mardi 19 mai 2009

de nouveau connectée

Retour sur la planète web pour de "nouvelles aventures" : A ne pas manquer, le retour du changement des radiateurs avec en guest un radiateur de 1m80 dont on se demande si il tiendra dans l'ascenseur... prévu à partir du 15-05, selon un mot aux ascenseurs.

A noter, le nettoyage des toits avec ratissage des cailloux pour retirer les herbes folles qui y poussent parfois - très intéressant pour qui comme moi habite désormais sous les toits.


A noter aussi, le début de la mise en place des nouvelles fenêtres qui feront l'objet d'un post entier en préambule (parce que c'est une histoire qui risque d'être longue et à épisode).

Enfin, il est toujours bon de préciser que je risque de parler souvent d'hygiène ou de cafards, puisque j'ai démménagé dans l'immeuble aux cafards dont nous avons rencontré le premier représentant ce midi... Malgré la mise en place de pièges avant même les meubles, la guerre semble perdue d'avance...

Mais ce premier post parlera d'abord de "parcours résidentiel" puis de résidentialisation.
Le parcours résidentiel c'est la route tracée pour tout locataire digne de ce nom, cela permet de "mixer les populations" en les renouvellant régulièrement et cela permet une mobilité sur le parc de logement qui théoriquement permet non seulement des augmentations de loyers mais surtout des rénovations/rafraichissement d'un locataire à l'autre. Bref une évolution positive du bâti via la valse des locataires et qu'importe si ceux-ci ont du lien social à préserver.
Moi, par exemple, j'ai du "lien social" sur mon quartier et mon foyer aussi, donc notre parcours résidentiel, on le voulait sur le quartier, c'est pour cela que nous sommes toujours au 272, même après un démménagement.
J'ai de la chance, je suis pratiquement à l'apogé de mon parcours résidentiel en passant d'un "faux F4" à un "vrai" F5. La prochaine fois que je démménage, ça sera parce qu'un enfant a quitté le foyer et ça sera pour plus petit (à moins de devenir "propriétaire" évidement). Et ce qui m'agace dans le "parcours résidentiel" c'est cette voie toute tracée du locataire : 
décohabitation du foyer familial => studio/F1 => installation en couple => F2 => premier enfant => F3 => deuxième enfant => F4 => etc.. => décohabitation des enfants => moins une pièce à chaque fois => retour en studio/F1 (mais avec amménagement pour personnes à mobilité réduite) => concession au cimetière.  C'est tristounet tout cela, cette voie toute tracée vers notre dernière location définitive...

Et puis je voulais aussi parler de "résidentialisation". Du fait que dans l'autre immeuble, j'étais devenue très mal résidentialisation puisque mon "chez moi" englobait pratiquement tout le square. Ceci dit, faut remettre dans le contexte d'avoir habité un immeuble au taux de remplissage avoisinant le 10%, ça doit pas aider la bonne résidentialisation que de penser qu'on est seul dans l'immeuble.
Dans ce nouvel immeuble, nous sommes à un taux normal de remplissage, comprendre que l'immeuble vit, on y croise toujours quelqu'un - ce qui était loin d'être le cas dans l'autre. Cela ne fait pas forcément plus de bruits mais cela influe sur ma résidentialisation qui s'arrête à "mon" pallier pour toucher à "mon" ascenseur mais sans seulement considérer que les escaliers sont "les miens".
Du coup, si j'ai déjà parler de la corelation entre "bonne résidentialisation" et "durée d'habitation", je pense qu'on peut ajouter le taux de remplissage de l'immeuble à l'équation.

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