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lundi 15 juin 2009

trop résidentialisé !

On avait déjà abordé le sujet via les ateliers urbains. La résidentialisation permet de savoir où commence son chez soi et de ne pas "trop" se résidentialiser en considérant le square, le parking et l'immeuble comme son "chez-soi". J'avais alors découvert combien j'étais "mal résidentialisée". Mais en fait, je suis pas seule puisque certains résidentialise jusqu'au vide-ordure collectif et tout compte fait est-ce vraiment plus mal ?
C'est le plus beau vide-ordure du quartier.

samedi 6 juin 2009

résidentialisation

Un des must de l'ORU, pour que le quartier soit accueillant, qu'on s'y sente bien et qu'il change enfin d'image - comprendre qu'on arrête de parler de la "zup".
Le truc c'est que quand on voit l'intérieur de certains immeubles et les bricolages successifs - sur la photo rien que 4 sortes de carrelage... - on se dit qu'on part de loin quand même...

mardi 19 mai 2009

de nouveau connectée

Retour sur la planète web pour de "nouvelles aventures" : A ne pas manquer, le retour du changement des radiateurs avec en guest un radiateur de 1m80 dont on se demande si il tiendra dans l'ascenseur... prévu à partir du 15-05, selon un mot aux ascenseurs.

A noter, le nettoyage des toits avec ratissage des cailloux pour retirer les herbes folles qui y poussent parfois - très intéressant pour qui comme moi habite désormais sous les toits.


A noter aussi, le début de la mise en place des nouvelles fenêtres qui feront l'objet d'un post entier en préambule (parce que c'est une histoire qui risque d'être longue et à épisode).

Enfin, il est toujours bon de préciser que je risque de parler souvent d'hygiène ou de cafards, puisque j'ai démménagé dans l'immeuble aux cafards dont nous avons rencontré le premier représentant ce midi... Malgré la mise en place de pièges avant même les meubles, la guerre semble perdue d'avance...

Mais ce premier post parlera d'abord de "parcours résidentiel" puis de résidentialisation.
Le parcours résidentiel c'est la route tracée pour tout locataire digne de ce nom, cela permet de "mixer les populations" en les renouvellant régulièrement et cela permet une mobilité sur le parc de logement qui théoriquement permet non seulement des augmentations de loyers mais surtout des rénovations/rafraichissement d'un locataire à l'autre. Bref une évolution positive du bâti via la valse des locataires et qu'importe si ceux-ci ont du lien social à préserver.
Moi, par exemple, j'ai du "lien social" sur mon quartier et mon foyer aussi, donc notre parcours résidentiel, on le voulait sur le quartier, c'est pour cela que nous sommes toujours au 272, même après un démménagement.
J'ai de la chance, je suis pratiquement à l'apogé de mon parcours résidentiel en passant d'un "faux F4" à un "vrai" F5. La prochaine fois que je démménage, ça sera parce qu'un enfant a quitté le foyer et ça sera pour plus petit (à moins de devenir "propriétaire" évidement). Et ce qui m'agace dans le "parcours résidentiel" c'est cette voie toute tracée du locataire : 
décohabitation du foyer familial => studio/F1 => installation en couple => F2 => premier enfant => F3 => deuxième enfant => F4 => etc.. => décohabitation des enfants => moins une pièce à chaque fois => retour en studio/F1 (mais avec amménagement pour personnes à mobilité réduite) => concession au cimetière.  C'est tristounet tout cela, cette voie toute tracée vers notre dernière location définitive...

Et puis je voulais aussi parler de "résidentialisation". Du fait que dans l'autre immeuble, j'étais devenue très mal résidentialisation puisque mon "chez moi" englobait pratiquement tout le square. Ceci dit, faut remettre dans le contexte d'avoir habité un immeuble au taux de remplissage avoisinant le 10%, ça doit pas aider la bonne résidentialisation que de penser qu'on est seul dans l'immeuble.
Dans ce nouvel immeuble, nous sommes à un taux normal de remplissage, comprendre que l'immeuble vit, on y croise toujours quelqu'un - ce qui était loin d'être le cas dans l'autre. Cela ne fait pas forcément plus de bruits mais cela influe sur ma résidentialisation qui s'arrête à "mon" pallier pour toucher à "mon" ascenseur mais sans seulement considérer que les escaliers sont "les miens".
Du coup, si j'ai déjà parler de la corelation entre "bonne résidentialisation" et "durée d'habitation", je pense qu'on peut ajouter le taux de remplissage de l'immeuble à l'équation.

lundi 15 décembre 2008

résidentialisation et mixité sociale

Donc comme on l'a déjà dit, je suis super mal résidentialisée puisque mon chez-moi s'étend bien au-delà de mon immeuble pour englober une bonne partie du quartier : de l'agence du bailleur jusqu'à la piscine d'un côté, du bout du parking jusqu'à l'avenue Middelkerke de l'autre côté.
Les architectes du projet de parc nous ont déjà expliqué que c'était un peu normal, parce que justement ce qu'on appelle maintenant des espaces indéterminés avaient été conçu, à l'origine, pour être des espaces à s'approprier collectivement.
Bon, ceci dit une mauvaise résidentialisation, ça s'attrape pas comme ça non plus, c'est un mal qui ronge sur des années, au début le chez-soi s'approprie peu à peu le pallier pour ronger, peu à peu, tout l'étage et finir par englober tout l'immeuble, tout le square et enfin une bonne partie du quartier.
En gros, y'a comme une corelation très importante entre le temps passé dans un quartier et son appropriation (et donc la résidentialisation) : plus on reste longtemps, plus on a tendance à trop être résidentialisé.
ça m'a sauté aux yeux en croisant une de nos étudiantes des studios à mixité sociale qui expliquait à la gardienne que les ouvriers des rénovations laissaient tout ouvert le week-end et que ça lui faisait peur à cause des squatters. Manifestement par sa façon de se tenir un peu vôutée dans le couloir, elle se sentait absolument pas chez-elle dans le couloir de son immeuble... et puis surtout, sa façon de penser que des squatters pourraient s'installer dans l'immeuble, laisse à penser que pour elle l'immeuble est un espace indéterminé qu'elle ne s'est pas approprié sinon elle penserait même pas que quelqu'un puisse s'installer dans son chez-soi.
Moi par exemple avec toutes ces années dans un immeuble qui ne faisait que se vider, ça n'a fait qu'empirer ma mauvaise résidentialisation qui gagnait en ampleur à chaque fois que l'immeuble perdait en occupants. Et jamais, ça me viendrait à l'esprit de penser aux squatters (même si en hiver, on en a toujours un ou deux qui vient dormir dans les couloirs) comme des occupants potentiels, c'est un peu comme si je pensais possible que quelqu'un vienne s'installer dans mon salon.

Et en la regardant parler à la gardienne et surtout en l'entendant dire des choses invraisemblables, de mon point de vue, j'ai touché du doigt cette fameuse mixité sociale qu'elle incarne et il a bien fallu se rendre à l'évidence et se dire qu'elle existait vraiment dans mon immeuble. Dans le sens où, l'univers de cette étudiante bien résidentialisée qui a peur des squatters est à cent lieue de mon univers trop résidentialisé où les squatters ne sont que d'anciens habitants à la recherche d'un refuge pour la nuit.

jeudi 31 janvier 2008

Leçon de résidentialisation

Bon faut pas croire mais cette histoire de résidentialisation, en fait c'est une idée qui couve depuis longtemps.
Ainsi lors des premières rénovations/réhabilitations du quartier, c'était déjà d'actualité d'où les numéros peints sur les façades des immeubles pour faciliter le repérage dans le quartier.

Et déjà à l'époque, ils ont chercher une solution pour les fameux immeubles à traversante.

Explications sur les immaubles à traversante.
Un immeuble à traversante est un immeuble qui a plusieurs adresses selon le côté par lequel on entre (un vrai casse-tête pour la résidentialisation).
Ainsi, le nôtre est donc composé du 4 Liszt : un immeuble de 11 étages avec son propre local à poubelle et ses deux ascenseurs (impair et pair) pour distribuer les étages en question.
Et du 3 Lully : un immeuble de 8 étages avec son propre local à poubelle et son escalier.
Et pour bien comprendre cela, rien ne vaut un schéma.

En rose : Les immeubles déconstruits.
En 1 : Entrée du 4 Lizst côté local à poubelle.
En 2 : Entrée du 4 Lizst côté boîtes aux lettres.
En 3 : Entrée du 3 Lully.
En rouge : la traversante qui passe sous l'immeuble pour aller d'un square à l'autre.
Manifestement, à la construction, cette traversante était comme toutes les autres, c'est-à-dire ouverte pour permettre une plus grande facilité de mobilité entre les squares.
Genre un peu comme celle-là.



Bon sauf que la nôtre de traversante, elle est spéciale puisqu'elle sert d'entrées à un immeuble via deux adresses différentes. C'est-à-dire (quand on a les vignes dans le dos) à droite l'entrée n°3 sur le plan pour le 3 square Lully et à gauche l'entrée n°2 pour le 4 square Lizst.
Mais si, c'est simple...
Alors comme il y avait 2 adresses, les architectes ont bien appliquée la règle de la résidentialisation, ils ont fait deux accès distincts en créant une séparation au milieu de la traversante.


Bon, évidement ça a pas super bien veilli, genre y'a des carreaux des les creux au départ qui devait rendre un aspect moins carcéral que l'actuel.
Pareil, côté 3 square Lully, il y avait une porte mais elle a fini par être condamnée.


Alors comme elle était condamnée, c'est le côté 4 square Lizst qui est devenu "passager", mais les mobylettes passaient dessous alors on a mis des barres pour les empêcher de passer (tout en empêchant aussi les handicapés et les poussettes de passer par là).


Vue globale (avec les vignes dans le dos).

Vue rapprochée à gauche. Entrée 4 square Lizst.

Vue rapprochée à droite. Entrée 3 square Lully.

Déjà rien que comme ça, on doute mais le mieux c'est avec la suite des explications.
Mrs les architectes ont décidés que monter 3 étages à pieds était quelque chose de raisonnable (ça dépend pour qui, aussi...), donc que le côté Lully sans ascenseur était accessible via l'escalier jusqu'au 3°.
Ainsi donc côté 3 square Lully se trouve les interphones et les boîtes aux lettres pour les appartements jusqu'au 3° étage.
Tandis que les appartements du 4° au 8° étage même si ils sont physiquement situés au 3 square Lully sont accessible via les ascenseurs du 4 square Lizst donc leurs boîtes aux lettres et leurs interphones sont côté 4 square Lizst...
C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont dû mettre des panneaux dans les étages pour aider les gens à savoir où ils étaient.

Parce qu'ils y a deux étages avec des traversantes permettant de rejoindre le 3 square Lully depuis le 4 square Lizst.

Bref, si la résidentialisation peut sembler une bonne idée ; en pratique, y'a des cas où c'est de toute façon strictement impossible.

mercredi 16 janvier 2008

Résidentialisation (atelier 3/4)

Alors ça commence par un débrief de la visite à Charleville-Mézières.
Dont la conclusion vise à dire qu'il est difficile de savoir si les habitants sont vraiment satisfait quand on en a rencontré 6... et que de toute façon, les projets sont tellement différents ne serait-ce qu'en terme de taille qu'il est difficile de les rapprocher du notre.

Ensuite séance diapositive sur le thème de la résidentialisation en prenant pour support des quartiers dont l'ORU est plus avancée afin de recueillir les impressions des participants aux différentes solutions mise en oeuvre. Les quarties concernés étaient le quartier Mare-Rouge au Havre et le quartier du Luth à Aubervilliers.
Etaient présenté :
* un exemple d'isolation extérieur (un peu comme ils vont de toute façon faire chez nous pour les blocs à nu suite aux décontructions et carrément comme ils avaient déjà fait avec les fameuses plaques amiantes lors des premiers travaux de rénovation au milieu des années 1970)
* un exemple de "greffe" (comme cela avait été fait dans le quartier de Perseigne à Alençon, quartier désormais en projet d'ORU, c'est dire comme ça marche...)
* un exemple d'entrée avec auvent et numéro (juste comme ils ont déjà fait chez nous, dans les années 1980, merci, on a vu que ça veillissait super mal...)
* des exemples sur les abords d'immeuble avec des exemples typiques de surprotection comme ce que le comité d'évaluation de l'ANRU avait dénoncé au Havre.

Un gros apparté s'est fait au cours des discussions sur la fameuse et très centrale (dans les projets ORU du moins) notion de mixité sociale où fut repris pour la n-ième fois l'exemple des pyramides (logement en co-propriété construit en même temps que notre quartier, par le même architecte juste de l'autre côté la rue) avec pour conclusion : la mixité sociale, ça ne s'impose pas.

Enfin, un passage presque obligé sur la thématique de la voiture, illustré par des exemples extrèmes de parking surprotégés ou à l'inverse de voiture presque garée sur le balcon ce qui aura évidement nettement modéré le discours des résidents-otages quand à leur propre problème de stationnement.

Et tout cela faisant, le temps file et la suite de l'atelier se tiendra donc au suivant.

Liste des ateliers :
Atelier Jeunes : 05-12-07
Atelier Visite Hors du site : 12-01-08
Coeur de quartier (atelier 1/4) : 20-11-07
Coeur de quartier (atelier 2/4) : 04-12-07
Coeur de quartier (atelier 3/4) : 22-01-08
Coeur de quartier (atelier 4/4) : 04-03-08
Résidentialisation (atelier 1/4) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/4) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/4) : 15-01-08
Résidentialisation (atelier 4/4) : 26-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/4) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/4) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/4) : ??-??-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 4/4) : ??-??-08

dimanche 13 janvier 2008

Résidentialisation

Résidentialisation de résidentiel et non résidencialisation de résidence, même si on peut comprendre la confusion.
Bon késako, on ne cesse d'en parler mais dans les faits c'est quoi ?

Selon l'ANRU, la résidentialisation c'est des travaux d'aménagement sur les espaces privés ayant pour finalité d'établir une distinction claire entre l'espace public extérieur et l'espace privé des immeubles de logements locatifs à vocation sociale, et d'en améliorer la qualité résidentielle.
Selon le premier compte-rendu de nos ATU (atelier de travail urbain), la résidentialisation consiste à donner aux immeubles le caractère et l'agrément d'une résidence, de manière à mieux identifier chez soi.
Groumph, on voit toujours mal.
Alors rien ne vaut une petite histoire pour expliquer tout cela.
Le groupe scolaire chez nous comprend une écolé élémentaire, une école maternelle et un immeuble de 3 étages à peine pour les logements de fonction.
Depuis toujours ces 3 éléments forment un tout où chacun (enfin surtout les parents d'élèves) circule à son grè parce qu'il n'existe pas de limites clairement définies entre les espaces publics liés aux écoles et les espaces privés de l'immeuble.
A l'usage l'immeuble s'est finalement entouré de tout un tas de "chemins" ce que les architectes appellent "cheminement spontané" et qui est super mal parait-il parce que ça veut dire que les gens ne passent pas là où ils devraient (mais qu'est-ce que ça peut-être indiscipliné, un gens quand même...).
Alors depuis cet été, diverses barrières ont commencées à pousser tout autour de l'immeuble pour différencier l'espace public où les parents d'élèves peuvent aller et l'espace privé de l'immeuble où ils ne sont clairement pas les bienvenus.
Mais bon ça n'empêchait pas de passer quand même puisque les grilles d'accès à ce qui devrait être la cour de l'immeuble en question est toujours ouverte.
Alors ils ont forcé sur la résidentialisation pour se faire comprendre.
Et en pratique ça donne ça : des chemins condamnés.
Vue du côté des parents d'élèves.

Vue du côté de l'immeuble.

Vue du côté des parents d'élèves.

Vue du côté de l'immeuble.

Bon ceci dit, c'est pas vraiment grave, les cheminements spontanés se font quand même mais ailleurs (2 mètres plus loin quoi, là où y'a pas encore de barrières).

Ben oui parce qu'au-delà des idées formatées des architectes et des urbanistes, il y a des gens qui vivent, des gens qui pratiquent au quoditien, ces gens qu'on dit doté d'une expertise d'usage. Et leur expertise d'usage elle est pourtant clairement indiquée par les cheminements spontanés comprendre : c'est plus pratique de passer par là.

mardi 11 décembre 2007

Résidentialisation (atelier 2/4)

Plus encadré que la dernière fois puisqu'une rencontre avec la directrice du renouvellement urbain est programmée pour répondre à nos questions pour le prochain atelier (cad Coeur de quartier (atelier 3/4) : 22-01-08).

Avec comme pour le précédent atelier la présence d'observateurs extérieurs en les personnes de Anne Badrignans de l'atelier Frédérique Garnier (paysagiste) et Michel Ceccaldi du bureau UP2M (sociologue et urbaniste).

Comme annoncé, la thématique de l'atelier se situait dans un premier temps sur la voiture et donc les stationnements. Mais bon, la convention fait largement état de l'importance du parking pour qu'on sache déjà combien le problème est pris au sérieux.

Alors d'où qu'on la gare la voiture, quand on va aux commerces (heu, ben c'est à 500 mètres alors en fait on la gare pas vu qu'on la prend pas...), quand on rentre chez nous, d'où qu'on dit aux potes de se garer et tout ça.
Le tout nous donne un joli plan qui localise aussi la zone où les voitures volées sont abandonnées (-1 000 points pour l'image sécurisante du quartier).

On apprend aussi l'existence d'un parking clos, tellement clos qu'il n'abrite plus de voitures depuis nombres d'années suite à deux incendies volontaires. Etonnant... (-2 000 points pour l'image sécurisante du quartier)

Et on nous dénombre exactement le nombre de places disponibles officiellement sur le quartier cad 552 places de parking et 176 box (souffrant de la très redondante vacance liée au quartier puisqu'environ 40 d'entre eux n'auraient pas trouvé preneur à 43 € le box où un coup de pied suffit à faire voler la porte, on peut s'étonner, c'est vrai).

Ensuite histoire de pas passer tous le temps juste sur la thématique voiture, il a été question des abords d'immeubles où il était surtout question de prouver l'effet labyrinthe du site.
Exemple : Pour aller chez Mr X habitant au Y° étage du Z square ponpon, c'est simple.
Prendre l'allée signalé par le panneau square pinpon, surtout ne pas prendre l'allée signalée par square ponpon c'est un cul-de-sac où nombre de véhicules officiels (police, pompiers, livreurs, etc.) viennent se perdre en cherchant le square ponpon. Une fois, cette embûche évitée, rentrer dans le batiment portant un numéro Z (logique pour aller au Z square ponpon, sauf que ce bâtiment là en fait c'est le W square pinpon, sisisi...). Monter au V étage square pinpon puis traverser vers le square ponpon via un couloir pour redescendre au Y° étage du Z square ponpon. Mais si c'est simple.

Un fois, ce lamentable constat fait où de l'aveu même de l'urbaniste, peu de solutions réalistes et efficaces outre la démolition ne semblent possibles.
On parle d'un autre problème, les rez-de-chaussée que personne ne veut, on se demande bien pourquoi. Et de se souvenir de ce malheureux gars qui s'en était fait refiler un, un été et qui a fini par fuir au bout de 3 carreaux cassés à coup de ballon. Alors pour ça, la solution préconisée c'est de mettre des services tertiaires, entreprises ou autres. Hum, mais c'est déjà le cas, la plupart des seuls locaux de rez-de-chaussée encore occupés ne sont plus des habitations et depuis longtemps.

Liste des ateliers :
Atelier Jeunes : 05-12-07
Atelier Visite Hors du site : 12-01-08
Coeur de quartier (atelier 1/4) : 20-11-07
Coeur de quartier (atelier 2/4) : 04-12-07
Coeur de quartier (atelier 3/4) : 22-01-08
Coeur de quartier (atelier 4/4) : 04-03-08
Résidentialisation (atelier 1/4) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/4) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/4) : 15-01-08
Résidentialisation (atelier 4/4) : 26-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/4) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/4) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/4) : ??-??-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 4/4) : ??-??-08

mercredi 28 novembre 2007

Résidentialisation (atelier 1/4)

Début du 2° atelier de concertation, hier.
Comme le groupe précédent : il fallait revenir avec un papier où était écrit ce qui est aimé dans le quartier. Les réponses diverses allaient de l'omniprésence policière (vécue comme sécuritaire ou sécurisante selon les points de vue), le calme lié à la proximité des vignes et la richesse de la vie associative.

Ensuite, une explication sur ce qu'est la résidencialisation.
Qui est une réflexion globale sur la fonction d'un lieu (on dirait bien que c'en est fini de nos associations réparties sur tout le quartier - ben, oui si les lieux doivent avoir UNE fonction, ils vont plus pouvoir servir Et de lieu associatif Et de logements....), sur la lisibilité d'un lieu (accessibilité, apparence extérieure et réputation), sur la sécurité d'un lieu (routière ou humaine) et sur la gestion du lieu (après qui il faut gueuler quand une conduite explose : la ville ou l'organisme HLM ?).
Donc cet atelier va s'attacher aux extérieurs des immeubles (façades, espaces verts, cheminement, etc.), aux stationnements (box, nombre de place, etc.) et aux espaces de jeux et de loisirs.
Ce qui dans l'idéal vise à configurer de petites unités à échelle humaine. (et là, on se marre avec notre bloc qui comprend un immeuble de 12 étage et un de 8).

Après ses explications, un petit jeu a permis de prouver à tout le monde que même si chacun connait parfaitement son quartier personne ne connait les noms des squares autre que le sien, ce qui prouve un problème de résidencialisation. Hum, sauf que y'a qu'à regarder les pompiers ou la police intervenir (et se perdre) dans le quartier pour le savoir.
Reste que c'est tellement simple chez nous, qu'il y a même des indications dans les étages.




Et puis encore des plans mais à définir en zone non pas en cheminement comme l'autre atelier.

Et pour finir un topo sur quoi faire de nos 1,5 hectares ce qui fera l'objet d'une autre note.

Liste des ateliers :
Atelier Jeunes : 05-12-07
Atelier Visite Hors du site : 12-01-08
Coeur de quartier (atelier 1/4) : 20-11-07
Coeur de quartier (atelier 2/4) : 04-12-07
Coeur de quartier (atelier 3/4) : 22-01-08
Coeur de quartier (atelier 4/4) : 04-03-08
Résidentialisation (atelier 1/4) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/4) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/4) : 15-01-08
Résidentialisation (atelier 4/4) : 26-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/4) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/4) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/4) : ??-??-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 4/4) : ??-??-08

jeudi 10 mai 2007

pancartes

Je ne sais pas quelle fantaisie animait alors les architectes de l'époque mais les quartiers sont souvent des sortes de dédales où seuls les initiés ne se perdent pas.

La nôtre semble ne pas échapper à la règle.
Je dis semble parce que quand on y vit cela ne semble pas si mystérieux.
Simplement quand le moindre dépanneur, livreur, etc. se perd une heure avant de trouver on finit par se dire que quand l'ORU prévoit aussi de faciliter et de mieux expliquer les accès du quartier, cela n'est peut-être pas inutile.

Alors comme les rénovations sont loin d'être terminées, il faut bien tenter d'arranger les choses par quelques petits joyeux panneaux.








D'ailleurs même les ouvriers trimballent leur pelleteuse dans tout le quartier avant de trouver où la livrer...