mardi 28 avril 2009

parcours résidentiel

Histoire que toutes ces années passées à écrire ce blog servent à quelque chose, j'ai décidé de tester pour vous le "parcours résidentiel".
Oh, pas de panique, je reste aux "272" mais je change de bloc, d'orientation (et donc de point de vues) et d'immeuble.
Adieu le "service plus" pour moi - la fin d'une histoire pour ce blog quelque part.
Je pense que je serais beaucoup plus loquace quand j'en aurais fini avec les cartons sur le parcours résidentiel autrement appelé "parcours du combattant-locataire en mutation de logement".
Quelques dates pour situer le contexte quand même, j'ai fait ma demande de mutation le 27 juin 2008 pour un appartement qui se libérait (et qui est toujours libre puisque finalement, il m'a été attribué) dans un bloc où 3 appartements similaires (typologie, orientation) étaient (et sont toujours) eux-même libres dans un quartier où personne ne veut aller. Et finalement, le bail pour le nouvel appartement est signé le 28 avril 2009. Soit 10 mois pour obtenir un appartement vide dans un quartier où personne ne veut aller.

On comprend mieux les délais, pour ceux qui demandent des logements dans des quartiers où tout le monde veut aller et où il n'y a rien de libre.

Retour espéré mi-mai.

jeudi 23 avril 2009

histoire de tuyaux

On se rappelle de cette histoire de 20 mètres de tuyaux qui traversent l'appartement du fait de l'installation des nouveaux compteurs.
Sur le coup, on avait surtout rouspété pour des histoires esthétiques, mais à l'usage ça ne pose pas que des problèmes esthétiques mais aussi de Vraies problèmes pratiques (pour ne pas dire bassement financiers).

Explications.

Avant la colonne d'eau (et son compteur) était dans les toilettes soit à proximité exacte de la salle de bain. Maintenant la colonne d'eau est sur le palier soit à environ 10/15 mètres de la salle de bain.
L'eau chaude parcourt donc tous ces mètres de tuyaux avant d'arriver dans un robinet. Or dès qu'on arrête de tirer de l'eau chaude, elle se refroidit dans ses métrages de tuyaux et la fois suivant, il faut vidanger toute cette eau chaude devenue froide (mais facturée au prix de la chaude) avant d'avoir vraiment de l'eau chaude.
Et tout compte-fait, on est pas sûr que cette histoire soit à notre avantage.

mercredi 15 avril 2009

la bascule des compteurs

Donc la rénovation de l'ORU prévoit une rénovation des circuits d'eau.

On - enfin les 272 qui servent de test - avait déjà eu les radiateurs puis la mise en place des tuyaux, il fallait donc connecter le nouveau circuit d'eau avec nos anciennes installations.

On nous avait prévenu que cette opération requérait notre présence et qu'elle arrivait pour le printemps. La date se précisant c'est moult affichages et courriers qui nous ont précisés les choses.


L'eau nous fut finalement coupée vers 9h30 puis une longue attente...
11h41, arrivé du premier ouvrier.

12H30, passage d'inspection du "chef".

13h, vérification du relevé des vieux compteurs et remise en eau de l'appartement.

Et donc tout cela pour les nouveaux compteurs : tada !
Le compteur d'eau froide loué chez Véolia, avec relevé à distance et essuie-glace anti-condensation, un petit bijou de technologie à lui seul qui a eu les honneurs du journal local. (Ceci dit, nous, on l'aurait préféré moins technologique pour payer moins chère sa location...).

Le compteur d'eau chaude loué au bailleur, comme avant, avec le même compteur qu'avant mais neuf.

Dans les gaines techniques, ça donne ça.

ou ça.

Fin de l'épopée eau pour cet immeuble.

mardi 14 avril 2009

atelier urbain version 2009

Bien, c'est arrivé dans nos boîtes aux lettres, il y a environ 15 jours. 2 ateliers urbains pour mettre en place des éléments précis du parc urbain.
Le premier avait lieu ce soir.
Une petite intro pour se remettre en jambe et discuter de l'avenir du terrain vague.
On nous confirme que le conseil municipal de décembre 2008 a bien voté le budget nécessaire à avancer les travaux dans l'attente de l'accord de l'ANRU sur le 3° avenant (un comité national d'engagement serait attendu en mai...).
Donc en attendant que l'état trouve des sous qu'il n'a pas (les nôtres de sous d'ailleurs), on est "sûr" de la mise en oeuvre de la "phase 1".
Cette phase correspond à l'aménagement du terrain vague en parc urbain, à la mise en place de la "rue du parc" (qui n'a pas de nom mais une dénomination, quand même) entre la rue Johannes Brahms et l'avenue Middelkerke, côté est des célèbres "272", ainsi que l'aménagement de la place Fada'n'Gourma et du square Offenbach.
La 2°phase comportant la mise en oeuvre des nouveaux bâtiments en entrée ouest du quartier (côté MPT) ; la 3° phase s'attachant à la percée de la nouvelle voie entre l'avenue Middelkerke et la rue Charles Gounod et à la mise en place d'un belvédère sur l'ancienne rue Gounod pour finir en 4°phase (horizon 2013 nous dit-on) avec le centre commercial, la place devant la mairie, la rénovation de la rue Johannes Brahms (piouf, les gens qui décident de la restaurer en dernier sont manifestement pas ceux qui l'utilisent tous les jours...) et aussi le parking Lalo (dont le sort n'est manifestement toujours pas joué).

Mais intéressons-nous donc à la première phase, celle qui semble la plus tangible puisqu'elle est dotée d'un calendrier prévisionnel qui nous a été présenté. On a parlé APS, APD (celui-là a été traduit par "avant-projet définitif" par déduction APS qui vient avant doit vouloir dire "avant-projet supposé"), cahier des charges, validation de projets et consultation d'entreprises. Tout cela jalonné de dates très théoriques mais bon, ce qu'il fallait retenir c'est que dans l'hypothèse où tout se passe bien, les travaux devraient commencer en novembre 2009.
Alors on se calme de suite : commencer les travaux en novembre 2009, ça veut dire "mettre en place le chantier" et pour avoir déjà vu se mettre en place un chantier (celui de l'ORU), on sait bien que la première machine ne suit pas forcément la mise en place des barrières... On nous annonce une livraison pour juillet 2010 et quelque part, on se dit que le premier été du parc risque d'être 2011... et tout cela est vraiment bien lointain.

Une fois, l'intro terminée, on nous explique que les ATU vont et doivent se continuer et qu'il est question de développer les ateliers avec les "jeunes" comme il est question de développer l'information vis-à-vis des associations pour qu'elles relayent l'information auprès de leur public. Et toujours cette communication officielle, cadrée, définie et chiffrée, avec les bons vecteurs d'informations par les bonnes voies. Comme les architectes urbains qui décident de mettre un dossier sur un banc ou pas en fonction qu'ils désirent induire tel ou tel autre comportement...
Mais, bon sang, nous sommes dans un quartier comme disent les politiquement corrects, une ZUP comme disent ceux qui y ont grandi ou une ZUS comme disent les rapports officiels qui nous chiffrent et nous rangent dans des cases. Les vrais vecteurs d'informations chez nous c'est la place du marché le jour de marché, les halls d'immeubles, les ascenseurs, les arrêts de bus et les cafés où se réunissent les patriarches. Les associations n'ont accès qu'à une partie de la vie du quartier et souvent soit la plus désespérée, soit la moins désespérée.

Puis un long débat sur la "rue du parc" prend place. L'argument poids est évidement le "désenclavement du quartier" (condition sine qua none de l'ANRU).
Et nous, habitants devant qui, on découpe en quatre le quartier à coup de nouvelles voiries, et bien justement on trouve qu'il est là l'enclavement du quartier en 4 petits îlots misérables.
Et l'argument massue nous arrive par retour de manivelle "mais c'est vous qui l'avez choisi ce projet". Oui, bien sûr mais nous n'avons pas choisi les démolitions, nous n'avons pas choisi le terrain vague qui nous sert de coeur de quartier depuis que l'ORU a daigné regarder notre quartier. On nous a laissé choisir entre 3 projets quand les jeux étaient déjà fait : notre quartier était déjà détruit.
Non parce qu'on sent bien que cela ne saute pas d'emblée au yeux des officiels mais pour l'instant, les 272 sont les Grands perdants de l'ORU. Et donc forcément, comme on sait tous ce qu'on a déjà perdu (comme le théâtre de verdure, au hasard), ça rend pas enclin à la concession... Alors cette nouvelle route, là en pied d'immeuble, alors qu'avant il y avait un cul de sac qui limitait les velléités de courses des jeunes motorisés locaux, ça rend pas forcément heureux même si ça a une logique en urbanisme qui nous dépasse sans doute...
Et c'est bien là qu'on sent que les priorités des habitants (calme, tranquillité, sérennité) ne sont pas celles de l'ANRU (désenclavement, circulation automobile des patrouilles de police, visibilité).
Long et houleux débat, loin d'être clos...

Ensuite, nous avons survolé les points essentiels sur lesquel on (les gens de Axis architecture/Métamorphose (paysagiste) /Arria (BTE)) attend notre avis pour progresser sur le projet.
Ces points concernent principalement la forme attendue pour le jardin partagé (gestion, clôture, allée, etc.) et le contenu exact des équipements espérés sur le skate-parc.

Donc suite au prochain atelier, mardi prochain.