doute être une explication aux violences décriées par les articles en référence.
Pourtant, il serait dommage d'arrêter la réflexion, ici, que le gardien ne soit pas respecté car étant en contact avec des éléments "impurs", soit, ça reste primitif comme raisonnement mais ça peut encore se concevoir et surtout s'arranger si on fait quelques efforts de pédagogie sur les règles d'hygiène élémentaire (lutte contre les rats, les cafards, etc.).
Par contre, on peut aussi y voir une stigmatisation des frustrations générées par la vie dans les quartiers souvent imputées au bailleur dont le gardien devient une sorte d'incarnation en forme de bouc-émissaire. Et cette vision éclaire sous un nouvel angle les agressions en question...
Le gardien devient alors une sorte de privilégié qui possède une écoute attentive du bailleur là où les autres locataires se voient souvent confronté à des fins de non-recevoir, en outre au lieu de payer son logement il est payé pour l'habiter (on est bien d'accord que c'est en réalité plus complexe mais qu'importe puisque c'est perçu ainsi...).
Et faut bien voir que quand on parle de quartier, on parle de misère, on parle de seuil de pauvreté et de chômage et quelque part, on pourrait presque comprendre - pas excuser, hein !- les violences auquel sont soumis les gardiens.
Et contre cette rancœur tenace qui anime les quartiers, la simple pédagogie ne suffira pas, on parle d'une situation enkysté depuis plusieurs dizaines d'années où la fatalité s'aborde comme un destin sans issue alternative.
Pour celui qui a tout perdu, tout le monde devient un ennemi potentiel susceptible d'avoir cautionner d'une manière ou d'une autre l'état des choses qui l'a mené dans la situation où il se trouve...
Et à fortiori tout représentant du bailleur quelque soit son niveau de responsabilité, y compris le gardien devient une sorte de coupable.
C'est comme ça que la loge de notre gardienne toute neuve s'est braqué la nuit dernière. Elle a beau vivre avec nous et partager nos galères, elle en reste pas moins pour certains une sorte de prolongation d'un bailleur souvent vécu comme injuste.

Et le pire de tout ça reste encore que des empreintes ont été relevées et ressemblent à celle de jeunes gens qui pourraient bien payer cher leur manière d'exprimer leur rage contre l'injustice...

mercredi 22 octobre 2008

finition de chantier

on termine le chantier, encore quelque fondation à détruire, ici, celles de l'immeuble qui était à côté du nôtre.

mardi 21 octobre 2008

lundi 20 octobre 2008

changement des portes pallières

Alors on se souvient que selon notre convention ANRU, notre immeuble est un immeuble "service plus" visant à être une sorte de test à mixité sociale (si, si souvenez-nous les jeunes étudiants).
Le truc d'être dans un immeuble "test" c'est qu'on y expérimente des choses que les autres immeubles n'expérimenteront que bien plus tard, genre les jeunes étudiants ou encore la gardienne.
Et là, vendredi, on a expérimenté le changement de porte pallière sur site occupé (comprendre avec les gens dedans).
On nous avait annoncé moins d'une demi journée de travail, en fait les gars sont venus vers 15H et à 18H c'en était fini.
Remplacement de porte pallière en étape.
Ancienne porte vue de dedans.


Découpage des anciens gonds après dépose préalable de l'ancienne porte.



Phase intermédiaire, ancienne porte déposée et nouvelle porte en attente de pose.


Nouvelle porte en place, vue dedans.



Pour les photos vue de dehors, c'est par là.

Résultat : Effectivement cela a pris moins d'une demi-journée de travail. Effectivement - dans mon cas - cela n'a pas eu lieu en même temps que le remplacement des baies vitrées et heureusement parce que déjà comme ça il faisait bien frais dans l'appartement quand ils sont parti.
Et au bout du compte, on passe d'une porte en placo qui éclatait sur un simple coup de pied à une porte de 150 kilos (source : les gars qui portaient la porte) avec serrure trois points et sans parler de l'isolation phonique : pour la première fois depuis qu'on habite ici, on a rien entendu de ce qui se passait dans le couloir pendant la soirée (claquement de porte, bruit de pas, etc.) et ça fait même bizarre, on se sent comme coupé de l'immeuble. M'enfin, ça va sans doute nous aider à nous résidentialiser mieux.
C'est vrai quand les bruits du dehors entrent si bien chez vous, ils en deviennent quelque part vos bruits puisqu'ils sont familiers et donc la source (enfin son lieu d'origine) de ce bruit devient logiquement une sorte de prolongement du chez-soi mais quand l'appartement est totalement isolé du dehors, au point de le rendre insonore, il n'y a plus lieu de s'approprier au-delà de son véritable chez-soi...
On notera quand même pour le folklore que les délais sont toujours aussi fantaisistes, puisqu'à 9H, le gars nous a dit qu'ils changeraient la porte dans l'après-midi puis à 14H, il nous a dit que c'était parti-remise à bien plus tard et tout coup fait à 15H, les gars venaient quand même changer la porte...

dimanche 19 octobre 2008

campagne d'élagage

Certains locataires se plaignaient du manque de visibilité dans les appartements dû à la densité des arbres un peu trop proches des immeubles, une campagne d'élagage était prévue pour y remédier avant l'hiver.
La voilà, en cours et c'est clair que ça fait de la lumière en plus dans les squares.


samedi 18 octobre 2008

salle polyvalente

L'ancienne rampe pour les personnes à mobilité réduite a été définitivement comblée.
Avant.

Maintenant.

Finition du toit et mise en place de porte.

lundi 13 octobre 2008

vie en collectivité

Entre les problèmes liés aux différentes cultures en présence, entre les problèmes liés au manque d'éducation en matière d'hygiène et le simple ras-le-bol de certains locataires qui, voyant le quartier à l'abandon, décident de se laisser aller, on voit des choses comme celle-là sur certains squares.



Et juste à côté :

Ou encore...