samedi 27 décembre 2008

Logement: l'Anru se prépare à distribuer 350 M d'euros du plan de relance

AFP le 22/12/2008 20h16
Logement: l'Anru se prépare à distribuer 350 M d'euros du plan de relance

L'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) a tenu lundi un conseil d'administration extraordinaire pour fixer les critères d'attribution des 350 millions d'euros supplémentaires dont l'a dotée le gouvernement, dans le cadre du plan de relance.
[...]
Cette dotation supplémentaire, annoncée le 15 décembre par le Premier ministre François Fillon, vient s'ajouter au financement de l'Anru par l'Etat et le 1% logement qui s'élève à 12 milliards d'euros. Elle a pour objectif de relancer des projets au point mort pour cause de surcoûts.
[...]
"Nous avons été entendus", a ajouté Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, et président du Comité d'évaluation et de suivi (CES) de l'Anru, à l'origine d'un rapport critiquant les moyens dévolus à l'organisation.
[...]
Au 1er décembre, 431 des quelque 530 quartiers éligibles au programme de rénovation urbaine ont vu leur projet validé. Le bilan est de 121.436 reconstructions de logements sociaux, 277.364 réhabilitations, 129.421 déconstructions et 305.940 résidentialisations.

source : http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=6213891

lundi 22 décembre 2008

le fameux dernier avenant

On apprend dans le journal local (édition du 19-12-08) que le dernier avenant de notre convention ORU aurait été paraphé par l'ANRU (la semaine dernière semaine du 15 au 21-12-08), et surtout que le conseil municipal a voté la mise en oeuvre des travaux.
Rien de vraiment nouveau sur le projet n'est dévoilé mais on obtient des dates et des délais, c'est déjà pas mal.

Récapitulatif de notre ORU :
  1. signature de la convention initiale de 48 millions d'euros, le 16 décembre 2005 ;
  2. signature du premier avenant (pas de somme donnée, pourtant ça compte au moins la démolition de Weber...), le 1er juillet 2008 ;
  3. paraphage par l'ANRU du deuxième et dernier avenant d'une somme de 33,5 millions d'euros, dans la semaine du 15 au 21 décembre 2008.
Ensuite, les délais annoncés :
  1. début 2009 : étude de maîtrise d'oeuvre des travaux d'aménagement de la place Fada n'Gourma et du parc urbain
  2. octobre 2009 : début des travaux annoncé pour une durée de un an
  3. premier trimestre 2010 : livraison
à suivre donc...

dimanche 21 décembre 2008

poigné de porte

Alors avant on avait des poignées harmonieuses et uniformes entre elles :

cad la même dedans que celle de dehors, large, grande, facile à saisir parce que creuse et avec des possibilités de préhension dans tous les axes.
Et d'un coup, un jour, sans prévenir, ils nous ont remplacé la poignée extérieure par ça :

Sans parler du fait que ça n'est plus uniforme avec la poignée intérieur, ni du fait que le malheureux coup de peinture donné pour camoufler le changement n'y suffit ou encore du fait qu'on y a perdu en praticité, on se demande quand même ce qui a pu motivé ce changement de poignée. Au début, j'ai cru que c'était pour harmoniser les poignées extérieures du square mais il subsiste une veille poignée fonctionnelle sur un immeuble, donc c'est pas l'uniformité du square qui était en jeu...
Du coup, on s'interroge sur les décisions fantasques de gestion qui ont fait changer un élément fonctionnel pour un élément moins fonctionnel...

samedi 20 décembre 2008

grue et truc

C'est en revenant de l'école que j'ai vu cette grue sur Bernon bas.

Qui manifestement descendait (et montait ?) des sortes de grandes "armoires" blanches sur le toit, remplacement d'un outillage quelconque (VMC ?).

vendredi 19 décembre 2008

changement de point de vue

Dans les commentaires de mon post du 09-12-2008, Sophie nous donnait des nouvelles du square Chopin :
Le "point de vue" vient faire également l'objet de travaux : pose d'un revêtement goudronné au chalumeau. Humm ! ça sent bon ! A l'heure où cela devrait plutôt sentir l'odeur de marrons chauds ça sent le goudron cramé !
Et encore d'autres travaux : ça bidouille sec dans le réseau de chauffage du square Chopin! [...]

Je lui suggérais donc de nous faire des photos, ce qu'elle a fait sans hésiter.



(photos copyright Sophie)
Elle ajoute même un petit mot :
Voici les quelques photos que j'ai prise des travaux du "point de vue". Elles sont terribles car je les ai prises de chez moi.
Depuis les ouvriers sont partis mais aujourd'hui j'ai vu le ballet de 2
gars avec des brouettes qui transportent de la terre d'un endroit à l'autre. C'est très pittoresque, mais je ne sais trop le but.
Vu le temps qu'il fait ce n'est pas trop propice à la photo.

mercredi 17 décembre 2008

avis d'expert

Je parlais résidentialisation, y'a pas si longtemps et ça tombe bien parce que Le Monde vient de publier une interview de l'architecte David Mangin dont les propos sont intéressants et l'avis d'expet incontestable. Il y est question d'urbanisme et de ville durable, ce qui nous concerne au premier chef puisque notre ville se dote d'un agenda 21.

Selon lui, la ville durable, c'est une ville passante [...] qui permet, au quotidien, d'accéder à des services élémentaires comme l'école ou les commerces sans avoir besoin d'emprunter sa voiture. Et il regrette que la notion d'espace public libre d'accès et gratuit est de plus en plus menacée.
Il explique ensuite que les villes continuent à se développer dans une logique binaire proche de la logique qui animait les années 1970 : un lieu est égal à une fonction (on dort en cité dortoir, on travaille en centre urbain et on dépense en périphérie urbaine). Logique à l'origine de l'échec de nos quartiers, originellement destiné à seulement dormir (à Bernon la construction des commerces ou des services est arrivée bien après la construction des immeubles d'habitations). Il dénonce la logique sécuritaire qui anime ces choix urbains en reconnaissant le fait que cet argument n'est pas écouté et préfère axer sa réflexion sur un élément écouté : l'enclavement et la dépendance automobile que créent ces choix.

Et derrière ce discours qui ressemble presque à un résumé de situation de convention ORU, on entend aussi une critique sous-jacente qui dit que nos espaces indéterminés et jugé non-sécurisé qui sont destiné à devenir déterminés par l'ORU pour être sécurisé, ben c'est pas si cool. Et jamais, je n'avais vu ça avec cet oeil, je sentais bien que c'était mauvais, cette obsession du tout-sécuritaire mais je n'aurais jamais verbalisé seule que le vrai danger était de se voir retirer tout espace public. Et comme en tant qu'internaute, je suis une partisante du Libre, là, l'argument me touche tout de suite. Au-delà, du tout-sécuritaire, c'est bien l'absence d'espaces Libres qui est grave.

Ensuite, il propose des solutions étonnantes et ambitieuses comme d'utiliser les territoires déjà urbanisés ou à urbaniser et de les dédensifier en fabriquant un réseau intermédiaire qui permettrait de créer une mixité fonctionnelle qui générerait de fait de la mixité sociale. En gros, l'idée c'est de permettre aux gens de diviser leurs parcelles pour créer de nouvelles constructions (à qui un atelier, un commerce, etc.) ; imaginons, un instant que ça soit possible à Belle-noue, imaginons, un instant, ce que pourrait devenir Belle-noue en appliquant ce genre d'idée. ça n'est pas forcément la solution pour nos quartiers mais, ça peut l'être pour d'autres.
Et surtout, ce monsieur dit une chose essentielle : " Je ne parle pas beaucoup de mixité sociale parce que j'ai peu d'illusions en la matière, mais si elle est préservée, ce sera d'abord grâce à la mixité fonctionnelle."
Et là, on repense à notre centre commerciale, au fait, qu'on demande tous que ça soit d'abord la priorité de l'ORU, que sans commerce, le quartier ne vivra jamais et là, je le tiens de la bouche d'un grand monsieur : sans commerce, pas de mixité sociale !

Et puis, il parle des éco-quartiers et ça aussi, ça nous concerne puisque la voie d'accès au futur éco-quartier de la ville passe précisément par le notre de quartier. Il explique qu'il faut du lien entre les quartiers et surtout il dit que :
 " Il ne faut pas que les normes environnementales atteintes par certains bâtiments camouflent une détérioration générale des conditions de vie ou de ville. "
Et ça, on a presque envie de le graver en lettres d'or sur nos immeubles.

mardi 16 décembre 2008

Relancer l'ANRU

Après nous avoir annoncé un rab de 200 millions d'euros de crédits supplémentaires pour l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), en fait, c'est 350 millions d'euros encore en plus qui ont été annoncé par François Fillon, hier.

source : http://www.france-info.com/spip.php?article225924&theme=69&sous_theme=69

lundi 15 décembre 2008

résidentialisation et mixité sociale

Donc comme on l'a déjà dit, je suis super mal résidentialisée puisque mon chez-moi s'étend bien au-delà de mon immeuble pour englober une bonne partie du quartier : de l'agence du bailleur jusqu'à la piscine d'un côté, du bout du parking jusqu'à l'avenue Middelkerke de l'autre côté.
Les architectes du projet de parc nous ont déjà expliqué que c'était un peu normal, parce que justement ce qu'on appelle maintenant des espaces indéterminés avaient été conçu, à l'origine, pour être des espaces à s'approprier collectivement.
Bon, ceci dit une mauvaise résidentialisation, ça s'attrape pas comme ça non plus, c'est un mal qui ronge sur des années, au début le chez-soi s'approprie peu à peu le pallier pour ronger, peu à peu, tout l'étage et finir par englober tout l'immeuble, tout le square et enfin une bonne partie du quartier.
En gros, y'a comme une corelation très importante entre le temps passé dans un quartier et son appropriation (et donc la résidentialisation) : plus on reste longtemps, plus on a tendance à trop être résidentialisé.
ça m'a sauté aux yeux en croisant une de nos étudiantes des studios à mixité sociale qui expliquait à la gardienne que les ouvriers des rénovations laissaient tout ouvert le week-end et que ça lui faisait peur à cause des squatters. Manifestement par sa façon de se tenir un peu vôutée dans le couloir, elle se sentait absolument pas chez-elle dans le couloir de son immeuble... et puis surtout, sa façon de penser que des squatters pourraient s'installer dans l'immeuble, laisse à penser que pour elle l'immeuble est un espace indéterminé qu'elle ne s'est pas approprié sinon elle penserait même pas que quelqu'un puisse s'installer dans son chez-soi.
Moi par exemple avec toutes ces années dans un immeuble qui ne faisait que se vider, ça n'a fait qu'empirer ma mauvaise résidentialisation qui gagnait en ampleur à chaque fois que l'immeuble perdait en occupants. Et jamais, ça me viendrait à l'esprit de penser aux squatters (même si en hiver, on en a toujours un ou deux qui vient dormir dans les couloirs) comme des occupants potentiels, c'est un peu comme si je pensais possible que quelqu'un vienne s'installer dans mon salon.

Et en la regardant parler à la gardienne et surtout en l'entendant dire des choses invraisemblables, de mon point de vue, j'ai touché du doigt cette fameuse mixité sociale qu'elle incarne et il a bien fallu se rendre à l'évidence et se dire qu'elle existait vraiment dans mon immeuble. Dans le sens où, l'univers de cette étudiante bien résidentialisée qui a peur des squatters est à cent lieue de mon univers trop résidentialisé où les squatters ne sont que d'anciens habitants à la recherche d'un refuge pour la nuit.

dimanche 14 décembre 2008

suite de news

On en avait parlé y'a un bon bout de temps et après, pas d'autres nouvelles...
Et voilà que dans le billet d'humeur d'Epernay, le journal de décembre 2008 (page 3, n°76), on peut lire :
La ville d'Epernay sera encore bénéficiaire, en 2009, de la dotation de solidarité urbaine.
Bon, ben un an de gagné comme dirait l'autre, mais même le maire en appelle à la vigilance pour les années suivantes...

Mais le plus intéressant dans cette revue se trouve en page 21 dans la Libre expression du groupe de la majorité qui, concernant le budget 2009 de la ville, annonce :
Par ailleurs, débutera la réalisation d'un parc urbain sur le quartier de Bernon [...]

A suivre donc...

samedi 13 décembre 2008

feu domestique

ça a fait les gorges chaudes du quotidien local à cause d'une sombre histoire de voisinage qui n'avait pourtant rien à voir.



Alors encore une fois, plutôt que de m'étendre sur le glauque, j'ai envie de prévention (attention, je me limite aux logements collectifs comme ceux de notre quartier).

Source : INPES : Campagne nationale de prévention des incendies domestiques 2004

En France, un incendie domestique a lieu toutes les deux minutes. 10 000 personnes en sont victimes chaque année et 460 en meurent.
Dans un incendie, la propagation des fumées précède toujours celles des flammes. Or, si les fumées peuvent avertir de l'existence d’un incendie, leur toxicité les rend responsables de 80 % des décès des victimes d'incendies domestiques.

Prévention des incendies domestiques :
Généralités :
  • Une installation électrique saine, sans surcharge des circuits sur une même prise.
  • Vérifier le tuyau de gaz tous les ans.
  • Pas de stockage inutile de combustibles (cartons, papiers) et de produits inflammables (alcool, essence) surtout à proximité des sources de chaleur.
  • Ne pas laisser branchés les appareils électroménagers qui sont inutilisés.

Dans la cuisine :
  • Attention à l'huile sur le feu, au grille-pain, etc. ainsi qu'à tout appareil électrique.
  • Ne jamais laisser de casseroles, de poêles ou de plats sur le feu sans surveillance.

Dans la chambre :
  • Ne jamais fumer au lit.

Avec les enfants :
  • Ne pas laisser les enfants jouer avec des flammes nues (allumettes, briquet, bougies).

Les bons comportements face au feu :
  • Appeler un numéro d'urgence : 18 - sapeurs-pompiers / 112 - appel d'urgence européen
  • Ne jamais lutter seul contre le feu sans avoir appelé les secours.
  • Ne pas prendre l'ascenseur, ne pas braver la fumée.
  • En cas de fumée ramper sur le sol et se couvrir la bouche avec un linge humide pour mieux respirer.

Incendie chez vous :
  • Fermer la porte de la pièce en feu et la porte d'entrée et ne rien emporter.
  • Sortir si on est près de la sortie ou au moins aller à un étage inférieur au feu.

Incendie à un étage inférieur ou sur le même palier :
  • Fermer les portes et les arroser pour les humidifier. Colmater les dessous de portes avec des linges mouillés.
  • Rester sur place et manifester sa présence aux fenêtres pour être vu par les secours.

vendredi 12 décembre 2008

putain 2 ans...

voilà, c'était il y a 2 ans, j'ouvrais ce blog.
Depuis il reçoit entre 20 et 40 visites journalières mais surtout il est devenu une sorte d'énorme archive sur la vie dans un quartier, et dans le nôtre en particulier : 530 post pour 2225 photos réparties sur rien de moins que trois comptes (dont un de saturé) et 6 vidéos.

Pour les fans de chiffres, je suis allé sur mon hébergeur de statistiques (activé que depuis le 09-06-07, ben oui je suis pas fan des chiffres alors j'y avais pas pensé avant...)
9 613 visites (dont 8 819 identifiées comme venant de France) pour 18 692 pages vues avec une moyenne de 1,94 pages vues en moyenne.
Le post le plus lu : déconstruction et grignotage de mai 2007
Le 5 premiers mot-clés (sur 1 570) générant du traffic sur le blog :
1. oreur
2. le petit journal de l'oreur
3. quartiers.blogspot.com
4. oru epernay
5. journal de l'oreur

Quel bilan tirer de ces 2 années ?
Amusante question à un moment où le hasard fait coïncider l'anniversaire de ce blog avec plusieurs remarques qui viseraient à qualifier ce blog d'exemple...
Et voilà qui me laisse perplexe... que les copains de la coordination anti-démolition voit dans ce blog, un exemple, passe encore, on défend les même avis critiques sur la politique de la ville locale, on défend le droit aux habitants à se prendre à charge et à être directement impliqué dans les choix. Bon même si parfois je regrette que la coordination ne s'arrête qu'au côté démolition quand il y a tant de quartiers où elles ont déjà eu lieues et qu'il faudrait simplement défendre les habitants encore sur place pour obtenir des indemnités quand aux nuisances ou une baisse de la taxe d'habitation enfin n'importe quel geste significatif reconnaissant les nuisances que subissent ceux qui habitent une ORU. Bref, je m'égare.
Que la coordination, avec qui, j'ai de vrais affinités d'esprit présente mon blog comme une initiative positive à même d'influer une ORU, je peux comprendre.
Mais découvrir que même les institutionels citent ce blog comme une sorte d'exemple de prise en charge citoyenne de l'habitant (pile-poil un des but des ORU), ben ça me fait presque mal...
D'un coup me voilà du côté des "méchants" : 
je ne suis pas un résultat de l'ORU, j'en suis sa conséquence ;
je ne suis pas une prise en charge citoyenne de l'habitant, je suis la voix des habitants-otages des ORU ;
je ne m'approprie pas mon ORU, je veille à ce que d'autres (au hasard la foncière) ne se l'approprient pas ;
je ne suis pas acteur, je suis victime.

A l'heure d'aujourd'hui, 2 ans après le début de ce blog, 2 ans et demi après la première machine dans le square, je reste encore bien plus nostalgique de ce que l'ORU nous a pris, que je ne me languis d'un plan 3D d'architecte dont l'état n'a seulement pas signé les financements...
Bref, que je représente pour les institutionels une sorte d'exemple, soit admettons mais mon moteur est celui de l'injustice et de la colère, pas celui de l'implication citoyenne.
Nous avons été dépossèdé de nos quartier par des plans décidés en haut-lieu par des personnes n'ayant pas passé plus d'une demi-journée (souvenons de la visite-éclair de Nelly Olin sur le quartier pour la signature de la convention) dans nos quartier et qui ont décidé sur des motivations essentiellement sécuritaires de détruire des lieux qui nous servaient de repères. 

jeudi 11 décembre 2008

des p'tits sioux pour l'ANRU

The Associated Press - 04/12/2008 à 13:34
Le programme de rénovation urbaine engagé en 2003 pour les banlieues va par ailleurs être relancé. Six cents millions d'euros de travaux qui étaient programmés pour les années suivantes seront anticipés en 2009. Ils seront financés par 200 millions d'euros de crédits supplémentaires pour l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).

source : http://www.latribune.fr/depeches/associated-press/logement-doublement-du-pret-a-taux-zero-et-financement-de-100.000-logements.html


mercredi 10 décembre 2008

il a neigé, c'est zoli !


ça n'a pas empêché les gars de chez cardem de bosser (ils retiraient le bitume qui servait d'entrée au chantier).

Et de nuit,

ça rendrait presque le chantier sympathique (enfin, pas si laid, quoi).

mardi 9 décembre 2008

manège de chantier

Ils sont venus et ont réouvert une tranchée dans le chantier,
manifestement pour mettre à jour une canalisation et y ajouter un regard.


Et ils ont rebouchés et sont repartis.

lundi 8 décembre 2008

comme quoi tout avance

On en avait parlé début octobre, de cette histoire de pente dénivellée pour les poubelles et pas pour les gens.
Et bien la semaine dernière, ils sont venus en installer une sur les deux promises.

dimanche 7 décembre 2008

déco de noël

Les enfants du quartier qui vont à la MPT, ont pu participer à des ateliers de fabrication de décorations de noël.
Samedi, ils ont commencé à les installer dans le quartier.


La même chose en vidéo :

samedi 6 décembre 2008

de l'art de s'approprier l'ORU

C'est en lisant le rapport du CES que j'ai y pensé et que je me suis dis que je n'en avais jamais parlé alors que pourtant c'est facturé avec notre ORU.

Dans le rapport du CES, page 60, ils disent :
Certains quartiers en rénovation font déjà l’objet de dégradations.
Le sociologue Michel Bonetti a observé des dégradations sur plusieurs sites emblématiques de la rénovation urbaine, dès l’achèvement des opérations.
« Dégradations dans les halls fraîchement réhabilités, des trous dans les grillages des nouvelles clôtures, voire leur arrachement pur et simple, la saleté persistante des abords des immeubles, la prolifération des encombrants et des détritus, l’apparition de nouveaux cheminements à travers les haies ou les espaces verts, le stationnement sauvage et l’accumulation d’épaves dans les parkings récemment réaménagés... La multiplication de ces dégradations et leur accumulation au fils du temps finira au bout de quelques années par recréer un univers paupérisé ».
Et ça m'y a fait penser au fameux terrain de foot à côté du gymnase Beethoven. Rénové dès les premières heures de l'ORU à la demande des "jeunes" nous a-t-on dit, avec pelouse artificielle à la place de l'authentique pelouse un peu pelée qui y était ; spot pour éclairage de nuit et barrières...

ça nous avait tous étonné parce qu'il était loin d'être inutilisable ce terrain de foot et d'ailleurs, il a toujours été régulièrement fréquenté. Mais bon, puisqu'ils le rénovaient, on pensait qu'il devait y avoir une bonne raison. On avait juste une vague sensation de gâchis mais c'est un sentiment d'incompréhension qui existe souvent entre les gens du quartier et les décisions de la mairie.
Et puis au bout d'à peine 15 jours de travaux, il a été fini.
Je n'en ai pas parlé dans mon blog parce que même si cette rénovation est facturée par dans notre ORU, ce terrain de foot ne fait pas parti du quartier dans mon esprit. Il est trop loin des immeubles tant en distance que physiquement (séparé par le creux de la piscine, les grillages de la piscine, une route et un gymnase) ou même dans sa situation.

Je m'explique notre quartier est au sommet d'une butte dans une construction vaguement pyramidale qui peut faire l'effet d'un château-fort, couplé à nos passages traversants que l'on assimiler à des souterrains. Nos squares ont tous une configuration un peu fermée, au moins d'un côté comme pour se protéger en s'adossant à une falaise. Du coup, aussi étonnant que ça puisse paraître mon quartier dégage un sentiment de sécurité, chaque lieu permet une protection relative dans ces apparences de cul de sac mais permet aussi une fuite discrète avec les traversantes.
Et ce fameux terrain de foot ne répond pas à cette situation propre au quartier, il est placé complètement à découvert, pas de protection, pas de fuite discrète...
A la limite, les terrains du Talweg répondent plus au quartier avec leur situation en contrebas, contre la pente qui offre une protection similaire à celle des immeubles.

Bref, ce terrain de foot c'est un de ces fameux lieux indéterminés qui n'appartient à personne et qui n'est pas identifié comme appartenant à un quartier ou à un autre.
Du coup, quelques jours après la fin de sa rénovation, il commençait à être détérioré, les barrières ont été arrachées une par une, les portes aussi...


Et voilà, l'exemple frappant de ce que décrit le CES.

jeudi 4 décembre 2008

bernon-village, fini les travaux

On se souvient de ça :


Rien de tel qu'un petit avant-après pour voir le résultat des travaux.
Avant.

Après.


Avant.

Après.


Avant.

Après.


Et une pour le plaisir, parce que quand on connait ce quartier, c'est étonnant d'y prendre des photos qui transpirent un tel ordre.

mercredi 3 décembre 2008

encore un rapport

Avec la fin d'année, ils fleurissent de partout, un peu comme les illuminations de noël. Cette fois, il s'agit du rapport annuel (2008) de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS).
Attention, il concerne l'année 2007 même si il a été publié en 2008.

Ma source est la synthèse de ce rapport (le rapport originel fait 228 pages qui je n'ai pas eu le courage de lire) : http://www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/Synthese_cle5ed71b.pdf

page 3 : les revenus des habitants.
En 2005, le revenu fiscal moyen – qui n’intègre pas les prestations sociales non imposables – par unité de consommation s’élève à 11 407 euros dans les Zus, 20 170 euros dans l’ensemble des unités urbaines ayant une Zus et 19 248 euros en France métropolitaine.
[...] Les disparités entre Zus en matière de revenus sont importantes ; ainsi dans les Zus classées en quartiers de priorité 1 dans les Cucs, le revenu fiscal moyen par unité de consommation est inférieur de 40% à celui des Zus classées en priorité 3 .
[...] La part des ménages non imposés y est de 53%, contre 35% et 37% respectivement dans leurs unités urbaines et au niveau national.
[...] Enfin, les Zus se caractérisent également par une sur-représentation des allocataires des CAF. Alors que ces quartiers ne représentaient que 7% des ménages au recensement de 1999, ils rassemblent 10% des allocataires CAF métropolitains à la fin de l’année 2006. 
[...] Dans ces quartiers, un allocataire CAF sur trois perçoit un de ces minima sociaux contre un sur cinq en France métropolitaine ou dans les unités urbaines abritant ces quartiers.

page 4 : L'habitat.
Je vous fais grâce des mentions à l'avancement du PNRU, largement détaillé dans le rapport du CES.
L’Enquête nationale Logement 2006 donne des informations précieuses sur les conditions de
logement en Zus. La comparaison avec l’enquête précédente, datant de 2002, permet d’évaluer
l’évolution de ces conditions. Le nombre d’habitants par unité de surface est plus élevé en Zus
que hors Zus, reflétant la présence accrue de logements surpeuplés, mais ces situations tendent
à se faire moins fréquentes.

page 4 : La santé.
La densité de médecins est deux fois moindre en Zus qu’en France métropolitaine, et même
trois fois moindre que celle dans les unités urbaines qui les abritent.
A coupler avec le titre sur les revenus qui parle de la CMU : En 2006, la Couverture maladie universelle complémentaire bénéficie, dans les Zus, à un peu plus d’un assuré ou ayant droit sur cinq, soit une couverture 2,4 fois plus élevée que dans les unités urbaines où se situent ces quartiers. A l’instar de ce qui était observé dans le cadre des revenus, les disparités entre Zus sont également importantes ; le taux de couverture du dispositif est ainsi divisé par deux entre les Zus de priorité 1 dans les Cucs et celles de priorité 3.

Et vraiment j'aime bien quand c'est des institutionels qui disent ce que je dis, ça me prouve que je délire pas.

mardi 2 décembre 2008

impossible de ne pas en parler

Extraits de la synthèse du sondage Ipsos sur l'évaluation de la fracture numérique dans les quartiers sensibles traités par l'ANRU (novembre 2008).

Selon ce sondage, les taux d'équipement informatique des ménages en ZUS (63 %) et celui de la moyenne de la population française (70 %) relèvent de peu d'écart par contre les ménages en ZUS sont moins équipés en périphériques et plus équipés en consoles de jeux ou téléphonie portable.

La proportion de ménages utilisant internet est identique (60 %) mais les ménages en ZUS se connectent moins fréquemment (37% se connectent une fois par jour contre 47% dans le reste de la population) et dénoncent la contrainte économique (59%) pour expliquer leur absence de connexion à domicile, ils sont d'ailleurs nettement plus nombreux (27% contre 9% dans le reste de la population) à utiliser des accès publics à internet (lieux plus présents dans ces quartiers). Et effectivement, on a un taxiphone avec connection web sur le quartier alors qu'on a pas de laverie...

L'usage du net diffère aussi, son usage est plus orienté sur les loisirs en ZUS (musique, film, etc.) alors que dans le reste de la population, il sert surtout à un usage économique (achat, consultation de solde bancaire).

D'une manière générale, le public traditionnellement éloigné des nouveaux médias (femme, plus de 60 ans) l'est encore plus en ZUS.

source : http://i.ville.gouv.fr/divbib/doc/Synthese_sondage_fracture_numerique_ZUS.pdf

lundi 1 décembre 2008

de la rumeur à la réalité

Souvenons nous de cette histoire de tuyaux qui apparaissaient et que la rumeur attribuait aux nouveaux compteurs d'eau.
(photo des vieux (actuels) compteurs)

Et bien la semaine dernière, on a reçu un courrier collectif du bailleur à ce propos et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on y met pas les formes pour informer les locataires sur un changement aussi essentiel que la facturation d'eau...
Sans parler des tournures peut-être maladroites du courrier : "Si vous refusiez l'accès de VEOLIA à votre logement, votre accès à l'eau froide pourrait être coupé."
Tournure maladroite que cette menace implicite et surtout c'est assez étonnante quand on sait que selon l'article 3 du décret 2002-120 du 30 janvier 2002, un logement décent doit comporter une installation d'alimentation en eau potable assurant à l'intérieur du logement la distribution avec une pression et un débit suffisants pour l'utilisation normale de ses locataires.

Bref, selon le courrier en question, on apprend donc que le changement des compteurs d'eau est prévu pour décembre (2008 s'entend) concernant les 4 Liszt, 1 et 3 Luly et 1 Delibes.
Nul ne saura nous expliquer pourquoi ceux-là et pas les autres...
Enfin, le courrier lève le mystère de l'eau chaude impropre à la consommation (même refroidie) en expliquant que l'eau chaude du robinet contient naturellement des bactéries succeptibles de la rendre impropre à la consommation.
Et contrairement à ce qu'on nous avait annoncé, l'accent est plutôt mis sur le côté sanitaire de la consommation de cette eau chaude (en cas de coupure d'eau froide) alors qu'il est pourtant dommage d'occulter le surcoût en rappel de charge que cela pourrait générer et dont l'argument financier pourrait peut-être mieux toucher certains ménages.

Bref, sur mon pallier les travaux ont commencés jeudi pour se concentrer principalement sur l'appartement d'en-face (innocupé) mais les trous et les pré-installations pour mon appartement ont déjà fait leur apparition au début du week-end. 







A suivre...