mardi 30 septembre 2008

Fin de chantier

Bon, outre le fait que les gars ont pratiquement fini le boulot, y'a aussi des indices qui trompent pas.
Genre quand les baraques de chantier sont emmenées ailleurs.
Avant avec les baraques.
chantier
Maintenant.

lundi 29 septembre 2008

gag

On aurait du nous remettre le chauffage vendredi. Sauf que y'a eu un problème technique...
hé, vi... un truc quand même digne d'un Gaston Lagaffe du bâtiment.

On reprend pour ceux qui n'ont pas suivi, ORU et mesures environementales aidants, on nous change le réseau de chauffage urbain ET les radiateurs sur site occupé - comprendre avec les gens dedans les habitations.
Mais bon, y'a rien que 272 logements à rééquiper en radiateurs alors ça fait du boulot et on savait que tout ne serait pas fini pour l'hiver.
Jeudi, les gars du chauffage faisaient une sorte de répétition générale de la remise en route du chauffage dans notre immeuble à radiateurs neufs.
On les a vu à loisir arpenter les étages en grommelant quelque chose à propos d'une perte de pression et d'une supposée fuite. Ils sont même repassé chez tout le monde pour chercher la fameuse fuite.
Alors forcément, on pensait que tout était prêt pour le D-day, sauf que vendredi...
Au premier étage, y'avait un appartement inoccupé dont les radiateurs avaient été enlevé mais pas remis et pas d'occupant pour le signaler...
Je vous laisse imaginer les dégâts quand les gars ont remis le circuit d'eau... c'est simple, il pleuvait dans la toute nouvelle loge de notre toute nouvelle gardienne juste en dessous...

dimanche 28 septembre 2008

balade dans le temps du dimanche

toujours grâce à des archives de TCB. Cette fois, c'est en été 1996 que l'on retourne.

La place noire ou dalle Debussy, détruite en première phase de notre ORU soit en été 2007.
A une époque où les dessins n'étaient pas délavés par l'usure du temps.

A une époque où il subsistait encore des commerçants de l'époque où Banlieue 89 annonçait une belle place gaie, accueillante et vivante.
Côté pile.

Côté face.

Les jeux mis en place sur l'espace des démolitions de Banlieue 89 - disparus depuis en première phase d'ORU.

Et voilà, typiquement le genre de lieu sécurisant et gai que l'ORU nous a volé en détruisant la dalle Debussy...
Et quelque part, ces images sont douloureuses pour ceux qui vivent ici.

Le square Weber, détruit cet été.


Le square Debussy et sa traversante vers l'avenue Middelkerke, détruits en première phase de notre ORU soit en été 2007.

Traversante qui nous évitait de devoir contourner l'espace de deux squares comme c'est actuellement le cas avec le chantier qui occupe ces deux squares désormais détruits.

L'ancienne agence du bailleur, aujourd'hui détruite et relocalisée au 4, Liszt.

Dont on ne répétera jamais assez que les travaux de démménagement/emménagement étaient inclus dans l'ORU.

Une belle vue générale d'une bonne partie des immeubles détruits.


Et enfin, un film à propos des fameuses démolitions de Balieue 89, toujours par TCB.

mercredi 24 septembre 2008

changer les entrées de sens

Ce qui rend les gens septiques, c'est l'expérience.
Alors quand on parle d'un square précis et que l'ORU nous explique que les problèmes de ce square vont être résolu en inversant des entrées d'immeubles, on pense à ces images-là, et on est pour le moins septiques.



Parce que si comme le dit le maire, c'est tout-à-fait possible (et pour cause vu que Banlieue 89 avait déjà eu l'idée de le faire), on sait aussi que c'est pas forcément du meilleur résultat.
Genre côté où l'immeuble s'ouvrait avant...

J'aime bien celle-là, avec la mention à un gardien face à un cul-de-sac, c'est presque poétique.

Donc l'idée est d'inverser les entrées d'un square pour que presque plus d'entrée ne donnent sur le square. La même chose a été faite avec Banlieue 89, on a un square sur lequel il n'existe plus qu'une entrée, ça fait toujours bizarre ce grand square pour un immeuble...

Et d'un coup, on se demande ce qui a bien pu motiver de changer de sens des entrées à l'époque... La même chose que pour l'ORU ?...

mardi 23 septembre 2008

avant/après

Avant , 15-05-2007.


Maintenant, 21-09-2008.

On reconnait encore l'éclairage en cylindre rond vert foncé au premier plan comme repère.

lundi 22 septembre 2008

vendange


De l'ironie d'un quartier construit au pied du vignoble le plus prestigieux de France.

dimanche 21 septembre 2008

bernon en d'autres temps

Un petit voyage dans le temps grâce à TCB.

Avenue Middelkerke/Place Fada'n'Gourma, jour de marché.

L'ancienne friche de la supérette en passe de devenir la salle polyvalente.

Square Massenet.

Square Delisbes.

Square Weber (n'existe plus).

La fameuse place noire, vue de la rue (n'existe plus).

Source : http://tcb51.blogspot.com/2008/09/flash-back-bernon.html (Copyright TBC)

samedi 20 septembre 2008

MPT avancement

Le toit se ferme.

ça se poursuit gentiment,
avec la mise en place de ce qui ressemble fortement à une citerne d'eau (certainement La citerne d'eau qui a tellement fait parlée d'elle).

vendredi 19 septembre 2008

vigilance

Alors voilà, le projet est posé, tout va bien dans le meilleur des mondes, encore quelques années de travaux et le quartier sera idéal.
Oui mais... sans vouloir paraître rabat-joie, des zolis plans d'architectes sur le futur devenir du quartier, on en a déjà vu tout comme on a déjà vu ce que ça pouvait donner dans la réalité.
Exemple.
Schéma des rénovations projetées lors du plan Banlieue 89.

Le même lieu presque 20 ans plus tard.

On constate sans peine que la piscine n'a jamais été couverte,
que ni les toits, ni les terrasses n'ont pas été végétalisés
et que sur les différents éléments en bleu foncé rajoutés pour changer la perspective des immeubles peu ont été finalement adoptés et étaient vert foncé en fait.
D'ailleurs, les voilà, les fameux éléments vert foncé qui devaient changer la perspective des immeubles et l'image du quartier en même temps.




Quand aux autres schémas de Banlieue 89, ils figurent des lieux qui n'existent plus, c'est dire la pérennité de ce type de rénovations, parfois...
Donc, oui, nous resterons vigilants et attentifs à la suite de notre ORU.

Une news à suivre

L’AMGVF craint une baisse des communes éligibles en 2009 à la dotation de solidarité urbaine
18/09/2008
Le gouvernement envisage de réduire d'un tiers le nombre de communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) en supprimant le critère des logements sociaux, a affirmé le 17 septembre l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) dans un communiqué.
Selon les simulations de l'association, "238 communes seraient ainsi exclues de la DSU et verraient donc leur dotation réduite de moitié en 2009 et supprimée totalement en 2010". La DSU vise à améliorer les conditions de vie dans les communes urbaines dont les ressources sont insuffisantes au regard de leurs charges et bénéficie particulièrement aux grandes villes qui comptent une zone urbaine sensible (ZUS) sur leur territoire. En 2008, elle devrait dépasser le milliard d'euros.
Pour l'AMGVF, le projet de réforme sur la DSU qu'envisage le gouvernement dans le projet de loi de finances 2009, s'inscrivant dans un "contexte général de réduction des concours de l'Etat aux collectivités locales", est "inacceptable". Son président, le député-maire de Grenoble Michel Destot (PS), a estimé que "ce projet de réforme de la DSU est effectué en dépit du bon sens au regard des critères qui excluent de fait des communes confrontées à des difficultés socio-urbaines".
Parmi les 238 villes exclues de la DSU, l'AMGVF cite Aix-les-Bains, Ajaccio, Bayonne, Bègles, Bourg-en-Bresse, Brive-la-Gaillarde, Cahors, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Cholet, Clermont-Ferrand, Conflans-Sainte-Honorine, Créteil, Dax, Dijon, Dunkerque, Epernay, Foix, Grenoble, Langres, Laval, Limoges, Le Mans, Montbéliard, Nancy, Nantes, Niort, Orléans, Pontarlier, Pontoise, Quimper, La Rochelle, Rouen, Saint-Nazaire, Senlis, Thionville, Toulouse ou Tours.

source : La gazette des communes

mercredi 17 septembre 2008

fissure

ça commence avec une sorte de pli sur le papier peint,
sauf que quand on regarde en dessous, on trouve une fissure.
Nous sommes nombreux à en avoir trouver chez nous depuis la mise en oeuvre des différents travaux qui animent notre quartier. Et il paraît que cela faisait parti des inquiétudes du bailleur pour les immeubles proches des démolitions (et pour cause le nôtre était carrément contre).

Selon les professionnels, il y aurait deux genres de fissures :
- la micro-fissure : moins de 2 mm
- la fissure (aussi dite lézarde): plus de 2 mm
On nous dit aussi qu'il est important d'observer l'évolution de la fissure et que tant qu'elle s'agrandit elle n'est pas inquiétante. Ce qui serait gênant c'est que l'amplitude de l'écartement varie.
Pour vérifier l'écartement de la fissure, deux solutions sont proposées :
- une calle dans la fissure
- un fil à peine tenu par des punaises de chaque côté de la fissure.

Chez moi, j'ai de la micro-fissure et de la fissure sur plusieurs murs dont un où la lézarde parcourt le mur de haut en bas et même si c'est qu'un mur en placo c'est pas rassurant...

mardi 16 septembre 2008

présentation publique du projet

Alors, hier soir, se tenait la réunion publique visant à présenter le projet définitif.
Un premier rendez-vous était fixé à 18h30 pour les participants aux ateliers urbains avec présentation du projet définitif via une animation en 3D.
Dans laquelle sont résumées toutes les différentes phases de travaux passées, en cours ou à venir.
Puis l'architecte (Mr Thomassin) nous a présenté les éléments structurants de son projet et un échange s'est instauré pour débattre du projet.
A 19h30, c'était la présentation publique avec visionnage du film réalisé par les ateliers pour enfants de TCB et visionnage du film 3D.
Différentes éléments sont à retenir de ces présentations.
D'abord et avant tout, le projet en lui-même comprenant 3 éléments dit structurants qui sont :
  1. La création d'un parc urbain sur l'emprise des démolitions afin de constituer un "cœur de quartier" sur l'espace libéré par les démolitions dont l'idée sous-jacente est de faire entrer la nature dans les structures minérales des immeubles comme une sorte de continuation des vignes.
  2. La remise en cause de l'avenue Middelkerke telle qu'elle existe actuellement afin qu'elle ne soit plus une scission entre Bernon bas et Bernon haut mais plutôt une liaison grâce à une esplanade en cœur de quartier. La création de nouveaux bâtiments permettant de mieux dessiner l'avenue en entrée de quartier (côté MPT) et de l'habiller. Et la mise en place d'un véritable centre commercial en complétant les commerces avec un linéaire en face de ceux existants.
  3. L'ouverture d'une voie nord-sud qui traverse Bernon bas et Bernon haut et dont le but est de casser l'effet un seul immeuble. Cet effet "un seul immeuble" est notamment extrèmement visible actuellement sur Bernon bas où il suffit de se mettre à un point et de faire le tour du quartier en suivant la ligne des immeubles pour revenir à son point de départ sans avoir jamais cessé de suivre des immeubles. Voie qui permet aussi d'ouvrir le quartier sur la ville et de revoir les accès dans les squares (en inversant les accès aux immeubles - ce qui méritera une note annexe).
L'architecte a précisé sa vision du quartier en expliquant que leur vision du quartier avait évoluée avec les contacts avec les habitants. Et si au début, ils pensaient solutionner le problème en injectant de nouveaux éléments (rappelons-nous de l'équipement tertiaire dédié à l'ensemble des sparnaciens dont notre convention fait état.) ; ils ont finalement décidé que la requalification du quartier doit s'appuyer sur les spécificités du quartier. Il a reconnu l'impact de la concertation avec les habitants sur son projet expliquant que quelque part, il ne désirait pas refaire les erreurs faites par les concepteurs du quartier (agence ANPAR) dont les intentions, certainement louables, ont abouties au fiasco actuel et que dans ce sens, l'écoute des habitants était nécessaire pour ne pas arriver avec des idées toutes faites.

Ensuite concernant le suivi du projet, le maire a largement laissé entendre qu'il comptait continuer la collaboration avec le cabinet ville ouverte afin de poursuivre le suivi du projet par les habitants.

Concernant le projet en lui-même, on nous annonce que les travaux débuteront en 2009 et qu'ils apparaîtront au budget 2009 de la mairie, sans doute avec la mise en œuvre du parc urbain dans un premier temps. Le calendrier n'en est encore qu'à la phase d'étude mais on nous parle déjà de terme à 4 ou 5 ans. Et quand on a déjà 2 ans de travaux derrière soi, c'est super déprimant...

Concernant la réhabilitation des bâtiments qui s'effectue en parallèle, le président de l'office logeur a répété son engagement à réhabiliter le quartier dans les 5 ans à venir et nous avons pu connaître le découpage prévu.
1 - les 272 en briques (Bernon haut-est)
2 - les 147 restants sur Bernon haut (comprendre Bernon haut-ouest)
3 - les 187 en vis-à-vis des 272 (Bernon bas-est)
4 - les 222 restants (Bernon bas-ouest)

Pour finir, on remarquera qu'à ce stade du projet, il ne s'agit encore que d'un projet et que des projets, le quartier en a déjà vu pleins (pour mémoire souvenons-nous des croquis de Banlieue 89) et que parfois, la réalité est bien différente du zoli dessin fait par les architectes. A cela, on nous répondra que le projet est chiffré à 9 millions d'euros et qu'il est inclus dans l'ORU (sans doute le fameux avenant fantôme...) et qu'il n'existe aucun doute sur sa pérennité, précisant que si on investit 60 millions d'euros dans un quartier (somme totale des rénovations en cours à l'heure d'aujourd'hui) on parle de durée dans le temps sur 20 ou 30 ans.

La même chose dans la presse locale.