dimanche 30 novembre 2008

huit filles : wifi

On en avait parlé quand ils étaient venu tester chez nous et puis depuis j'avais bien un nouveau réseau non sécurisé en accès via mon pc en wifi mais comme les propositions d'abonnement ne nous sont pas parvenues, je n'avais pas reppris le sujet.
Sauf que là, avec ces histoires de compteurs d'eau, les gaines techniques sont ouvertes, ce qui nous permet de voir la chose qui nous fait le wifi sur l'immeuble.

samedi 29 novembre 2008

Le fameux rapport du CES

ça nous a fait tout un foin il y a une semaine et après plus rien, puisque le rapport n'était pas officiellement remis à la ministre, mais bon, ça agace de lire des choses sans pouvoir lire l'intégralité du document pour se faire une véritable idée. Et comme google est l'ami de l'internaute, en lui demandant gentiment, on finit par trouver le fameux rapport dans sa version .exe cad sans image et avec traits de coupe, mais qu'importe puisque c'est le texte qui compte.

Morceaux choisis du Rapport 2008 du CES (comité de suivi et d'évaluation) de l'ANRU : Rénovation urbaine 2004-2008 – Quels moyens pour quels résultats ?

Pour mettre dans l'ambiance, voici le tout premier paragraphe de ce rapport, ceux qui ont lu les précédents rapports du CES savent qu'il a régulièrement la critique acerbe sur l'ANRU mais ce rapport prend une dimension toute particulière au regard de la situation économique internationale.
Première phrase du préambule (page 7) signée de la main de Yazid Sabeg, président du CES.
Les inégalités cumulées et transgénérationnelles – pour l’accès à la réussite scolaire, aux transports, à l’emploi, à la formation, à la culture, ou encore à la santé – se cristallisent sur des territoires urbains bien délimités. La ségrégation dans les quartiers défavorisés et le déterminisme social qui y règne risquent ainsi de condamner à l’échec et au chômage une part croissante de la population, majoritairement issue de l’immigration.
Et je vous mets le 4° paragraphe de la même page pour le plaisir.
Une telle persistance de la polarisation des territoires traduit une calcification croissante de la société, qui alimente déjà des conflits sociaux majeurs, dont les violences urbaines chroniques en sont les manifestations les plus évidentes.

Première partie : Les objectifs du PNRU seront-ils atteints ?
Chapitre 1 – Où en est le PNRU ?
L’état d’avancement « administratif » du PNRU
page 21 : La programmation du PNRU est en cours d’achèvement. Le potentiel de réservation de 12 milliards d’euros sera en effet prochainement atteint. Près de 80 % des quartiers potentiellement éligibles aux subventions de l’ANRU font l’objet d’un projet de rénovation urbaine. Au 1er juin 2008, 269 conventions ont été conclues et soixante-deux projets de rénovation urbaine validés par le Comité d’engagement. Au total, les 331 projets validés concernent plus de 3 millions d’habitants et 434 quartiers.
page 22 : 88 % des quartiers prioritaires éligibles aux subventions de l’ANRU ont été validés par le Comité d’engagement, contre 71 % des quartiers dits supplémentaires. Les sites dits « prioritaires » ont donc bien été traités en priorité par l’ANRU et les porteurs de projet.
22 % des quartiers éligibles aux crédits de l’ANRU n’ont toujours pas fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine au 1er juin 2008.

L’état d’avancement « physique » du PNRU
page 25 : Les chiffres de la programmation révèlent un décalage avec les objectifs fixés par la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005. L’objectif de 250 000 démolitions a de facto été réduit à 130 000 démolitions. [...]
Au fur et à mesure de la maturation des projets au niveau local, les démolitions ne se sont pas toutes avérées pertinentes. Leur coût excède parfois celui d’une réhabilitation, notamment dans le cas d’immeubles dont les coûts sont largement amortis. Dans un contexte de crise du logement social, il est aussi parfois difficile d’assurer le relogement des habitants des immeubles démolis. Enfin, l’attachement de nombreux habitants à leur logement a également entraîné sur certains sites une réduction du nombre de démolitions.

Chapitre 2 – Quelle mixité sociale dans les quartiers en 2013 ?
page 35 : L’évolution récente de la programmation des démolitions et des constructions de
logements sociaux prévoit un léger accroissement du déficit de la reconstitution de l’offre locative sociale. 4 % des démolitions ne seront pas compensées par une reconstruction au terme du programme. Le déficit devrait alors atteindre près de 5 000 logements locatifs sociaux.
En matière de reconstitution de l’offre, le CES alerte l’ANRU sur la réduction du nombre de pièces des logements, la faible part des logements très sociaux (8,5 % des constructions) et l’importance des reconstitutions sur certains sites, notamment en Île-de-France.
page 45 : Le relogement sur place prédomine (de 50 à 89 % des ménages) notamment dans les ZUS de grande taille (Montereau, Trappes) mais le relogement hors site peut avoir été favorisé comme à Corbeil, Vitry et Montreuil, par une forte volonté municipale. Partout, la part du relogement dans le neuf reste marginale et la part des relogés dans le quartier représente au moins la moitié des ménages. En définitive, le souhait de mobilité des ménages est rarement satisfait (18 et 48 %). Les relogements dans le quartier ne concernent donc pas nécessairement des ménages qui avaient émis le désir d’y rester et inversement.
Les loyers du parc consacré au relogement s’avèrent nettement supérieurs à ceux du parc d’origine – de 20 à 80 % des logements nouveaux ont un loyer plus élevé. Le taux d’effort des ménages, y compris celui des ménages relogés dans un logement de même taille ou plus petit, s’accroît. Un quart au moins
des ménages seraient concernés par cette augmentation.

page 46 : Pour un grand nombre de ménages, le relogement n’a pas engendré de changements significatifs. Les caractéristiques de leur nouveau logement – taille, loyer, quartier – restent identiques ou les atouts et les inconvénients se compensent et rendent l’analyse plus mitigée.
De surcroît, le relogement ne modifie ni la situation personnelle ni la vie quotidienne des habitants, pour l’accès aux transports, aux équipements collectifs, à la vie de quartier ou encore la proximité familiale.
[...]
Les femmes âgées isolées vivent relativement mal le relogement, quel qu’il soit, en raison de leur âge, de l’attachement à leur logement et à leur voisinage établit, source de solidarité qu’elles craignent de perdre.
D’autres ménages subissent le relogement. Les ménages anciennement installés dans le quartier et captifs de leurs conditions de logement vivent comme un déclassement leur relogement dans un quartier et/ou un immeuble défavorable aux plans de la réputation, du voisinage (conflits) et de la gestion.
Les ménages fragilisés, les familles monoparentales et les grandes familles influent peu sur leurs propres parcours et sont dans une situation de dépendance vis-à-vis des instances locales. Leur principale revendication est leur maintien dans un logement de même taille et de limiter le reste à charge. Leur seule opportunité est un logement social, souvent localisé dans le même quartier, dans un immeuble ancien.

Chapitre 3 – Quel effet de levier des PRU sur le développement économique et social des quartiers ?
page 63 : Le développement urbain durable – environnemental, économique et social – doit se traduire dans les quartiers par des actions au bénéfice direct de leurs habitants. Ceux-ci doivent voir leur mobilité s’accroître, leurs charges locatives se réduire et la gestion de leur quartier s’améliorer.
page 64 : Le CES a rappelé que le désenclavement des quartiers pour leur réinsertion dans les agglomérations ne consiste pas simplement à implanter davantage d’équipements et de services dans les quartiers pour « refaire la ville sur place ». Il s’agit aussi de relier les habitants des quartiers pour qu’ils accèdent à des équipements et à des services collectifs en dehors des quartiers et plus largement aux fonctions économiques, sociales, de la vie publique et culturelle de la ville et de l’agglomération dans son ensemble.
page 69 : L’ensemble des PRU n’a pas fait l’objet d’une concertation approfondie avec les habitants. De nombreux acteurs considèrent en effet que la vision globale de l’avenir des quartiers ou les questions stratégiques et techniques, qui dépassent la compétence d’usage des habitants, ne ressortissent pas de l’autorité de ces derniers.
page 70 : L’implication des habitants dans la gestion urbaine de proximité (GUP) est indispensable pour la pérennisation qualitative du projet. Les habitants, premiers utilisateurs des espaces et des services au quotidien, ont une compétence d’usage et contribuent, avec les gestionnaires et prestataires de service, au fonctionnement du quartier.

Partie 2 : Réaffirmer la priorité de la « lutte anti-ghetto »
Chapitre 1 – Les moyens consacrés au PNRU sont-ils à la hauteur de son ambition ?
page 74 : L’ANRU a attribué 10,5 milliards d’euros de subvention aux 331 projets validés par le Comité d’engagement au 1er juin 2008. Les projets qui portent sur une centaine de quartiers – en cours definalisation – engageront les 2 milliards d’euros de crédits restants.
Le conventionnement incertain de la totalité des quartiers éligibles selon les critères de l’ANRU et les incertitudes quant au financement de la totalité du programme ont conduit le président de l’ANRU à demander 1 milliard à 1,5 milliard d’euros supplémentaire à l’État pour boucler le programme.
[...]
Alors que la quasi-totalité des crédits de l’ANRU sont affectés, les coûts de réalisation des projets en cours ne cessent de croître pour plusieurs raisons :
• La progression de 24,6 % de l’indice global du coût de la construction (ICC), entre le premier trimestre 2003 et le quatrième trimestre 2007 . Les coûts de production (prix de revient en euros/m| de surface utile) des logements sociaux auraient augmenté plus rapidement encore, de 37 % entre 2003 et 2007 en France métropolitaine. Cette hausse considérable des coûts contribue à la
multiplication des appels d’offres infructueux et au ralentissement des opérations ANRU.
• L’augmentation du taux du livret A, qui renchérit le coût de la construction de logements sociaux. Le taux du livret d’épargne populaire est en effet passé de 2,25 % à 4 % entre 2004 et 2008.
• La mise en place de normes de construction plus contraignantes, notamment des normes d’accessibilité et de développement durable, qui renchérissent les coûts de construction de logements.
• Le retard dans le démarrage des opérations – en moyenne de 650 jours en 2007 – qui ralentit la mise en oeuvre des PRU. À cet égard, les plannings d’opérations actés dans les conventions initiales étaient, pour la plupart, excessivement optimistes et prévoyaient des délais d’engagement et de réalisation trop resserrés. Le conventionnement sur cinq ans est insuffisant pour que les partenaires locaux des PRU gèrent les études de définition, la saturation des entreprises de BTP, les problèmes liés au foncier, à l’ingénierie et à la gouvernance des projets. Cet accroissement des délais entraîne inévitablement un surcoût pour les projets ANRU.
[...]
Par ailleurs, les revues de projet et les points d’étape organisés par l’ANRU et les avenants aux conventions engendrent de nouveaux besoins pour accroître la dimension intégrée et l’ambition des PRU.
page 76 : Avec l’achèvement de la programmation des crédits de l’ANRU, les avenants – qui permettent l’ajustement et l’évolution des PRU – se font depuis 2006 à budget constant, par redéploiement des crédits surévalués ou non consommés inscrits dans la convention initiale. Les PRU en cours de mise en oeuvre ne peuvent ainsi plus faire l’objet d’amodiation en profondeur.
[...]
Dès 2006, la Direction générale de l’ANRU a alerté les délégués territoriaux sur la multiplication des demandes d’avenants. « Face à des avenants qui sont de nature à rompre [la] logique contractuelle » l’ANRU rappelle que « l’objectif de contenir les dépenses dans des enveloppes prévisionnelles est l’un des principes fondamentaux des conventions pluriannuelles », dont « dépendra [sa] capacité [à] financer l’ensemble des quartiers éligibles » .
page 77 : Si l’engagement financier de l’État en faveur de la rénovation urbaine a plus que doublé entre 2003 et 2007, l’ensemble des crédits qui lui sont alloués reste faible – seulement 384 millions d’euros de crédits de paiement en 2007, sur un budget global du programme « Ville et Logement » de 7,1 milliards d’euros.

Chapitre 2 – Après l’ANRU
page 87 : Les crédits alloués au PNRU I se révèlent insuffisants pour faire face à l’immensité de la tâche que constitue la rénovation urbaine. Le maintien de l’engagement de l’État au-delà de la période contractuelle est incertain.
[...]
Or les crédits de l’ANRU s’épuisent, et l’on peut désormais s’interroger sur les conditions d’une prolongation du PNRU et de son financement, voire sur la capacité de l’Agence à achever le programme contractualisé en cours.
page 92 : L’ambition initiale du PNRU – réinsérer les ZUS dans la dynamique des agglomérations – grâce à une intervention massive et ciblée pourrait ne pas être atteinte en 2013.
D’une part, la faible actualisation des crédits de l’ANRU, sous la pression de la hausse des coûts de construction, ainsi que la procédure d’avenants à budget constant, réduisent l’ambition et la globalité urbaine, sociale et économique de nombreux projets.
D’autre part, le financement de plus de 120 quartiers ANRU n’est pas encore assuré, sans compter le nombre de quartiers non éligibles aux crédits de l’Agence, dont les handicaps urbains, sociaux et économiques justifieraient pourtant son intervention.
Un PNRU II, dont l’objectif, les modalités et les missions seraient redéfinis, devrait donc figurer à l’ordre du jour gouvernemental, pour confirmer la priorité à la « lutte anti-ghetto ».
page 92 : Les projets de rénovation des quartiers prioritaires portent majoritairement sur des périmètres très importants (quartiers de 10 000 à 25 000 habitants). Ceux-ci ont été dimensionnés pour permettre une transformation durable et profonde sous cinq ans. Or ces projets n’ont souvent pas bénéficié de moyens suffisants pour être conçus avec ambition sur le long terme (10-15 ans). La réalisation des premières opérations révèle la nécessaire prolongation des projets concernés.

Et tout compte fait dans notre mentalité étriquée d'habitants débiles incapables de saisir à long terme les ficelles de l'ANRU, on avait quand même raison de s'interroger sur la suite de notre ORU et notamment son financement puisque même le CES de l'ANRU s'en inquiète.

vendredi 28 novembre 2008

scoop

Epilogue du post "changer l'image".
Comme quoi le bailleur fait vraiment tout ce qui est en son pouvoir.

jeudi 27 novembre 2008

tobogan (suite)

Bon tout compte fait, nous prendre le toboggan, ça suffisait pas, il a fallu en effacer toutes traces y compris le petit escalier qui subsistait sur le côté et qui permettait de couper pour remonter le square en revenant de l'école...
Du coup, faudra faire le tour ou s'en remettre aux cheminements spontanés (d'ailleurs le rapport du CES de l'ANRU, il en parle des cheminements spontanés...)...







mercredi 26 novembre 2008

ATU le retour

C'est par une lettre datée du 12-11 que nous avons été invité à participer à un atelier urbain à part qui se tenait hier soir.
N'appartenant pas vraiment à la série précédente d'ateliers urbains, il n'appartient pourtant pas encore à la série à venir. Un atelier en charnière pour discuter des ateliers précédents, tenter d'en tirer des enseignements et surtout essayer de se pré-figurer l'avenir et d'entrevoir la forme que pourrait prendre la concertation, demain.
Nous avons, dans un large ensemble, souligné l'intérêt que nous avons trouvé dans ces ateliers qui nous ont permis d'acquérir les connaissances nécessaires à appréhender les avis des experts et à pouvoir échanger avec eux sur un pied d'égalité. Comme nous avons souligné le fait que certaines notions développées étaient peut-être mal adaptées à un public défini comme socialement et culturellement précaire.

On nous a aussi donné les nouvelles actuelles de l'ORU et on peut dire qu'elles seraient plutôt bonnes en l'état. Le deuxième avenant a enfin été signé (sans blague, vu que c'est lui qui déterminait la déconstruction de Weber et que Weber n'est plus...) et le troisième (celui qui inclus les travaux des architectes) est en cours de rédaction.
Mais on a aussi appris que la ville désirait anticiper sur l'ORU et que les travaux concernant le parc urbain, la place centrale du quartier et le parvis de la MPT seront entrepris dès que possible ; ainsi la consultation des architectes sera en cours d'ici 15 jours. Ces travaux étant jugés faciles à entreprendre - et pour cause puisque le parc vient en lieu et place des démolitions, à l'heure actuelle, effectivement le terrain est prêt...
Ce qui laisse supposer que les barrières ne seront pas enlevées et que le terrain ne sera pas engazonné puisqu'il semblerait que la volonté politique soit que les travaux s'enchaînent presque aussitôt avec la fin du chantier encore en cours.
On a aussi appris que le plan des architectes qui nous avait été présenté en grandes pompes était toujours plus ou moins en négociation et donc pas défini clairement. Puisque le traitement choisi pour le parking Lallo n'avait pas été jugé satisfaisant par la ville et le bailleur et qu'une réflexion était en cours : pourquoi pas pour installer des maisons de ville à cet emplacement - pour la Foncière Logement s'entend, évidement, hein...
D'ailleurs, la Foncière doit avoir bien du malheur à choisir où s'installer puisqu'après nos hauts cris elle ne s'est pas installée sur Weber alors à la place on lui propose rien de moins que 3 emplacements : le nouveau bâtiment à venir en entrée de quartier côté MPT, les nouveaux emplacements fonciers ouverts par la création des nouvelles routes ou encore l'emplacement du parking Lallo... Comme quoi, les contreparties pour la Foncière restent toujours d'actualité mais juste moins visibles. Et là encore quelque soit l'emplacement choisi, on peut s'inquiéter d'une sorte de ghettoïsation de ces futurs noveaux venus (critique également faite par le CES de l'ANRU sur diverses ORU) et s'interroger sur cette mixité sociale qui veille si bien pourtant à ne pas mélanger les genres...
Bref, on nous dit que le sort du parking Lallo et de la Foncière, du même coup, devrait être déidé d'ici 3 à 4 mois ; à suivre donc...

On fait ensuite le tour des différents problèmes liés au chantier et le constat s'affiche rapidement : le manque d'information quand au déroulement précis des travaux à venir et la teneur exacte de ces travaux.
Deux pistes sont ensuite abordées pour trouver une solution à cette carence d'information : la mise en place de réunions régulières avec les décideurs en présence d'un médiateur (dans un premier temps, du moins) pour obtenir des réponses à nos questions et une réflexion sur la mise en place d'actions plus ponctuelles pour faire connaître notre groupe de réflexion sur l'avenir du quartier.

L'atelier se termine avec la certitude de se revoir bientôt, soit pour poursuivre notre réflexion, soit pour répondre aux consultations des architectes puisque la poursuite des ATU relève d'un souhait des architectes, de la ville et du bailleur. Et c'est une petite victoire pour notre expertise d'habitants.

mardi 25 novembre 2008

Les ptits sous

Bon, on ne sait toujours pas ce qu'il en est des financements de l'état mais en attendant voilà ceux de la région.

Selon le journal local, le Pays d'Epernay-Terres-de-Champagne et la région Champagne-Ardennes ont signé un accord samedi sur un apport de 3,8 millions d'euros (précisément 3.806.504 euros) concernant des projets pour 2008-2010. Malgré une telle somme, on sait déjà, par avance, qu'elle ne suffira pas à financier l'intégralité des projets.
A cette somme, s'ajoute une dotation distincte et complémentaire pour la convention de solidarité urbaine de 1.933.621 € jusqu'en 2013 qui servirait à financer les projets en cours sur Bernon pour la période 2007-2013.
Quand à la dotation intiale de 3.806.504 €, on nous annonce qu'elle financera plusieurs opérations - sans nous dire dans quelles proportions - dont l'ORU de Bernon, actuellement chiffrée à 58.000.000 €.

On constate donc que même avec l'argent de la région, on est encore loin du compte...

dimanche 23 novembre 2008

changer l'image...

Toujours dans l'optique de changer l'image du quartier avec l'ORU, on notera une participation active du journal local, dans son édition de samedi voir La famille Perchat ne veut plus vivre avec des cafards où il est évidement question du cas des cafards du 6 square Lully...
Un problème qui dure et perdure et dont il semble que, si il est particulièrement criant sur cet immeuble précis, il existe dans pratiquement tous les blocs. Je dis pratiquement tous parce que dans le mien - complètement vidé de ces habitants ou presque -, ben des cafards on en a plus vu depuis l'époque où on voyait encore des rats courir dans le square en plein jour, c'est-à-dire facilement 7 ans.
C'est dire si, de mon point de vue, les choses se sont arrangées : plus de rats, plus de cafards...
Sauf que dans les autres blocs on trouve partout des témoignages pour parler des cafards et même mieux au 6, Lully on les voit passer devant nous quand on se tient sur un palier. en discutant avec quelqu'un.
Bref, cette histoire de cafards n'est un scoop pour personne à part le journal local qui la place en Une quand même. On notera l'effort fait pour présenter l'opinion des deux parties et la réalisation d'un résumé plutôt satisfaisant de la situation : oui il y a des cafards, oui le bailleur fait traiter, non ça n'a pas de résultat car il existe de véritables problèmes d'hygiène dans certains foyers de l'immeuble en question. Bien et ?
Ben rien, on a un constat déplorable et ça s'arrête là.
Seulement, il se trouve que personnellement, j'ai un véritable intérêt dans cette histoire de cafards - ben oui j'ai demandé à aller y habiter dans l'immeuble nid à cafard...
Alors, j'anticipe, je me renseigne sur le cafard et il me semble qu'un petit topo sur cette bestiole et comment la combattre (si, si, vu les témoignages sur le net c'est un combat) sera bien plus efficace que le constat du journal local. Difficile de trouver une véritable source fiable, l'essentiel de ce que j'ai pu lire se trouve sur des forums...

Comment ça vit le cafard ?
Selon Wikipédia (version du 7 novembre 2008 à 04:21 ), le cafard est omnivore (et anthropophage) et aime les recoins sombres, humides et chauds. J'ai d'ailleurs lu sur un forum qu'on aurait observé une recrudescence de l'invasion dans les périodes de chauffe. Certains préconisent d'aérer pour maintenir la température à 20° maximum dans les éléments de lutte mais rien ne semble permettre d'appuyer ou non cette observation toute empirique.
Certains avancent aussi que l'apparition de cafards, le jour étant contraire à leur instinct, cet élément serait un signe d'invasion massive.
On reconnaît leur nid au fait, qu'on y trouve beaucoup de crottes de cafards qui prouvent qu'ils se sentent en sécurité. Ces nids sont aussi parfumé aux cafards (phéromone) et c'est un élément utilisé dans certains pièges.

Le général :
En immeuble, il faut une campagne sur tous l'immeuble pour espérer un résultat.
Ensuite, il y a des précautions drastiques à prendre chez soi pour couper les vivres (et l'eau) aux assaillants.
- Emballer toutes la nourriture dans des boites hermétiques (y compris les sachets qui pourraient sembler étanches).
- Balayer au moins une fois tous les deux jours.
- Ne pas laisser traîner la vaisselle, si possible nettoyer et sécher l'évier après usage.
- Nettoyer régulièrement les endroits où l'alimentation peut avoir laissé des traces : tables, plan de travail, etc. Certains préconisent le vinaigre blanc plutôt que la javel mais sans justification.
- Nettoyer les placards où pourraient se trouver des miettes et autres résidus alimentaires.
- Reboucher les bondes des lavabo, douche et évier.

Pour éviter l'arrivée/le retour des cafards :
- Utiliser un vieux collant pour bloquer l'accès via les bouches d'aérations sans bloquer pour autant l'air.
- Calfeutrer la porte d'entrée.
- Pièger les points d'accès (canalisations, etc.) avec des produits anti-cafards selon ses préférences.

Pour lutter :
- ça s'écrase pas un cafard sinon les oeufs qu'il pourrait avoir sous le ventre se répandent partout, partout... en cas de confrontation directe utiliser une bombe insecticide qui va l'asphyxier en direct-live.
- pièges artisanaux : pour noyer les cafards en les attirant avec une sucrerie au milieu d'un bain d'eau, pour les coller à une dalle plastique retournée en les attirant avec une sucrerie, pour les tuer (ou les stériliser selon les sources) en mélangeant du borax (acide borique, vendu en pharmacie) avec du lait concentré sucré (ou de la bouillie de pommes de terre), etc.
- produits professionnels trouvables sur le web en se centrant sur les points d'entrées (portes, canalisations, etc.) et avec traitement préventif tous les 6 mois : Falsane, Maxforce contenant du hydramethylnone qui agissent par ingestion (10 à 15 jours) et Goliath contenant du fipronil (5 à 7 jours) qui agit en contaminant les cadavres qui seront ingérés par les cafards qui deviendront eux même des cadavres, etc.
- piège à phéromones : à réserver en préventif pour guetter un afflux anormal.

samedi 22 novembre 2008

on prépare noël

D'un côté les balcons de noël qui se préparent (j'ai déjà un 2009 qui clignote en jaune en face de ma cuisine) et de l'autre une nouvelle animation pour décorer le quartier :

Détail dans le journal local : Noël à Bernon : la déco assurée par les enfants

jeudi 20 novembre 2008

la petite histoire

Dans un quartier tout se sait vite, un peu comme sur le net...
Et manifestement, le travail d'archivage illustré par ce blog ne rend pas indifférent tout le monde et quelque fois certains éléments spontanés viennent fournir à matière pour ce blog. C'est le cas de la MPT (dont on peut suivre les travaux ici) qui a eu besoin pour son propre usage de photos d'archives du quartier et que me les a gentiment fait parvenir pour que je puisse vous en faire profiter.
Si j'en crois les documents en ma possession, les images tramées noirs et blanc seraient issues de epernay-information (voir logo ci dessous).


D'abord deux images un peu dingues, le mont Bernon en 1960, c'est à dire à une époque où le quartier n'existe même pas en temps que projet.



Ensuite, une belle évolution de l'école Crayère et son environnement.
Vue en 1969.

Vue en 1980.


Une vue de l'état de la construction du quartier en 1969.

Plan large.


Avenue Middelkerke.
Vue en 1978.

Vue en 1985.


Une vue de la piscine en 1976.


Le quartier dans les années 80.
Square Offenbach en 1980.

Rue Gounod en 1980.

Le marché en 1985.

La place devant la future salle polyvalente en 1985.

La place noire en 1985.

mercredi 19 novembre 2008

Point de vue

Tout compte fait à force de croiser les sources, il semble que la rumeur du parking soit fausse et que ça soit un point de vue qui soit installé là en attendant l'hypothétique suite de l'ORU.

Comme quoi, c'est de l'occupation pour l'habitant que d'essayer de se tenir informé...

lundi 17 novembre 2008

que reste-t-il de notre ORU ?

Si l'on en croit les dernières déclarations du ministre de la ville, actuel, les conventions seront respectées selon leurs bases.
Donc ça, déjà dans un premier temps, ça semble remettre légérement en cause le nouveau plan du quartier réalisé par les architectes puisque les travaux prévus n'étaient pas strictement détaillés dans la convention originelle qui précise (page 32) qu'en cas de modifications significatives il faut un nouvel avenant. Et donc tant que le nouvel avenant n'existe pas, c'est un peu comme si rien n'existait ailleurs que dans notre imagination.

Restons-en donc à ce qui était initialement subventionné et prévu - et qui n'a donc pas encore été réalisé :
- Réhabilitation/redynamisation du centre commercial
- Création de la médiathèque

Il y a bien des mentions floues sur l'avenue Middelkerke, sur un mail pietonnier, sur le fait de relier Bernon haut et Bernon bas ou encore sur la résidentialisation mais rien qui ne soit chiffré donc rien qui n'existe au-delà de voeux pieux.

On notera à l'heure d'aujourd'hui que la requalification de Bernon bas dépend toujours, d'un troisième avenant qui semble bien irréel quand on n'a seulement pas pu consulter le deuxième avenant concernant la démolition de Weber (toujours annoncé en négociation avec l'ANRU sur le site du bailleur...) et la réhabilitation de la partie ouest de Bernon haut.

On comprendra facilement qu'un blog ayant pour objet l'ORU de son quartier ne trouve plus beaucoup de contenu quand les travaux sont à ce point en suspend. Il nous reste évidement quelques éléments généraux à appronfondir sur les ORU, histoire de terminer de faire le tour du sujet mais rien que ne puisse garantir un rythme de postage aussi soutenu que celui qui nous occupe depuis janvier.

dimanche 16 novembre 2008

toujours dans les news

Budget: le Sénat souligne les risques sur la trésorerie de l'Anru
Le sénateur Philippe Dallier (UMP), rapporteur des crédits de la mission "Ville et logement", souligne que la trésorerie de l'agence nationale pour la rénovation urbaine risque d'être négative de 100 millions d'euros dès 2011, selon un communiqué de la Commission des Finances.[...]
Il note toutefois que, "dès 2011, la trésorerie de l'Anru sera négative de plus de 100 millions d'euros si l'Etat ne revient pas sur sa décision de débudgétisation".
"300 millions d'euros supplémentaires de crédits de paiement seront alors nécessaires pour faire face à l'augmentation programmée des paiements à la charge de l'agence", souligne le sénateur Dallier.
Source : Les échos

Vives inquiétudes sur le devenir de la rénovation urbaine, selon un rapport de l'ANRU
La rénovation urbaine, politique pivot du gouvernement en direction des quartiers défavorisés, souffre notamment de retards de travaux et surtout d'un financement insuffisant, alerte un rapport du Comité d'évaluation et de suivi de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Ce document, dont l'AFP a eu une copie mercredi, devrait être remis à la ministre du Logement et de la Ville Christine Boutin à la fin novembre.
[...]
Les démolitions sont les plus avancées avec 84 % de réalisées contre une moyenne de 65 % pour les autres opérations.
Le "décalage temporel" entre démolitions et reconstructions de logements sociaux conduit à un déficit de 21.000 logements au 31 décembre 2007, ce qui pourrait "accroître les tensions actuelles sur une partie du parc social".
Source : Le moniteur

L'Anru a-t-elle les moyens de ses ambitions ?
[...]
D'autre part, plus de 9 des 12 milliards d'euros attribuables à l'agence ont été affectés fin 2007. Il est donc probable que les crédits disponibles ne permettront pas d'atteindre les objectifs du programme.
[...]
Près de 80% des quartiers potentiellement éligibles aux subventions de l'Anru font l'objet d'un projet de rénovation. Au total, 331 projets validés concernent plus de 3 millions d'habitants et 434 quartiers. Les montants des projets validés représentent 36,3 milliards d'euros dont 10,5 milliards d'euros de crédits Anru.
Source : Locatis.info

Christine Boutin répond aux inquiétudes sur la rénovation urbaine
"Les 12 milliards seront versés", a assuré la ministre évoquant le financement de l'ANRU. "A l'époque de mon prédécesseur, l'objectif était chiffré à 5 milliards, nous sommes à 12 milliards, nous n'irons pas plus loin mais les 12 milliards seront versés", selon Mme Boutin. "Toutes les conventions signées seront honorées dans leur bases", a-t-elle ajouté précisant que "il y a négociation avec le 1% logement parce que cette année le budget de la France est un budget contraint, on nous a demandé de trouver des recettes extra budgétaires".
Source : Le moniteur

D'un côté on nous dit de ne pas nous inquiéter que les conventions seront honorées sur leurs bases et d'un autre côté, on nous dit que les budgets et les ambitions se réduisent... Guère rassurant quand on pense à la fin de notre convention : les volets ne concernant pas la démolitions, ceux qui ne sont qu'à 65% de réalisation...
Et plus effrayant que tout reste quand même ce chiffre : plus de 3 millions d'habitants concernés et quelque part ce simple chiffre nous dit que les ghettos de nos quartiers sont loin d'être fini.

samedi 15 novembre 2008

A suivre

Selon France Info, un rapport sur la politique de rénovation des banlieues menée depuis cinq ans va être prochainement publié. Toujours selon la même source ce rapport met en lumière des moyens insuffisants par rapport aux objectifs fixés et notamment dans le domaine financier.
Et pour vivre dans une ORU qui a déjà subit plusieurs retards suite à des appels d'offre infructueuses, on a tendance à applaudir quand on lit : l’ANRU est parti sur un coût de construction datant de plusieurs années et que les enveloppes n’ont pas obligatoirement été revalorisées en fonction des explosions de coût que l’on a pu observer.

vendredi 14 novembre 2008

visite sur les toits

On aime jamais trop voir des gars sur les toits, ça rend toujours suspicieux de savoir que quelqu'un marche sur votre tête, surtout que vu leur tenue, manifestement ils venaient pas pour la mousse sur les toits - d'autant que c'est pas la saison.

jeudi 13 novembre 2008

ORU de Bernon : an 0

Maintenant, que le chantier tire sur sa fin, il est temps de voir les évolutions concrètes que l'ANRU a amené au quartier à l'heure d'aujourd'hui.

Mai 2007, vue depuis les parking au dessus de feu le square Liszt.


Novembre 2008, même vue.


Juillet 2007, vue de l'avenue Midelkerke avec la MPT dans le dos.


Novembre 2008, même vue.

mercredi 12 novembre 2008

rumeur et compteur d'eau

Il y a ces nouveaux tuyaux qui apparaissent dans les couloirs du 4 Liszt et qui me faisaient penser à des tuyaux pour le gaz.
Parce qu'on a un pote qui vient d'emménager au 1 et à qui le compteur GDF (et les tuyaux de cuivre) avaient été volés et il avait fallu tirer une nouvelle ligne pour son gaz parce que sur l'originelle les tuyaux étaient sciés si cours qu'on ne pouvait pas la réutiliser.


Mais la rumeur veut que ça soit pour les compteurs d'eau...
Aaah, les compteurs d'eau, on avait soigneusement pu éviter le sujet jusque là. Et pourtant, il est sujet à de vives discussions...

Donc le quartier a été construit sans compteur d'eau individuel. Un des problème majeur du quartier c'est les charges, beaucoup trop importantes. On comprend vite le rapport de cause à effet. Donc rapidement, s'est imposée l'idée de mettre des compteurs individuels d'eau dans tous les immeubles.
La mise en oeuvre de cette idée a été commencée avec les rénovations de Banlieue 89 sur les désormais très connu 272 en brique. Les 272 devaient servir de test pour qu'ensuite soient installés des compteurs individuels dans les autres immeubles.
Seulement voilà, plus de 10 ans après Banlieue 89, les compteurs individuels d'eau ne sont toujours que dans les 272...
Alors dans les rénovations de l'ORU, on nous a annoncé la mise en place des compteurs individuels d'eau partout, partout d'ici 2012...
ça fait presque rire en grinçant de penser que cette rénovation n'aura pris que 20 ans a être mise en oeuvre, 20 ans pendant lesquel on nous l'a toujours annoncée pour le quasi-lendemain...

Bien me direz-vous mais quel rapport avec les nouveaux tuyau du 4 Liszt puisque le 4 Liszt appartient aux 272, il a forcément déjà des compteurs d'eau individuels.
Erf... oui mais quand on a installé des compteurs d'eau individuels dans les 272, on a aussi mis à jour quelques fantaisies artistiques des architectes concepteurs (pour ne pas les citer ANPAR) ; à savoir que les points d'eau d'un même appartement sont desservi par différents pied de colonne.
Je m'explique, par exemple, dans mon appartement (situé au 3 Lully), j'ai une arrivée d'eau dans la cuisine qui dépend du 4 Liszt et qui est coupée quand ça coupe au 4 Liszt et une arrivée d'eau pour la salle de bain et les WC qui dépend du 3 - voir du 6 Lully (fonction des coupures d'eau). Ce qui nous fait bien 2 arrivées d'eau et donc 4 compteurs (un pour l'eau chaude et un pour l'eau froide sur chaque arrivée d'eau).
Bon, faut quand même reconnaître une chose à cette fantaisie, c'est qu'on a rarement plus d'eau du tout, malgré les très nombreuses et récurentes coupures d'eau dans le quartier, quand on dépend de deux pied de colonne différents on peut toujours espérer en avoir un qui n'est pas coupé.
Maintenant l'autre truc, c'est que dans nos charges, on paye la location de 4 compteurs au lieu de 2. Bon, évidement, c'est rien comparé à certains F5 où il y a 3 arrivée d'eau et donc 6 compteurs...
Alors l'idée, c'est de ramener tout le monde à 1 arrivée d'eau soit 2 compteurs et donc les nouveaux tuyaux dans les couloirs, ça serait les arrivées d'eau unique. Soit, mais était-ce si urgent de grouper les compteurs de ceux qui en ont déjà plutôt que d'en installer à ceux qui n'en ont pas ?

Reste que cette histoire d'arrivée d'eau unique pose d'autres problèmes, puisqu'il va falloir alimenter tous les points d'eau d'un appartement avec le même pied de colonne. Chez moi, ça veut dire par exemple que des tuyaux vont courir les 10 mètres de couloir qui séparent mon entrée de mes toilettes (arrivé du pied de colonne toilette/salle de bain). Et sans parler de l'inesthétique de la chose, on peut parler des risques de fuite que ces mètres de tuyau en plus, ajoutent...

Mais, ça n'est pas tout, cette histoire de compteur d'eau va beaucoup plus loin. A l'heure actuelle, qu'on soit avec ou sans compteurs d'eau individuels, on paye notre eau dans nos charges à notre bailleur. Avec toutes les facilités de paiement que procure un bailleur social. Aujourd'hui couper l'eau est une action qui relève seulement du bailleur qui toujours en tant que bailleur social n'est plus arrivé à cette extrémité depuis les années 1980.
Demain, avec les compteurs d'eau individuel, on payera notre eau chaude dans nos charges à notre bailleur MAIS on payera notre eau froide dans une facture à part à Véolia. Véolia dont je ne suis pas convaincue qu'ils aient la moindre politique sociale et qui décidera seul de couper l'eau froide des mauvais payeurs... Et si il n'y avait pas déjà la difficulté d'expliquer aux locataires que l'eau sera payée en deux fois (eau chaude au bailleur, eau froide à Véolia) et il faudra aussi expliquer qu'il ne faut pas boire l'eau chaude.
Imaginons un foyer en difficulté - fait tellement rare dans nos quartiers... -, ce foyer n'arrive pas à payer sa facture d'eau froide à Véolia. Véolia coupe l'eau froide mais le foyer constate qu'il a toujours de l'eau chaude... La tentation est alors grande d'utiliser l'eau chaude pour de l'eau froide mais elle serait impropre à la consommation (nous dit-on) parce que non-traitée pour la consommation. Et surtout cette eau chaude est plus de deux fois plus chère que l'eau froide donc je vous raconte pas le rappel de charge à venir pour le foyer en question... Et pourtant, quand on connait l'urgence dans laquelle on vit parfois dans nos quartiers, on ne peut s'empêcher d'imaginer certaines familles faire refroidir leur eau chaude pour la boire et on sait l'enchainement des dettes qui mènent à l'expulsion... Et définitivement, cette histoire de compteur d'eau est vraiment un casse-tête...

mardi 11 novembre 2008

lundi 10 novembre 2008

avancement des travaux

Le haut de chopin est bien stabilsé.

Sans qu'on sache pour autant ce qu'il va en advenir (souvenez vous la rumeur de parking).

La MPT a presque l'air fini vue de loin.


Et la rénovation du chauffage urbain en est aux finitions même si elle stocke son matériel dans des endroits étonnants.

dimanche 9 novembre 2008

vie de quartier

Parce que c'est par ce genre d'initiative que le quartier a des airs de village.

jeudi 6 novembre 2008

c'est l'histoire d'un rêve

En 1989, Simple Minds chantait "Mandela Day" et quand en 1994, Nelson Mandela fut élu président de la république d'Afrique du Sud, c'est toute une génération à l'échelle de la planète qui s'est senti concernée.
Hier, les Etats-unis ont élu Barack Obama dans un pays où certains auront connu dans la même vie : la mort du dernier homme né esclave en Amérique et la mort du révérend Martin Luther King.
Et là, encore c'est un événement qui dépasse de loin la simple politique intérieur d'un pays pour devenir un symbole. Un symbole qui prend tout son sens dans nos quartiers et qui donne une vérité autre aux paroles de Sniper :
Faudrait changer les lois et pouvoir voir
Bientôt à l'Elysée des arabes et des noirs au pouvoir


Et quelque part, même si rien n'a vraiment changé, c'est un peu comme si tout devenait possible.

mercredi 5 novembre 2008

toujours ces trucs qu'on comprend pas

Ils arrosent un truc sur les abords du chantier. Désherbant ? Eau toute simple pour nettoyer ?

mardi 4 novembre 2008