samedi 27 juin 2009

C'est la fête à Bernon

La fête bat son plein.


Cérénomie officielle de l'ouverture de la salle polyvalente.

Mais surtout des spectacles qui investissent le coeur du quartier. Et le plaisir de prendre des photos comme celles-là où le théâtre de rue est dans nos squares, impliquant ceux qui sont à leur balcon autant que les spectateurs.

mercredi 24 juin 2009

C'est la fête à Bernon

Samedi, c'est la fête du quartier.
Une fête qu'on (le comité d'organisation) a décidé de célébrer sur l'avenue Middelkerke, en souvenir des premières fêtes qui s'y tenaient et comme un dernier hommage à cette artère vitale du quartier qui rentrera dans l'ORU d'ici la fin de l'année 2009 et que l'on ne connaîtra plus jamais comme on l'a connue.
Encore un deuil à faire, encore des travaux à venir...
On (le comité d'organisation) a voulu essayer de bien coordonner les choses à mesure que les informations venaient à être confirmées.
Ainsi quand il a été question de repeindre le centre commercial toujours désespérement en attente de rénovation, on a insisté pour que la peinture soit mise avant la fête du quartier, parce que cela serait plus gaie, plus festif, plus accueillant.


Ensuite, quand la nouvelle définitive de la levée des barrières autour du terrain vague a finalement été décidée - maintes fois repoussée et débattue avant cela -, on a fait valoir le fait qu'ouvrir le terrain vague le 30 juin alors que la fête de quartier était le 27 juin, c'était dommage...




Et du coup, finalement, tout cela s'est mis en oeuvre, aujourd'hui : les barrières seront levées à la fête du quartier et le centre commercial sera repeint.
Et cela fait super plaisir de voir qu'on est écouté, qu'il y a une vraie synergie autour de cette fête de quartier et qu'une véritable bonne volonté générale anime tout un chacun pour cette fête du quartier.

Et pourtant, je ne peux taire cette remarque acerbe entendue au détour du marché, ce matin : "Ah, ça pour la fête du quartier, ça oui, ils s'occupent de nous mais le reste du temps..."
Et d'un coup, on ne peut s'empêcher de sortir de l'entité "on" pour redevenir "je", le simple habitant, le locataire otage d'une ORU depuis 2006.
Et oui, évidement, tout ce regain d'intérêt pour le quartier au moment de la fête du quartier quand il est médiatisé et visité par ceux des autres quartiers, ça fait un peu publicité de campagne électorale quand ils venaient encore tous nous voir sur le marché. Alors que nous, on va rester ici tout l'été, avec notre prairie-terrain vague et les bruits des changements de fenêtre et autres rénovations des réseaux d'eau de l'ORU...

sitôt propre sitôt utilisée

Les enfants n'attendaient que cela : du soleil, un jour sans école et une piscine propre (qu'importe qu'elle soit encore fermée).

L'affaire des fenêtres

Il serait peut-être temps de faire un point sur cette histoire de fenêtre qui, à l'heure d'aujourd'hui ne concerne que les "272" - même si à terme, l'ensemble du quartier y passera, on peut espérer/supposer que cela sera adapté aux besoins des habitants des autres "morceaux" du quartier.

Recentrons nous sur les "272" soit 272 logements comme leur nom l'indique et dont la particularité est d'être partiellement en brique. Constitué d'immeuble dépassant pour la plupart les 6 étages, les cages d'escalier sont au centre des bâtiments, sans éclairage direct, les ascenseurs s'arrêtent au pallier - à l'inverse des autres "morceaux" du quartier qui connaissent la joie des entre-pallier, les vide-ordures sont individuels dans les cuisines de chaque appartement, l'individualisation de l'eau était déjà faite - merci banlieue 89.
Ces 272 logements sont constitué de 9 immeubles.
Ces 9 immeubles ont 3 configurations de balcons soit 3 tailles différentes de baies vitrées, communément désigné comme
"petit" pour ceux comptant 7 espaces au "petit bout de balcon" (soit 55 logements)

"moyen" pour ceux comptant 10 espaces au "petit bout de balcon" (soit 15 logements)

"grand" pour ceux comptant 14 espaces au "petit bout de balcon" (soit 135 logements)

Aux vues de cet exposé, on comprend facilement que les baies vitrés ne sont pas toutes les mêmes ne seraient que pour une histoire de taille.
Mais cela serait trop simple.
Sur ce bel ensemble de 9 immeubles, 2 sont à part car ils sont les seuls à avoir du chauffage au sol et des portes battantes aux baies vitrées alors que les autres sont chauffés avec des radiateurs et possèdent une baie coulissante.

Ce qui fait qu'en fait, nous avons 6 sortes de baies vitrées actuellement en usage sur les "272".
Et ce sans parler des cas particulier que sont les 9 vérandas de dernier étage et les 9 vérandas de rez-de-chaussé.
Le débat fait donc rage pour savoir si oui ou non il faut conserver une partie opaque, si l'ouverture doit être battante ou coulissante et si ces mêmes ouvertures doivent être contre ou pas les murs. Et je vous épargne le débat des volets dont le caisson interdit tout meuble volumineux en hauteur.
Mais tout cela serait sans doute plus simple avec des schémas.
A venir dans le prochain post.

mardi 23 juin 2009

fenêtre en partant du haut

Et donc effectivement, dès ce matin, les ouvriers s'activaient à changer les fenêtres des salons en partant du haut.

lundi 22 juin 2009

fenêtre - première tranche

On en avait entendu parler lors des ateliers urbains - la seule fois où le bailleur avait été représenté - ou lors des réunions de bas d'immeubles. Mais tout cela restait flou, tout ce qu'on en savait c'est qu'un jour on nous changerait les baies vitrées des salons pour les remplacer par du double vitrage.

Puis dans un courrier daté du 17-06-09, nous avons appris que le remplacement des baies vitrées commençait le 23-06-09 pour l'immeuble "service plus" (4, Liszt et 3, Lully).
Le courrier détaillait d'ailleurs l'opération :
L'entreprise débutera les travaux au dernier étage du 4 Liszt et réalisera le changement des baies à chaque étage en procédant du haut vers le bas. Ensuite, le 3 Lully subira la même méthodologie opérationnelle.
Nous vous rappelons que la durée des travaux prévue pour un logement est d'une demi journée.
De plus, une partie des éléments de pose ou de dépose seront transités par les communs et les plus volumineux seront, quant à eux, déplacés par l’extérieur.

Un autre courrier joint annonçait quand à lui que :
le petit parking de Lully (face à l’air de jeux pour enfants) va être neutralisé à partir du vendredi 19 juin 2009 au soir et ce, jusque fin juillet. En effet, ce dernier servira de base de livraison des baies vitrées et une benne sera déposée à cet emplacement. Par conséquent, nous vous demandons de ne plus stationner sur ce parking à partir de vendredi 19 juin 2009.
Tout cela devenait très sérieux.
Et en effet, lundi matin, livraison des fameuses fenêtres.







Pourtant en fin de journée, la partie condamnée du parking ne semblait toujours pas utilisée.

dimanche 21 juin 2009

caméra en quartier

Un après-midi ensoleillé et une équipe de TV en bas du square.



MAJR

c'est l'été

Le terrain vague légué par l'ORU est devenu une prairie.


Difficile d'imaginer que ce tenait là une station service, des garages ou même la fameuse "place noire".
Les rumeurs disent que les barrières seront retirées d'ici la fin du mois...

vendredi 19 juin 2009

bardage

Le "bardage" ou "sur-manteau", autrement dit les plaques d'amiante qui tiennent la laine de verre qui a été rajouté au moment de Banlieue 89 - en 1993 - sur le béton cannelé d'origine qui est déplorable en terme d'isolation. Sauf que depuis Banlieue 89, avec le vent si récurrent du quartier, les lourdes plaques d'amiantes ne tiennent plus si bien qu'avant sur les armatures en bois censées les fixer. Du coup, au moindre vent un peu fort d'automne, les plaques précaires s'écrasent au sol avec les dangers que l'on devine. Alors histoire de résoudre le problème, les zones les plus soumises aux vents vont voir leur modeste et seule isolation s'en aller pour une durée indéterminée.


MAJR

poésie urbaine

Le delta

Toujours à propos de cette histoire de tuyau d'eau et d'individualisation des compteurs.
Nous apprenons le concept de "delta", le "delta" dans le contexte présent semble être le temps nécessaire à ce que l'eau chaude coule du robinet après avoir ouvert celui-ci.
Suite aux 20 mètres de tuyau supplémentaire dans certains appartements, l'eau chaude (plus de 8€ le m3) payée chaude reste à refroidir dans les tuyaux. Quand on rouvre le robinet, il faut donc laisser couler toute cette eau payée chaude mais froide avant d'avoir vraiment de l'eau chaude (pratique...).
Il a donc été effectué des mesures du delta avec chronomètre. Sauf que d'abord c'est subjectif tout cela, ainsi pour la bailleur un delta inférieur à 20 secondes reste quelque chose de tolérable. (Allez dire ça à celui qui passe 20 secondes sous l'eau glacée au moment de sa douche matinale...)
Reste qu'il faut savoir que le delta se chronomètre le robinet ouvert à fond, si on ouvre donc normalement le robinet (donc pas à fond), le delta va augmenter d'autant...
Sans parler de la surconsommation d'eau inhérente.
Enfin, pour illustrer ces histoires de delta différents exemples dans différents logements, on constate d'emblé que certains ont beaucoup de tuyau donc un "gros delta" alors que d'autres non : hasard de la conception des immeubles...


voilà l'été

Cette semaine, les pompiers

sont venus vider, nettoyer


et remplir la piscine.

jeudi 18 juin 2009

lundi 15 juin 2009

trop résidentialisé !

On avait déjà abordé le sujet via les ateliers urbains. La résidentialisation permet de savoir où commence son chez soi et de ne pas "trop" se résidentialiser en considérant le square, le parking et l'immeuble comme son "chez-soi". J'avais alors découvert combien j'étais "mal résidentialisée". Mais en fait, je suis pas seule puisque certains résidentialise jusqu'au vide-ordure collectif et tout compte fait est-ce vraiment plus mal ?
C'est le plus beau vide-ordure du quartier.

mardi 9 juin 2009

le caca de chien

Sujet récurent si il en est que ce soit dans les ateliers urbains ou en thème de campagne municipale, certes mais ils sont toujours là...