Bien, c'est arrivé dans nos boîtes aux lettres, il y a environ 15 jours. 2 ateliers urbains pour mettre en place des éléments précis du parc urbain.
Le premier avait lieu ce soir.
Une petite intro pour se remettre en jambe et discuter de l'avenir du terrain vague.
On nous confirme que le conseil municipal de décembre 2008 a bien voté le budget nécessaire à avancer les travaux dans l'attente de l'accord de l'ANRU sur le 3° avenant (un comité national d'engagement serait attendu en mai...).
Donc en attendant que l'état trouve des sous qu'il n'a pas (les nôtres de sous d'ailleurs), on est "sûr" de la mise en oeuvre de la "phase 1".
Cette phase correspond à l'aménagement du terrain vague en parc urbain, à la mise en place de la "rue du parc" (qui n'a pas de nom mais une dénomination, quand même) entre la rue Johannes Brahms et l'avenue Middelkerke, côté est des célèbres "272", ainsi que l'aménagement de la place Fada'n'Gourma et du square Offenbach.
La 2°phase comportant la mise en oeuvre des nouveaux bâtiments en entrée ouest du quartier (côté MPT) ; la 3° phase s'attachant à la percée de la nouvelle voie entre l'avenue Middelkerke et la rue Charles Gounod et à la mise en place d'un belvédère sur l'ancienne rue Gounod pour finir en 4°phase (horizon 2013 nous dit-on) avec le centre commercial, la place devant la mairie, la rénovation de la rue Johannes Brahms (piouf, les gens qui décident de la restaurer en dernier sont manifestement pas ceux qui l'utilisent tous les jours...) et aussi le parking Lalo (dont le sort n'est manifestement toujours pas joué).
Mais intéressons-nous donc à la première phase, celle qui semble la plus tangible puisqu'elle est dotée d'un calendrier prévisionnel qui nous a été présenté. On a parlé APS, APD (celui-là a été traduit par "avant-projet définitif" par déduction APS qui vient avant doit vouloir dire "avant-projet supposé"), cahier des charges, validation de projets et consultation d'entreprises. Tout cela jalonné de dates très théoriques mais bon, ce qu'il fallait retenir c'est que dans l'hypothèse où tout se passe bien, les travaux devraient commencer en novembre 2009.
Alors on se calme de suite : commencer les travaux en novembre 2009, ça veut dire "mettre en place le chantier" et pour avoir déjà vu se mettre en place un chantier (celui de l'ORU), on sait bien que la première machine ne suit pas forcément la mise en place des barrières... On nous annonce une livraison pour juillet 2010 et quelque part, on se dit que le premier été du parc risque d'être 2011... et tout cela est vraiment bien lointain.
Une fois, l'intro terminée, on nous explique que les ATU vont et doivent se continuer et qu'il est question de développer les ateliers avec les "jeunes" comme il est question de développer l'information vis-à-vis des associations pour qu'elles relayent l'information auprès de leur public. Et toujours cette communication officielle, cadrée, définie et chiffrée, avec les bons vecteurs d'informations par les bonnes voies. Comme les architectes urbains qui décident de mettre un dossier sur un banc ou pas en fonction qu'ils désirent induire tel ou tel autre comportement...
Mais, bon sang, nous sommes dans un quartier comme disent les politiquement corrects, une ZUP comme disent ceux qui y ont grandi ou une ZUS comme disent les rapports officiels qui nous chiffrent et nous rangent dans des cases. Les vrais vecteurs d'informations chez nous c'est la place du marché le jour de marché, les halls d'immeubles, les ascenseurs, les arrêts de bus et les cafés où se réunissent les patriarches. Les associations n'ont accès qu'à une partie de la vie du quartier et souvent soit la plus désespérée, soit la moins désespérée.
Puis un long débat sur la "rue du parc" prend place. L'argument poids est évidement le "désenclavement du quartier" (condition sine qua none de l'ANRU).
Et nous, habitants devant qui, on découpe en quatre le quartier à coup de nouvelles voiries, et bien justement on trouve qu'il est là l'enclavement du quartier en 4 petits îlots misérables.
Et l'argument massue nous arrive par retour de manivelle "mais c'est vous qui l'avez choisi ce projet". Oui, bien sûr mais nous n'avons pas choisi les démolitions, nous n'avons pas choisi le terrain vague qui nous sert de coeur de quartier depuis que l'ORU a daigné regarder notre quartier. On nous a laissé choisir entre 3 projets quand les jeux étaient déjà fait : notre quartier était déjà détruit.
Non parce qu'on sent bien que cela ne saute pas d'emblée au yeux des officiels mais pour l'instant, les 272 sont les Grands perdants de l'ORU. Et donc forcément, comme on sait tous ce qu'on a déjà perdu (comme le théâtre de verdure, au hasard), ça rend pas enclin à la concession... Alors cette nouvelle route, là en pied d'immeuble, alors qu'avant il y avait un cul de sac qui limitait les velléités de courses des jeunes motorisés locaux, ça rend pas forcément heureux même si ça a une logique en urbanisme qui nous dépasse sans doute...
Et c'est bien là qu'on sent que les priorités des habitants (calme, tranquillité, sérennité) ne sont pas celles de l'ANRU (désenclavement, circulation automobile des patrouilles de police, visibilité).
Long et houleux débat, loin d'être clos...
Ensuite, nous avons survolé les points essentiels sur lesquel on (les gens de Axis architecture/Métamorphose (paysagiste) /Arria (BTE)) attend notre avis pour progresser sur le projet.
Ces points concernent principalement la forme attendue pour le jardin partagé (gestion, clôture, allée, etc.) et le contenu exact des équipements espérés sur le skate-parc.
Donc suite au prochain atelier, mardi prochain.
Opération Résidentielle d'Environnement Urbain Ravagé
La vie au jour le jour d'une ORU vu par la voix des résidents.
Au 1° février 2007, les ORU concernaient 508 quartiers en France.
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mardi 14 avril 2009
mercredi 26 novembre 2008
ATU le retour
C'est par une lettre datée du 12-11 que nous avons été invité à participer à un atelier urbain à part qui se tenait hier soir.
N'appartenant pas vraiment à la série précédente d'ateliers urbains, il n'appartient pourtant pas encore à la série à venir. Un atelier en charnière pour discuter des ateliers précédents, tenter d'en tirer des enseignements et surtout essayer de se pré-figurer l'avenir et d'entrevoir la forme que pourrait prendre la concertation, demain.
Nous avons, dans un large ensemble, souligné l'intérêt que nous avons trouvé dans ces ateliers qui nous ont permis d'acquérir les connaissances nécessaires à appréhender les avis des experts et à pouvoir échanger avec eux sur un pied d'égalité. Comme nous avons souligné le fait que certaines notions développées étaient peut-être mal adaptées à un public défini comme socialement et culturellement précaire.
On nous a aussi donné les nouvelles actuelles de l'ORU et on peut dire qu'elles seraient plutôt bonnes en l'état. Le deuxième avenant a enfin été signé (sans blague, vu que c'est lui qui déterminait la déconstruction de Weber et que Weber n'est plus...) et le troisième (celui qui inclus les travaux des architectes) est en cours de rédaction.
Mais on a aussi appris que la ville désirait anticiper sur l'ORU et que les travaux concernant le parc urbain, la place centrale du quartier et le parvis de la MPT seront entrepris dès que possible ; ainsi la consultation des architectes sera en cours d'ici 15 jours. Ces travaux étant jugés faciles à entreprendre - et pour cause puisque le parc vient en lieu et place des démolitions, à l'heure actuelle, effectivement le terrain est prêt...
Ce qui laisse supposer que les barrières ne seront pas enlevées et que le terrain ne sera pas engazonné puisqu'il semblerait que la volonté politique soit que les travaux s'enchaînent presque aussitôt avec la fin du chantier encore en cours.
On a aussi appris que le plan des architectes qui nous avait été présenté en grandes pompes était toujours plus ou moins en négociation et donc pas défini clairement. Puisque le traitement choisi pour le parking Lallo n'avait pas été jugé satisfaisant par la ville et le bailleur et qu'une réflexion était en cours : pourquoi pas pour installer des maisons de ville à cet emplacement - pour la Foncière Logement s'entend, évidement, hein...
D'ailleurs, la Foncière doit avoir bien du malheur à choisir où s'installer puisqu'après nos hauts cris elle ne s'est pas installée sur Weber alors à la place on lui propose rien de moins que 3 emplacements : le nouveau bâtiment à venir en entrée de quartier côté MPT, les nouveaux emplacements fonciers ouverts par la création des nouvelles routes ou encore l'emplacement du parking Lallo... Comme quoi, les contreparties pour la Foncière restent toujours d'actualité mais juste moins visibles. Et là encore quelque soit l'emplacement choisi, on peut s'inquiéter d'une sorte de ghettoïsation de ces futurs noveaux venus (critique également faite par le CES de l'ANRU sur diverses ORU) et s'interroger sur cette mixité sociale qui veille si bien pourtant à ne pas mélanger les genres...
Bref, on nous dit que le sort du parking Lallo et de la Foncière, du même coup, devrait être déidé d'ici 3 à 4 mois ; à suivre donc...
On fait ensuite le tour des différents problèmes liés au chantier et le constat s'affiche rapidement : le manque d'information quand au déroulement précis des travaux à venir et la teneur exacte de ces travaux.
Deux pistes sont ensuite abordées pour trouver une solution à cette carence d'information : la mise en place de réunions régulières avec les décideurs en présence d'un médiateur (dans un premier temps, du moins) pour obtenir des réponses à nos questions et une réflexion sur la mise en place d'actions plus ponctuelles pour faire connaître notre groupe de réflexion sur l'avenir du quartier.
L'atelier se termine avec la certitude de se revoir bientôt, soit pour poursuivre notre réflexion, soit pour répondre aux consultations des architectes puisque la poursuite des ATU relève d'un souhait des architectes, de la ville et du bailleur. Et c'est une petite victoire pour notre expertise d'habitants.
N'appartenant pas vraiment à la série précédente d'ateliers urbains, il n'appartient pourtant pas encore à la série à venir. Un atelier en charnière pour discuter des ateliers précédents, tenter d'en tirer des enseignements et surtout essayer de se pré-figurer l'avenir et d'entrevoir la forme que pourrait prendre la concertation, demain.
Nous avons, dans un large ensemble, souligné l'intérêt que nous avons trouvé dans ces ateliers qui nous ont permis d'acquérir les connaissances nécessaires à appréhender les avis des experts et à pouvoir échanger avec eux sur un pied d'égalité. Comme nous avons souligné le fait que certaines notions développées étaient peut-être mal adaptées à un public défini comme socialement et culturellement précaire.
On nous a aussi donné les nouvelles actuelles de l'ORU et on peut dire qu'elles seraient plutôt bonnes en l'état. Le deuxième avenant a enfin été signé (sans blague, vu que c'est lui qui déterminait la déconstruction de Weber et que Weber n'est plus...) et le troisième (celui qui inclus les travaux des architectes) est en cours de rédaction.
Mais on a aussi appris que la ville désirait anticiper sur l'ORU et que les travaux concernant le parc urbain, la place centrale du quartier et le parvis de la MPT seront entrepris dès que possible ; ainsi la consultation des architectes sera en cours d'ici 15 jours. Ces travaux étant jugés faciles à entreprendre - et pour cause puisque le parc vient en lieu et place des démolitions, à l'heure actuelle, effectivement le terrain est prêt...
Ce qui laisse supposer que les barrières ne seront pas enlevées et que le terrain ne sera pas engazonné puisqu'il semblerait que la volonté politique soit que les travaux s'enchaînent presque aussitôt avec la fin du chantier encore en cours.
On a aussi appris que le plan des architectes qui nous avait été présenté en grandes pompes était toujours plus ou moins en négociation et donc pas défini clairement. Puisque le traitement choisi pour le parking Lallo n'avait pas été jugé satisfaisant par la ville et le bailleur et qu'une réflexion était en cours : pourquoi pas pour installer des maisons de ville à cet emplacement - pour la Foncière Logement s'entend, évidement, hein...
D'ailleurs, la Foncière doit avoir bien du malheur à choisir où s'installer puisqu'après nos hauts cris elle ne s'est pas installée sur Weber alors à la place on lui propose rien de moins que 3 emplacements : le nouveau bâtiment à venir en entrée de quartier côté MPT, les nouveaux emplacements fonciers ouverts par la création des nouvelles routes ou encore l'emplacement du parking Lallo... Comme quoi, les contreparties pour la Foncière restent toujours d'actualité mais juste moins visibles. Et là encore quelque soit l'emplacement choisi, on peut s'inquiéter d'une sorte de ghettoïsation de ces futurs noveaux venus (critique également faite par le CES de l'ANRU sur diverses ORU) et s'interroger sur cette mixité sociale qui veille si bien pourtant à ne pas mélanger les genres...
Bref, on nous dit que le sort du parking Lallo et de la Foncière, du même coup, devrait être déidé d'ici 3 à 4 mois ; à suivre donc...
On fait ensuite le tour des différents problèmes liés au chantier et le constat s'affiche rapidement : le manque d'information quand au déroulement précis des travaux à venir et la teneur exacte de ces travaux.
Deux pistes sont ensuite abordées pour trouver une solution à cette carence d'information : la mise en place de réunions régulières avec les décideurs en présence d'un médiateur (dans un premier temps, du moins) pour obtenir des réponses à nos questions et une réflexion sur la mise en place d'actions plus ponctuelles pour faire connaître notre groupe de réflexion sur l'avenir du quartier.
L'atelier se termine avec la certitude de se revoir bientôt, soit pour poursuivre notre réflexion, soit pour répondre aux consultations des architectes puisque la poursuite des ATU relève d'un souhait des architectes, de la ville et du bailleur. Et c'est une petite victoire pour notre expertise d'habitants.
vendredi 27 juin 2008
La fin des ATU
Donc, voilà, hier soir, on a eu le dernier ATU, enfin pas vraiment dernier puisqu'il en restera un en septembre pour présenter le projet définitif aux habitants du quartier. Mettons le dernier visant à nous accompagner dans la démarche de concertation, on nous a encore bien expliqué combien la démarche de la ville était exceptionnelle en ayant associés les habitants dès le diagnostic et même si à ce niveau du projet, on ne sait pas encore si nous avons été entendu - ça, on verra bien avec le projet choisi - on sait quand même qu'on a été écouté.
Bref, nous voilà, 9 mois après le premier ATU, avec le sentiment qu'une partie de l'histoire est belle et bien terminée et un peu comme la déconstruction de nos immeubles, il va falloir faire le deuil de cette façon d'aborder le chantier. Et ça fait quand même un peu bizarre de savoir tout ce qu'il reste encore comme travaux et de penser qu'il n'y aura plus Ville Ouverte pour nous traduire les intentions des décideurs.
Maintenant, il faut se projeter dans un avenir qui semble encore bien lointain, imaginer un nouveau quartier et une nouvelle façon d'y vivre avec nos idées pré-conçues d'habitants actuels et c'est tout compte-fait peut-être bien la partie la plus difficile...
Hier soir, nous avons fait le tour du quartier avec les projets des architectes afin de mieux comprendre les projets, ça avait quelque chose de fou que de s'arrêter à un endroit du quartier en regardant un plan et un espace (souvent vide) pour imaginer la réalité du projet. Et je retiendrais surtout ce moment où nous étions sur la place fada'n'gourma et qu'en regardant le trou vers Weber nous imaginions un autre quartier et là encore, l'espace d'une seconde c'était comme si nous y étions.
Difficile de parler des projets sans en parler, surtout en sachant que la rumeur a déjà fait son office et que déjà hier soir des personnes venaient confronter la rumeur avec l'ATU. Quelque part, on aimerait défendre le projet qui nous a plu, le défendre et être sûr que ça sera finalement lui qui sera choisi et d'un autre côté, on nous a expliqué que le projet allait évoluer en fonction d'impératifs technique ou financier voire même en fonction de nos remarques.
Donc personne ne sait encore vraiment ce qu'il en sera de notre quartier et quelque part c'est un peu dommage parce que l'espoir d'hier va devenir rumeur d'ici la présentation du projet et quand on voit l'oeuvre qu'elle avait fait en une journée, on s'effraye un peu de ce qu'elle va faire en un été...
Je terminerais en précisant que pour notre dernier ATU, la mairie nous avait offert quelques jus de fruits pour fêter l'événement et que Mr le maire est venu, lui-même, recueillir le fruit de nos réflexions qui, de toute façon, lui seront remise de façon officielle lors des réunions de travail à venir qui s'annoncent pour le comité de pilotage.
Et bientôt 2 ans après la première machine dans le square qui venait condamner les immeubles à déconstruire, même si le chemin reste long, douloureux et parsemé d'embûches - comme l'incident sur le chantier de la MPT hier - on voit enfin ce que pourrait être demain.
Et de tout cela, je retiendrais les mots d'un ancien co-listier en voyant les projets, des mots dit avec l'émotion de celui qui a grandi ici et dont l'enfance est balayée par l'avenir, choqué par l'ampleur des travaux à venir et pourtant conscient de leur nécessité :
Et si l'avenir est bien ce que les projets nous montrent, il a sans doute raison...
Et à ce moment précis du projet, c'est un peu comme si l'ANRU avait gagné et on se demande si c'est vraiment grave.
Bref, nous voilà, 9 mois après le premier ATU, avec le sentiment qu'une partie de l'histoire est belle et bien terminée et un peu comme la déconstruction de nos immeubles, il va falloir faire le deuil de cette façon d'aborder le chantier. Et ça fait quand même un peu bizarre de savoir tout ce qu'il reste encore comme travaux et de penser qu'il n'y aura plus Ville Ouverte pour nous traduire les intentions des décideurs.
Maintenant, il faut se projeter dans un avenir qui semble encore bien lointain, imaginer un nouveau quartier et une nouvelle façon d'y vivre avec nos idées pré-conçues d'habitants actuels et c'est tout compte-fait peut-être bien la partie la plus difficile...
Hier soir, nous avons fait le tour du quartier avec les projets des architectes afin de mieux comprendre les projets, ça avait quelque chose de fou que de s'arrêter à un endroit du quartier en regardant un plan et un espace (souvent vide) pour imaginer la réalité du projet. Et je retiendrais surtout ce moment où nous étions sur la place fada'n'gourma et qu'en regardant le trou vers Weber nous imaginions un autre quartier et là encore, l'espace d'une seconde c'était comme si nous y étions.
Difficile de parler des projets sans en parler, surtout en sachant que la rumeur a déjà fait son office et que déjà hier soir des personnes venaient confronter la rumeur avec l'ATU. Quelque part, on aimerait défendre le projet qui nous a plu, le défendre et être sûr que ça sera finalement lui qui sera choisi et d'un autre côté, on nous a expliqué que le projet allait évoluer en fonction d'impératifs technique ou financier voire même en fonction de nos remarques.
Donc personne ne sait encore vraiment ce qu'il en sera de notre quartier et quelque part c'est un peu dommage parce que l'espoir d'hier va devenir rumeur d'ici la présentation du projet et quand on voit l'oeuvre qu'elle avait fait en une journée, on s'effraye un peu de ce qu'elle va faire en un été...
Je terminerais en précisant que pour notre dernier ATU, la mairie nous avait offert quelques jus de fruits pour fêter l'événement et que Mr le maire est venu, lui-même, recueillir le fruit de nos réflexions qui, de toute façon, lui seront remise de façon officielle lors des réunions de travail à venir qui s'annoncent pour le comité de pilotage.
Et bientôt 2 ans après la première machine dans le square qui venait condamner les immeubles à déconstruire, même si le chemin reste long, douloureux et parsemé d'embûches - comme l'incident sur le chantier de la MPT hier - on voit enfin ce que pourrait être demain.
Et de tout cela, je retiendrais les mots d'un ancien co-listier en voyant les projets, des mots dit avec l'émotion de celui qui a grandi ici et dont l'enfance est balayée par l'avenir, choqué par l'ampleur des travaux à venir et pourtant conscient de leur nécessité :
" La ZUP ne sera plus la ZUP,
ça sera un quartier comme les autres,
ça sera juste Bernon... "
Et si l'avenir est bien ce que les projets nous montrent, il a sans doute raison...
Et à ce moment précis du projet, c'est un peu comme si l'ANRU avait gagné et on se demande si c'est vraiment grave.
jeudi 26 juin 2008
Atelier de restitution des projets des architectes
Tada !!!
De longs mois qu'on travaille pour en arriver là : la métamorphose tant attendue du quartier nous a été livrée, hier soir, lors d'un atelier de travail urbain spécial et placé sous le coup de la confidentialité.
Les projets ont été montrés au comité de pilotage hier matin, ils étaient présentés hier soir aux habitants et pour la toute première fois depuis le début du projet, c'est les habitants qui ont l'avantage sur les architectes puisqu'ils ont vu tous les projets, alors que les architectes, eux, ne connaissent que leur propre projet.
Du coup, pas de description des projets et encore moins de photos...
Ce que l'on a le droit de dire malgré tout, c'est que tout cela s'est fait très sérieusement avec tirage au sort de l'ordre de présentation pour les habitants qui ont donc découvert les 3 projets (affublés de diminutifs ésotériques) dans l'ordre ci-après :
1- UP2M
2- DBW
3- AXIS
On sait aussi que le comité de pilotage, lui, les a vu dans un autre ordre :
1- DBW
2- UP2M
3- AXIS
Après le tirage au sort, on nous a projeté les différents projets en nous en présentant les grandes lignes puis 3 tableaux de présentations par projet, ont été disposé dans la salle, nous avons pu aller les voir librement, en discuter entre nous et ensuite poser nos questions.
L'atelier a été un des plus long puisqu'il s'est terminé vers 21h30 et aussi l'un des plus denses pour essayer de tout comprendre/retenir/différencier en peu de temps.
On en ressort comme sonner physiquement, tellement c'est dense.
Ensuite quoi, en dire, sans déflorer la confidentialité...
D'abord de l'étonnement devant l'ambition de tels projets que nous étions loin de vraiment saisir dans notre petite mentalité étriquée d'habitants.
Ensuite, le regret du manque de coordination d'un tel projet qui se gère à pratiquement 20 ans en avant et dont on constate que certains éléments ont peut-être été trop anticipés pour permettre un réel épanouissement des ambitions affichées des projets en question.
Le regret aussi que certains éléments proche du quartier ne profitent pas de l'ORU pour être réactulisés ou mieux intégrés dans le quartier (et bon, même si on le savait déjà, on peut quand même le regretter).
Et pour finir un mélange extraordinaire d'espoir, parce que pour la première fois depuis le début de tout cela, les visions futures de notre quartier qui nous sont offertes sont vraiment porteuses de quelque chose d'éminement positif.
Et d'un autre côté, la conscience de nombreuses, longues, douloureusement bruyantes et poussièreuses années à venir...
Et à ce moment précis du projet, pour la première fois et sans doute pour la dernière fois, notre opinion à nous d'habitants semblent avoir été écoutée, pas forcément bien comprise ou bien retranscrite mais globalement quand on sait qu'on partait sur la médecine du travail, un parc urbain et la contre-partie de la foncière à la place du trou et quand on voit les projets proposés, on ne peut pas nier que nous avons été écouté.
Ce soir, ATU pour rédiger l'opinion des habitants sur les projets qui sera remis au Toit Champenois et à la mairie avant une décision finale désirée pour mi-juillet afin que les travaux puissent intervenir au plus vite.
Et puis, comme une fois n'est pas coutume, je dirais juste à ma copine Kaissa que son pronostic sur l'avenir du quartier rien qu'en regardant les photos aériennes s'avère relativement exact aux vues des projets présentés et donc je lui conseille de se chercher un poste d'urbaniste puisqu'elle en a manifestement les compétences ;-)
De longs mois qu'on travaille pour en arriver là : la métamorphose tant attendue du quartier nous a été livrée, hier soir, lors d'un atelier de travail urbain spécial et placé sous le coup de la confidentialité.
Les projets ont été montrés au comité de pilotage hier matin, ils étaient présentés hier soir aux habitants et pour la toute première fois depuis le début du projet, c'est les habitants qui ont l'avantage sur les architectes puisqu'ils ont vu tous les projets, alors que les architectes, eux, ne connaissent que leur propre projet.
Du coup, pas de description des projets et encore moins de photos...
Ce que l'on a le droit de dire malgré tout, c'est que tout cela s'est fait très sérieusement avec tirage au sort de l'ordre de présentation pour les habitants qui ont donc découvert les 3 projets (affublés de diminutifs ésotériques) dans l'ordre ci-après :
1- UP2M
2- DBW
3- AXIS
On sait aussi que le comité de pilotage, lui, les a vu dans un autre ordre :
1- DBW
2- UP2M
3- AXIS
Après le tirage au sort, on nous a projeté les différents projets en nous en présentant les grandes lignes puis 3 tableaux de présentations par projet, ont été disposé dans la salle, nous avons pu aller les voir librement, en discuter entre nous et ensuite poser nos questions.
L'atelier a été un des plus long puisqu'il s'est terminé vers 21h30 et aussi l'un des plus denses pour essayer de tout comprendre/retenir/différencier en peu de temps.
On en ressort comme sonner physiquement, tellement c'est dense.
Ensuite quoi, en dire, sans déflorer la confidentialité...
D'abord de l'étonnement devant l'ambition de tels projets que nous étions loin de vraiment saisir dans notre petite mentalité étriquée d'habitants.
Ensuite, le regret du manque de coordination d'un tel projet qui se gère à pratiquement 20 ans en avant et dont on constate que certains éléments ont peut-être été trop anticipés pour permettre un réel épanouissement des ambitions affichées des projets en question.
Le regret aussi que certains éléments proche du quartier ne profitent pas de l'ORU pour être réactulisés ou mieux intégrés dans le quartier (et bon, même si on le savait déjà, on peut quand même le regretter).
Et pour finir un mélange extraordinaire d'espoir, parce que pour la première fois depuis le début de tout cela, les visions futures de notre quartier qui nous sont offertes sont vraiment porteuses de quelque chose d'éminement positif.
Et d'un autre côté, la conscience de nombreuses, longues, douloureusement bruyantes et poussièreuses années à venir...
Et à ce moment précis du projet, pour la première fois et sans doute pour la dernière fois, notre opinion à nous d'habitants semblent avoir été écoutée, pas forcément bien comprise ou bien retranscrite mais globalement quand on sait qu'on partait sur la médecine du travail, un parc urbain et la contre-partie de la foncière à la place du trou et quand on voit les projets proposés, on ne peut pas nier que nous avons été écouté.
Ce soir, ATU pour rédiger l'opinion des habitants sur les projets qui sera remis au Toit Champenois et à la mairie avant une décision finale désirée pour mi-juillet afin que les travaux puissent intervenir au plus vite.
Et puis, comme une fois n'est pas coutume, je dirais juste à ma copine Kaissa que son pronostic sur l'avenir du quartier rien qu'en regardant les photos aériennes s'avère relativement exact aux vues des projets présentés et donc je lui conseille de se chercher un poste d'urbaniste puisqu'elle en a manifestement les compétences ;-)
mercredi 14 mai 2008
Le fameux diagnostic du marché de définition
ça fait un bon bout de temps qu'on nous en parle, on avait même réclamé d'y avoir accès, c'est maintenant chose faite.

Retour en arrière : au détour d'un ATU, on nous avait expliqué que les architectes avaient rendu leur diagnostic commun, on s'était alors ému de ne pas y avoir accès et on nous avait promis d'organiser une réunion spéciale pour sa présentation.
C'était hier soir, un ATU spécial annoncé par des affiches et des courriers.
Des représentants des 3 équipes d'architectes étaient là, le maire, plusieurs responsables du Toit Champenois, notre directrice de l'ORU et j'en oublie sans doute. Et aussi pas mal d'habitants, bien plus qu'à la coutume pour un ATU.
Mais bon, on avait déjà pressenti que les gens comprenaient mal le sens de cette réunion et on avait pourtant fait notre part d'explications en précisant qu'il ne s'agissait que du diagnostic. Mais bon, ça n'a pas empêché le quiproquo pour certains.
La responsable des ATU nous a refait un topo sur comment on en était arrivé là en attendant que le maire arrive puis il a pris le relai avec un discours très consensuel et ORU-vendeur - mais bon, c'est aussi son taff que d'y croire à l'ORU en tant que chef de projet. Et ensuite des plans ou des montages-photos ont été diffusé à l'écran pendant qu'ils étaient commentés par les différents représentants des cabinets d'archi.
Ensuite, comme un ATU normal, on a pu poser des questions (enfin pour ceux qui avaient compris de quoi on parlait).
Et pour terminer un petit pot en papotant.
Bien, bien, vous me direz mais et ce fameux diagnotic dont on parle tant ?!
Et ben, il manquait la mention de copyright sur les plans qu'on nous a montré alors on nous a gentiment demandé d'attendre qq jours avant de les photographier et du coup parler du diagnostic sans montrer les plans, c'est un peu comme un soufflé retombé :-(
On pourrait bien dire qu'on a vu des plans passionnants sur l'ensoleillement du quartier, avant et après les déconstructions, sur les cheminements spontanés ou sur la place du quartier dans la ville, mais ça vaut pas les schémas donc on attendra encore quelques jours pour en parler en photos sur ce blog.
Par contre, comme toujours dans ces grandes réunions publiques le quidam que nous sommes arrive toujours à glaner quelques informations.
Par exemple, l'idée, vraisemblablement abandonnée, du fait de la typologie nettement pentue du terrain, de créer une voie de circulation entre l'avenue Charles Gounod et la rue de Lorraine pour désenclaver le quartier. Et même si l'idée n'est pas réalisée, elle donne une idée du sens du mot "désenclaver" dans la bouche des architectes et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillière. Mais bon, on se souviendra des archives de Banlieues 89 où des plans de circulation aussi ambitieux n'ont, eux non plus, pas dépassé le stade d'idée...
On notera aussi le vocabulaire techniquement vendeur du quartier dont on devine qu'il s'agit sans doute des arguments de La Foncière pour s'installer sur le futur-ex-square Weber (toujours selon notre convetion dont le 2° avenant est toujours inaccessible) : topographie tout à fait intéressante, vue panoramique...
D'ailleurs en parlant du 2° avenant, on remarque bien que la zone de démolition comprend le square Weber.
On apprend aussi d'autres différences entre Bernon haut et Bernon bas outre l'histoire des 2 trienals et de la taille des immeubles ou la luminosité des couloirs. Bernon haut possède une vue rayonnante sur l'extérieur (cad le panorama) alors que Bernon bas a son point de vue coupé par des "talus" ou des contructions, ce qui amplifie l'effet d'isolement. Et c'est tout con, dit comme ça mais en y vivant en fait on avait pas remarqué.
D'ailleurs, les archis appuient aussi à propos des squares de bernon haut et bas en expliquant que sur bernon haut les squares sont plutôt bien adapté au terrain alors que sur bernon bas, ils ont plutôt tendance à ajouter des accidents de terrain. Et c'est pareil, c'est comme une évidence qu'on se prend en pleine tête.
Au passage, les archis expliquent que de leur point de vue, nos talus sont étonnants dans leur inutilité et d'un coup, à l'idée qu'on nous les retire, on comprend combien on est attaché à nos talus.
On apprend 2/3 trucs d'urbanisme, comme que le cheminement est un problème typique des quartiers qui ne se pose pas en centre-ville par exemple, encore une évidence auquel nous, simples résidents-otages, on aurait pas pensé tellement, c'est naturel chez nous.
D'ailleurs à un moment, on finira pas parler plus ou moins de résidentialisation et un monsieur expliquera comment on est mal résidentialisé à prendre tout notre quartier pour notre chez-nous et un archi lui répondra que c'était l'idée qui avait pré-figuré à des quartiers comme le nôtre où à l'époque, un espace indéterminé (à personne donc succeptible d'être dangereux), ils appelaient ça un espace à mutualiser (à occuper ensemble, quoi) et que donc si on pense que c'est chez-nous, en fait, au moins sur ce coup-là, ils se seraient pas trop tromper les gars ANPAR.
Il y a aussi tout un topo sur les traversantes qualifiées de "sombre et étroites" et là aussi, on a envie de dire au monsieur que ça fait intrinséquement parti de l'identité de notre quartier. Que ce qu'il appelle un passage sombre et étroit est pour nous un repère fiable et sécurisant qui "protège" en quelque sorte ce chez-nous auquel nous sommes attaché.
On nous explique aussi que le plan de circulation de Bernon est extrèmement simpliste et peu dense malgré le nombre d'habitants et qu'importe en fait puisque c'est efficace.
Et puis surtout on nous présente le square Berlioz comme Le exemple de la bonne conception urbaine et là c'est le coup de massue... Le côté fermé du square renvoit les sons partout et les habitations peu hautes permettent à tous de profiter des cris... La traversante et les entrées d'immeubles en renfoncement servent de but au point de rendre impossible la vie de ceux qui habitent au-dessus (à en croire certains témoignages)... Les voitures avancent jusqu'en bas des immeubles au mépris des gamins qui jouent au toboggan... Le parking est toujours surchargé au point de déborder sur la rue... Les plaques des surmanteaux s'envolent à chaque alerte aux vents... Bref, pile-poil le genre d'endroit où on rêve d'habiter ; enfin de l'impression qu'il en fait, sans y vivre, en tout cas...
Et pour finir un topo sur les prochains ATU avec rendu des copies des architectes !

Retour en arrière : au détour d'un ATU, on nous avait expliqué que les architectes avaient rendu leur diagnostic commun, on s'était alors ému de ne pas y avoir accès et on nous avait promis d'organiser une réunion spéciale pour sa présentation.
C'était hier soir, un ATU spécial annoncé par des affiches et des courriers.
Des représentants des 3 équipes d'architectes étaient là, le maire, plusieurs responsables du Toit Champenois, notre directrice de l'ORU et j'en oublie sans doute. Et aussi pas mal d'habitants, bien plus qu'à la coutume pour un ATU.
Mais bon, on avait déjà pressenti que les gens comprenaient mal le sens de cette réunion et on avait pourtant fait notre part d'explications en précisant qu'il ne s'agissait que du diagnostic. Mais bon, ça n'a pas empêché le quiproquo pour certains.
La responsable des ATU nous a refait un topo sur comment on en était arrivé là en attendant que le maire arrive puis il a pris le relai avec un discours très consensuel et ORU-vendeur - mais bon, c'est aussi son taff que d'y croire à l'ORU en tant que chef de projet. Et ensuite des plans ou des montages-photos ont été diffusé à l'écran pendant qu'ils étaient commentés par les différents représentants des cabinets d'archi.
Ensuite, comme un ATU normal, on a pu poser des questions (enfin pour ceux qui avaient compris de quoi on parlait).
Et pour terminer un petit pot en papotant.
Bien, bien, vous me direz mais et ce fameux diagnotic dont on parle tant ?!
Et ben, il manquait la mention de copyright sur les plans qu'on nous a montré alors on nous a gentiment demandé d'attendre qq jours avant de les photographier et du coup parler du diagnostic sans montrer les plans, c'est un peu comme un soufflé retombé :-(
On pourrait bien dire qu'on a vu des plans passionnants sur l'ensoleillement du quartier, avant et après les déconstructions, sur les cheminements spontanés ou sur la place du quartier dans la ville, mais ça vaut pas les schémas donc on attendra encore quelques jours pour en parler en photos sur ce blog.
Par contre, comme toujours dans ces grandes réunions publiques le quidam que nous sommes arrive toujours à glaner quelques informations.
Par exemple, l'idée, vraisemblablement abandonnée, du fait de la typologie nettement pentue du terrain, de créer une voie de circulation entre l'avenue Charles Gounod et la rue de Lorraine pour désenclaver le quartier. Et même si l'idée n'est pas réalisée, elle donne une idée du sens du mot "désenclaver" dans la bouche des architectes et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillière. Mais bon, on se souviendra des archives de Banlieues 89 où des plans de circulation aussi ambitieux n'ont, eux non plus, pas dépassé le stade d'idée...
On notera aussi le vocabulaire techniquement vendeur du quartier dont on devine qu'il s'agit sans doute des arguments de La Foncière pour s'installer sur le futur-ex-square Weber (toujours selon notre convetion dont le 2° avenant est toujours inaccessible) : topographie tout à fait intéressante, vue panoramique...
D'ailleurs en parlant du 2° avenant, on remarque bien que la zone de démolition comprend le square Weber.
On apprend aussi d'autres différences entre Bernon haut et Bernon bas outre l'histoire des 2 trienals et de la taille des immeubles ou la luminosité des couloirs. Bernon haut possède une vue rayonnante sur l'extérieur (cad le panorama) alors que Bernon bas a son point de vue coupé par des "talus" ou des contructions, ce qui amplifie l'effet d'isolement. Et c'est tout con, dit comme ça mais en y vivant en fait on avait pas remarqué.
D'ailleurs, les archis appuient aussi à propos des squares de bernon haut et bas en expliquant que sur bernon haut les squares sont plutôt bien adapté au terrain alors que sur bernon bas, ils ont plutôt tendance à ajouter des accidents de terrain. Et c'est pareil, c'est comme une évidence qu'on se prend en pleine tête.
Au passage, les archis expliquent que de leur point de vue, nos talus sont étonnants dans leur inutilité et d'un coup, à l'idée qu'on nous les retire, on comprend combien on est attaché à nos talus.
On apprend 2/3 trucs d'urbanisme, comme que le cheminement est un problème typique des quartiers qui ne se pose pas en centre-ville par exemple, encore une évidence auquel nous, simples résidents-otages, on aurait pas pensé tellement, c'est naturel chez nous.
D'ailleurs à un moment, on finira pas parler plus ou moins de résidentialisation et un monsieur expliquera comment on est mal résidentialisé à prendre tout notre quartier pour notre chez-nous et un archi lui répondra que c'était l'idée qui avait pré-figuré à des quartiers comme le nôtre où à l'époque, un espace indéterminé (à personne donc succeptible d'être dangereux), ils appelaient ça un espace à mutualiser (à occuper ensemble, quoi) et que donc si on pense que c'est chez-nous, en fait, au moins sur ce coup-là, ils se seraient pas trop tromper les gars ANPAR.
Il y a aussi tout un topo sur les traversantes qualifiées de "sombre et étroites" et là aussi, on a envie de dire au monsieur que ça fait intrinséquement parti de l'identité de notre quartier. Que ce qu'il appelle un passage sombre et étroit est pour nous un repère fiable et sécurisant qui "protège" en quelque sorte ce chez-nous auquel nous sommes attaché.
On nous explique aussi que le plan de circulation de Bernon est extrèmement simpliste et peu dense malgré le nombre d'habitants et qu'importe en fait puisque c'est efficace.
Et puis surtout on nous présente le square Berlioz comme Le exemple de la bonne conception urbaine et là c'est le coup de massue... Le côté fermé du square renvoit les sons partout et les habitations peu hautes permettent à tous de profiter des cris... La traversante et les entrées d'immeubles en renfoncement servent de but au point de rendre impossible la vie de ceux qui habitent au-dessus (à en croire certains témoignages)... Les voitures avancent jusqu'en bas des immeubles au mépris des gamins qui jouent au toboggan... Le parking est toujours surchargé au point de déborder sur la rue... Les plaques des surmanteaux s'envolent à chaque alerte aux vents... Bref, pile-poil le genre d'endroit où on rêve d'habiter ; enfin de l'impression qu'il en fait, sans y vivre, en tout cas...
Et pour finir un topo sur les prochains ATU avec rendu des copies des architectes !

mercredi 12 mars 2008
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3)
Alors, on nous avait annoncé un atelier pour parler du gardiennage, des services-plus et du civisme.
Bon alors le civisme, on en a pas parler par contre le gardiennage (et donc le service-plus), ça oui on a fait que ça avec la seule et unique gardienne de notre quartier.

Elle nous a expliqué sa formation, son parcours et sa façon de voir les choses ; choses qu'on connaissait bien puisqu'on a déjà largement échangé avec les locataires de son bloc pour savoir à quoi s'attendre pour nous (les "272" comme ils disent, vu que selon la convention nous seront les seuls à avoir du "service-plus").
Et si on est convaincu de ses qualités à elle ; rien ne nous garantit que la personne recrutée aura toutes les qualités qu'elle déploient. Sachant que la conclusion de l'ATU a quand même été de dire qu'elle nous voudrait pas venir chez nous (trop grand, trop mal foutu avec les traversantes, loge mal foutue puisque dans un autre bloc que le logement...) et du coup, si elle, elle reconnait qu'elle ne pourrait pas adapter le même service que celui qu'elle rend chez nous, on reste en droit de s'interroger sur ce fameux service-plus à venir...
D'autant que même les animateurs de l'atelier s'interrogent : si c'est si bien d'avoir un gardien et sans incidence sur les charges, pourquoi ne pas en mettre partout ?...
Reste qu'on s'interrogera sur ces ATU destinés à l'ensemble de notre ORU mais qui ne semblent s'adresser qu'aux "272", serait-ce parce que la majorité des participants en sont issu ? une sorte de propagande déguisée où nous serions brossé dans le sens du poil ?
Autres Ateliers : deux ateliers sur le travail des architectes et une visite en extérieur sur la résidentialisation, à venir, dates indéterminées.
Bon alors le civisme, on en a pas parler par contre le gardiennage (et donc le service-plus), ça oui on a fait que ça avec la seule et unique gardienne de notre quartier.

Elle nous a expliqué sa formation, son parcours et sa façon de voir les choses ; choses qu'on connaissait bien puisqu'on a déjà largement échangé avec les locataires de son bloc pour savoir à quoi s'attendre pour nous (les "272" comme ils disent, vu que selon la convention nous seront les seuls à avoir du "service-plus").
Et si on est convaincu de ses qualités à elle ; rien ne nous garantit que la personne recrutée aura toutes les qualités qu'elle déploient. Sachant que la conclusion de l'ATU a quand même été de dire qu'elle nous voudrait pas venir chez nous (trop grand, trop mal foutu avec les traversantes, loge mal foutue puisque dans un autre bloc que le logement...) et du coup, si elle, elle reconnait qu'elle ne pourrait pas adapter le même service que celui qu'elle rend chez nous, on reste en droit de s'interroger sur ce fameux service-plus à venir...
D'autant que même les animateurs de l'atelier s'interrogent : si c'est si bien d'avoir un gardien et sans incidence sur les charges, pourquoi ne pas en mettre partout ?...
Reste qu'on s'interrogera sur ces ATU destinés à l'ensemble de notre ORU mais qui ne semblent s'adresser qu'aux "272", serait-ce parce que la majorité des participants en sont issu ? une sorte de propagande déguisée où nous serions brossé dans le sens du poil ?
Autres Ateliers : deux ateliers sur le travail des architectes et une visite en extérieur sur la résidentialisation, à venir, dates indéterminées.
mardi 4 mars 2008
Réécrire l'histoire
Au dernier ATU, il y avait un gars qui prenait des photos pour le magazine de propagande de la mairie.
Et le voilà enfin dans nos boîtes aux lettres : Epernay, le journal n°59 de mars 2008 en page 10 avec une belle photo de l'ATU et un bon texte vendeur, flatteur et largement revisité selon le point de vue de la mairie sur les ATU.

D'abord le titre "Le dialogue constructif des A.T.U" je ne vois pas ce qu'il y a de dialogue ou de constructif quand on pose de légitimes questions et de s'entendre opposer des non systématiques.
Ensuite on apprend que "les souhaits du logeurs sont de renforcer l'isolation thermique et phonique", et là on se fout gentiment de nous puisqu'il a été clairement dit lors de l'ATU que rien ne serait fait pour l'isolation phonique. Idem pour l'isolation thermique, les 272 par exemple qui sont en briques, pour eux pas de surmanteaux.
La seule chose prévue en isolation thermique, c'est de remplacer les baies vitrées par du double-vitrage. Et cela n'a rien à voir avec une histoire de clarté comme le prétend l'article puisqu'il y a encore un large débat sur la présence ou nom de la partie ajouré ; cela n'est a attribué qu'à de l'isolation thermique.
Reste que sur ce sujet, la "nouvelle" n'a pas été aussi bien accueillie que le prétend le papier puisque c'est sur thème précis que le Mr du toit champenois m'a menacée de faire venir des huissiers pour ouvrir les portes et faire faire les travaux de toute façon.
On apprend qu'il y aurait quelque chose de prévu pour les terrasses sauf que le choix des vérandas a été clairement refusé et que la seule chose prévue est le remplacement des baies et rien d'autres. Ce qui laisse à penser que l'auteur du papier connait plutôt mal son sujet. Et pourtant, il suffirait qu'il entre dans un de nos appartements pour comprendre de quoi on parle.
Quand au remplacement des radiateurs, on nous avance que c'est une question d'économie d'énergie qui le motive et si cela a été vaguement avancé pendant l'ATU, l'argument premier a être présenté concerne bel et bien la vétusté qu'on est en droit de remettre en doute quand on sait que les fameux radiateurs fonctionnent parfaitement puisqu'on en a chez nous.
Et du coup, ces ATU deviennent ce qu'ils avaient promis d'être une vitrine où la mairie ronronne de satisfaction sur sa belle réussite de l'ORU qu'elle a fait.
Et nous participants devenons les otages d'un projet que nous refusons.
Et le voilà enfin dans nos boîtes aux lettres : Epernay, le journal n°59 de mars 2008 en page 10 avec une belle photo de l'ATU et un bon texte vendeur, flatteur et largement revisité selon le point de vue de la mairie sur les ATU.

D'abord le titre "Le dialogue constructif des A.T.U" je ne vois pas ce qu'il y a de dialogue ou de constructif quand on pose de légitimes questions et de s'entendre opposer des non systématiques.
Ensuite on apprend que "les souhaits du logeurs sont de renforcer l'isolation thermique et phonique", et là on se fout gentiment de nous puisqu'il a été clairement dit lors de l'ATU que rien ne serait fait pour l'isolation phonique. Idem pour l'isolation thermique, les 272 par exemple qui sont en briques, pour eux pas de surmanteaux.
La seule chose prévue en isolation thermique, c'est de remplacer les baies vitrées par du double-vitrage. Et cela n'a rien à voir avec une histoire de clarté comme le prétend l'article puisqu'il y a encore un large débat sur la présence ou nom de la partie ajouré ; cela n'est a attribué qu'à de l'isolation thermique.
Reste que sur ce sujet, la "nouvelle" n'a pas été aussi bien accueillie que le prétend le papier puisque c'est sur thème précis que le Mr du toit champenois m'a menacée de faire venir des huissiers pour ouvrir les portes et faire faire les travaux de toute façon.
On apprend qu'il y aurait quelque chose de prévu pour les terrasses sauf que le choix des vérandas a été clairement refusé et que la seule chose prévue est le remplacement des baies et rien d'autres. Ce qui laisse à penser que l'auteur du papier connait plutôt mal son sujet. Et pourtant, il suffirait qu'il entre dans un de nos appartements pour comprendre de quoi on parle.
Quand au remplacement des radiateurs, on nous avance que c'est une question d'économie d'énergie qui le motive et si cela a été vaguement avancé pendant l'ATU, l'argument premier a être présenté concerne bel et bien la vétusté qu'on est en droit de remettre en doute quand on sait que les fameux radiateurs fonctionnent parfaitement puisqu'on en a chez nous.
Et du coup, ces ATU deviennent ce qu'ils avaient promis d'être une vitrine où la mairie ronronne de satisfaction sur sa belle réussite de l'ORU qu'elle a fait.
Et nous participants devenons les otages d'un projet que nous refusons.
mercredi 6 février 2008
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3)
Alors cette fois, le bailleur (Le toit champenois) était présent en la personne du responsable du patrimoine et du responsable du service clientèle.
Et si on avait mal saisi le principe de cette série d'atelier, en fait, il s'agissait de résumer aux délégués du bailleur les points que nous avions abordé la dernière fois.
Sauf que là, cette fois, le bailleur est là pour recueillir nos avis et répondre à nos questions. Et aussi pour exprimer son point de vue.
On découvre ainsi les noms de code dont nous sommes affublé par le bailleur. Un peu comme le chirurgien qui réduit ses patients à leur maladie, nous sommes réduit à nos logements. Ainsi, nous sommes répartis en fonction des trois grandes phases du projet : les "272" (pour les chanceux de la première tranche de réhabilitation qui concerne des logements qui auraient du être déconstruit selon les objectifs de 2002), les "450" pour parler de ceux de Bernon-bas et les "250" pour parler de ceux des squares Chopin et Berlioz. Et là, on touche du doigt ce problème de manque de considération pour les habitants, si souvent abordé, ici.
Ensuite, les réhabilitations sont décomposées en 3 grands chapitres : le logement, le collectif et les extérieurs. Au stade d'avancement du projet, on apprend qu'elles ne sont pas prévues avant le premier trimestre 2009. Et on apprend aussi que des réunions de cages d'escaliers seront mises en place pour mieux nous informer/concerter.
Alors pour le logement, concernant l'isolation thermique, les baies des séjours vont être remplacées sans qu'il ait été déterminé si elles devaient être totalement ouvertes ou partiellement fermées. Un débat enflammé a lieu sur le sujet où le monsieur du patrimoine conclut en expliquant que la TV doit être dos à la lumière et donc que les baies seront donc sans doute partiellement fermées pour mettre la TV... Et si je suis plutôt une partisante du partiellement fermé, je trouve quand même que cette façon de nous expliquer comment doit être amménagé notre appartement est un façon d'outre-passer ces droits pour notre bailleur.
On apprend aussi que la question des surmanteaux est bien d'actualité pour les immeubles en béton mais hors de question pour les "272" qui sont en brique. Matériau qui possède l'avantage de bien veillir et qui donne un certain cachet donc l'isolation par l'extérieur c'est non pour les "272"...

On insiste quand même, oui la brique c'est joli mais c'est pas top isolation quand même, peut-être qu'une couche isolante dans les placards alors, si on peut pas la mettre en extérieur pour préserver la brique. Et la réponse tombe, c'est non, y'a des trucs techniques dans les placards, trop compliqué.
Toujours dans le thermique, il est question de changer nos portes pallières d'époque pour de nouvelles portes mieux isolées thermiquement et phoniquement mais attention, le monsieur nous explique que si c'est mieux isolé alors ça va résonner plus et qu'on va entendre plus les bruits intérieurs au logement. Bien, nous voilà, prévenu.
Et voilà, pour l'isolation, rien de ne sera fait pour l'isolation phonique pourtant pointée comme inexistante dans le diagnostic.
On aborde le sujet des chauffages, on explique combien on est attaché aux nôtres, qu'ils sont en fonte et que tout le monde nous affirment qu'il n'y a rien de mieux. Mais là, c'est un "non" franc et net, les radiateurs seront changés c'est non-négociable. Fin de la conversation.
On frôle le sujet des compteurs électriques et même si on obtient pas un "non" net, on obtient un flou, "on y pense" qui ressemble à un "non".
Ensuite les collectifs, on apprend qu'il est question de requalification d'usage et de revoir les dimensionements (ben oui, si c'est trop grand, ça coûte des sous pour rien à entretenir... et là, c'est le côté picsou du raisonnement qui fait un pincement au coeur).
On nous décrit avec moults de détails les futurs locaux de tri collectif (de plein-pied, ouvert sur l'extérieur, carrelé, ventilé et avec de la calrté). Là, on aborde notre super idée de détecteur de présence et là aussi c'est un "non" accompagné d'un constat encore plus affligeant : "j'en ai mis à vigne-blanches (autre quartier appartenant au bailleur et rénové via la première ORU) mais il est hors-de-question que j'en mette à Bernon, ils vont me les piquer !". Et on se félicite du changement durable d'image du quartier envisagé par le bailleur...
On aborde le sujet des publicités et des boites aux lettres, là aussi le monsieur est clair, chez lui, sa boite aux lettres est dehors, il ramène les pubs dedans pour les jeter, on a qu'à faire comme lui... Hum, oui, oui, on le fait mais n'empêche y'a quand même des pubs par terre au local boites aux lettres. Oui, ben c'est un problème de civisme et donc ça n'est pas son problème. En bataillant, on obtient quand même une vague approbation pour l'idée de la boite aux lettres-poubelle...
On parle enfin des halls d'entrée, dont on apprend qu'ils vont possèder un sas systématique à chaque entrée (isolation oblige) et dont on s'inquiète du côté pratique mais là aussi, pas de négociations, c'est acquis.
Et pour finir, on se donne rendez-vous au prochain atelier pour parler du gardiennage, des services-plus et du civisme.
Résidentialisation (atelier 1/3) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/3) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/3) : 15-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3) : 11-03-08
Autres Ateliers, à venir, dates indéterminées.
Et si on avait mal saisi le principe de cette série d'atelier, en fait, il s'agissait de résumer aux délégués du bailleur les points que nous avions abordé la dernière fois.
Sauf que là, cette fois, le bailleur est là pour recueillir nos avis et répondre à nos questions. Et aussi pour exprimer son point de vue.
On découvre ainsi les noms de code dont nous sommes affublé par le bailleur. Un peu comme le chirurgien qui réduit ses patients à leur maladie, nous sommes réduit à nos logements. Ainsi, nous sommes répartis en fonction des trois grandes phases du projet : les "272" (pour les chanceux de la première tranche de réhabilitation qui concerne des logements qui auraient du être déconstruit selon les objectifs de 2002), les "450" pour parler de ceux de Bernon-bas et les "250" pour parler de ceux des squares Chopin et Berlioz. Et là, on touche du doigt ce problème de manque de considération pour les habitants, si souvent abordé, ici.
Ensuite, les réhabilitations sont décomposées en 3 grands chapitres : le logement, le collectif et les extérieurs. Au stade d'avancement du projet, on apprend qu'elles ne sont pas prévues avant le premier trimestre 2009. Et on apprend aussi que des réunions de cages d'escaliers seront mises en place pour mieux nous informer/concerter.
Alors pour le logement, concernant l'isolation thermique, les baies des séjours vont être remplacées sans qu'il ait été déterminé si elles devaient être totalement ouvertes ou partiellement fermées. Un débat enflammé a lieu sur le sujet où le monsieur du patrimoine conclut en expliquant que la TV doit être dos à la lumière et donc que les baies seront donc sans doute partiellement fermées pour mettre la TV... Et si je suis plutôt une partisante du partiellement fermé, je trouve quand même que cette façon de nous expliquer comment doit être amménagé notre appartement est un façon d'outre-passer ces droits pour notre bailleur.
On apprend aussi que la question des surmanteaux est bien d'actualité pour les immeubles en béton mais hors de question pour les "272" qui sont en brique. Matériau qui possède l'avantage de bien veillir et qui donne un certain cachet donc l'isolation par l'extérieur c'est non pour les "272"...

On insiste quand même, oui la brique c'est joli mais c'est pas top isolation quand même, peut-être qu'une couche isolante dans les placards alors, si on peut pas la mettre en extérieur pour préserver la brique. Et la réponse tombe, c'est non, y'a des trucs techniques dans les placards, trop compliqué.
Toujours dans le thermique, il est question de changer nos portes pallières d'époque pour de nouvelles portes mieux isolées thermiquement et phoniquement mais attention, le monsieur nous explique que si c'est mieux isolé alors ça va résonner plus et qu'on va entendre plus les bruits intérieurs au logement. Bien, nous voilà, prévenu.
Et voilà, pour l'isolation, rien de ne sera fait pour l'isolation phonique pourtant pointée comme inexistante dans le diagnostic.
On aborde le sujet des chauffages, on explique combien on est attaché aux nôtres, qu'ils sont en fonte et que tout le monde nous affirment qu'il n'y a rien de mieux. Mais là, c'est un "non" franc et net, les radiateurs seront changés c'est non-négociable. Fin de la conversation.
On frôle le sujet des compteurs électriques et même si on obtient pas un "non" net, on obtient un flou, "on y pense" qui ressemble à un "non".
Ensuite les collectifs, on apprend qu'il est question de requalification d'usage et de revoir les dimensionements (ben oui, si c'est trop grand, ça coûte des sous pour rien à entretenir... et là, c'est le côté picsou du raisonnement qui fait un pincement au coeur).
On nous décrit avec moults de détails les futurs locaux de tri collectif (de plein-pied, ouvert sur l'extérieur, carrelé, ventilé et avec de la calrté). Là, on aborde notre super idée de détecteur de présence et là aussi c'est un "non" accompagné d'un constat encore plus affligeant : "j'en ai mis à vigne-blanches (autre quartier appartenant au bailleur et rénové via la première ORU) mais il est hors-de-question que j'en mette à Bernon, ils vont me les piquer !". Et on se félicite du changement durable d'image du quartier envisagé par le bailleur...
On aborde le sujet des publicités et des boites aux lettres, là aussi le monsieur est clair, chez lui, sa boite aux lettres est dehors, il ramène les pubs dedans pour les jeter, on a qu'à faire comme lui... Hum, oui, oui, on le fait mais n'empêche y'a quand même des pubs par terre au local boites aux lettres. Oui, ben c'est un problème de civisme et donc ça n'est pas son problème. En bataillant, on obtient quand même une vague approbation pour l'idée de la boite aux lettres-poubelle...
On parle enfin des halls d'entrée, dont on apprend qu'ils vont possèder un sas systématique à chaque entrée (isolation oblige) et dont on s'inquiète du côté pratique mais là aussi, pas de négociations, c'est acquis.
Et pour finir, on se donne rendez-vous au prochain atelier pour parler du gardiennage, des services-plus et du civisme.
Résidentialisation (atelier 1/3) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/3) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/3) : 15-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3) : 11-03-08
Autres Ateliers, à venir, dates indéterminées.
jeudi 31 janvier 2008
Leçon de résidentialisation
Bon faut pas croire mais cette histoire de résidentialisation, en fait c'est une idée qui couve depuis longtemps.
Ainsi lors des premières rénovations/réhabilitations du quartier, c'était déjà d'actualité d'où les numéros peints sur les façades des immeubles pour faciliter le repérage dans le quartier.

Et déjà à l'époque, ils ont chercher une solution pour les fameux immeubles à traversante.

Explications sur les immaubles à traversante.
Un immeuble à traversante est un immeuble qui a plusieurs adresses selon le côté par lequel on entre (un vrai casse-tête pour la résidentialisation).
Ainsi, le nôtre est donc composé du 4 Liszt : un immeuble de 11 étages avec son propre local à poubelle et ses deux ascenseurs (impair et pair) pour distribuer les étages en question.
Et du 3 Lully : un immeuble de 8 étages avec son propre local à poubelle et son escalier.
Et pour bien comprendre cela, rien ne vaut un schéma.

En rose : Les immeubles déconstruits.
En 1 : Entrée du 4 Lizst côté local à poubelle.
En 2 : Entrée du 4 Lizst côté boîtes aux lettres.
En 3 : Entrée du 3 Lully.
En rouge : la traversante qui passe sous l'immeuble pour aller d'un square à l'autre.
Manifestement, à la construction, cette traversante était comme toutes les autres, c'est-à-dire ouverte pour permettre une plus grande facilité de mobilité entre les squares.
Genre un peu comme celle-là.



Bon sauf que la nôtre de traversante, elle est spéciale puisqu'elle sert d'entrées à un immeuble via deux adresses différentes. C'est-à-dire (quand on a les vignes dans le dos) à droite l'entrée n°3 sur le plan pour le 3 square Lully et à gauche l'entrée n°2 pour le 4 square Lizst.
Mais si, c'est simple...
Alors comme il y avait 2 adresses, les architectes ont bien appliquée la règle de la résidentialisation, ils ont fait deux accès distincts en créant une séparation au milieu de la traversante.


Bon, évidement ça a pas super bien veilli, genre y'a des carreaux des les creux au départ qui devait rendre un aspect moins carcéral que l'actuel.
Pareil, côté 3 square Lully, il y avait une porte mais elle a fini par être condamnée.


Alors comme elle était condamnée, c'est le côté 4 square Lizst qui est devenu "passager", mais les mobylettes passaient dessous alors on a mis des barres pour les empêcher de passer (tout en empêchant aussi les handicapés et les poussettes de passer par là).


Vue globale (avec les vignes dans le dos).

Vue rapprochée à gauche. Entrée 4 square Lizst.

Vue rapprochée à droite. Entrée 3 square Lully.

Déjà rien que comme ça, on doute mais le mieux c'est avec la suite des explications.
Mrs les architectes ont décidés que monter 3 étages à pieds était quelque chose de raisonnable (ça dépend pour qui, aussi...), donc que le côté Lully sans ascenseur était accessible via l'escalier jusqu'au 3°.
Ainsi donc côté 3 square Lully se trouve les interphones et les boîtes aux lettres pour les appartements jusqu'au 3° étage.
Tandis que les appartements du 4° au 8° étage même si ils sont physiquement situés au 3 square Lully sont accessible via les ascenseurs du 4 square Lizst donc leurs boîtes aux lettres et leurs interphones sont côté 4 square Lizst...
C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont dû mettre des panneaux dans les étages pour aider les gens à savoir où ils étaient.

Parce qu'ils y a deux étages avec des traversantes permettant de rejoindre le 3 square Lully depuis le 4 square Lizst.

Bref, si la résidentialisation peut sembler une bonne idée ; en pratique, y'a des cas où c'est de toute façon strictement impossible.
Ainsi lors des premières rénovations/réhabilitations du quartier, c'était déjà d'actualité d'où les numéros peints sur les façades des immeubles pour faciliter le repérage dans le quartier.

Et déjà à l'époque, ils ont chercher une solution pour les fameux immeubles à traversante.

Explications sur les immaubles à traversante.
Un immeuble à traversante est un immeuble qui a plusieurs adresses selon le côté par lequel on entre (un vrai casse-tête pour la résidentialisation).
Ainsi, le nôtre est donc composé du 4 Liszt : un immeuble de 11 étages avec son propre local à poubelle et ses deux ascenseurs (impair et pair) pour distribuer les étages en question.
Et du 3 Lully : un immeuble de 8 étages avec son propre local à poubelle et son escalier.
Et pour bien comprendre cela, rien ne vaut un schéma.

En rose : Les immeubles déconstruits.
En 1 : Entrée du 4 Lizst côté local à poubelle.
En 2 : Entrée du 4 Lizst côté boîtes aux lettres.
En 3 : Entrée du 3 Lully.
En rouge : la traversante qui passe sous l'immeuble pour aller d'un square à l'autre.
Manifestement, à la construction, cette traversante était comme toutes les autres, c'est-à-dire ouverte pour permettre une plus grande facilité de mobilité entre les squares.
Genre un peu comme celle-là.



Bon sauf que la nôtre de traversante, elle est spéciale puisqu'elle sert d'entrées à un immeuble via deux adresses différentes. C'est-à-dire (quand on a les vignes dans le dos) à droite l'entrée n°3 sur le plan pour le 3 square Lully et à gauche l'entrée n°2 pour le 4 square Lizst.
Mais si, c'est simple...
Alors comme il y avait 2 adresses, les architectes ont bien appliquée la règle de la résidentialisation, ils ont fait deux accès distincts en créant une séparation au milieu de la traversante.


Bon, évidement ça a pas super bien veilli, genre y'a des carreaux des les creux au départ qui devait rendre un aspect moins carcéral que l'actuel.
Pareil, côté 3 square Lully, il y avait une porte mais elle a fini par être condamnée.


Alors comme elle était condamnée, c'est le côté 4 square Lizst qui est devenu "passager", mais les mobylettes passaient dessous alors on a mis des barres pour les empêcher de passer (tout en empêchant aussi les handicapés et les poussettes de passer par là).


Vue globale (avec les vignes dans le dos).

Vue rapprochée à gauche. Entrée 4 square Lizst.

Vue rapprochée à droite. Entrée 3 square Lully.

Déjà rien que comme ça, on doute mais le mieux c'est avec la suite des explications.
Mrs les architectes ont décidés que monter 3 étages à pieds était quelque chose de raisonnable (ça dépend pour qui, aussi...), donc que le côté Lully sans ascenseur était accessible via l'escalier jusqu'au 3°.
Ainsi donc côté 3 square Lully se trouve les interphones et les boîtes aux lettres pour les appartements jusqu'au 3° étage.
Tandis que les appartements du 4° au 8° étage même si ils sont physiquement situés au 3 square Lully sont accessible via les ascenseurs du 4 square Lizst donc leurs boîtes aux lettres et leurs interphones sont côté 4 square Lizst...
C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont dû mettre des panneaux dans les étages pour aider les gens à savoir où ils étaient.

Parce qu'ils y a deux étages avec des traversantes permettant de rejoindre le 3 square Lully depuis le 4 square Lizst.

Bref, si la résidentialisation peut sembler une bonne idée ; en pratique, y'a des cas où c'est de toute façon strictement impossible.
mercredi 30 janvier 2008
Exemple de diagnostic
Alors comme on disait le diagnostic est découpé en adressage.
Et dans chaque paquet relatif à une adresse, un recensement précis de différents points.
Mais a priori, c'était pas sexy sous cette forme-là alors on nous l'a résumé via différentes photos.
En gros, normalement le diagnostic se fait adresse par adresse selon un plan précis d'élements mais pour l'ATU, les éléments ont servis de plan et étaient illustré par plusieurs adresses.
Exemples.
Différents type d'accessibilité ou repérage d'une adresse aussi dit adressage.


Différents types d'interphones.


Modèle problématique pour les personnes ne sachant pas lire.
Palaisson.

Différents types de boîtes aux lettres.


Différents types de local à poubelles.


Ascenseur/escalier.


On notera l'aspect totalement "accessible" de l'escalier.
L'insoluble éternel problème des traversantes.




Différents types d'éclairage.


.

Différents types d'interupteurs.



Tout ces éléments étant commentés en plus d'être pris en photos.
Ainsi, selon le diagnostic les locaux à vélo/poussette sont au mieux "correct" au pire "inexsitant".
De même, l'isolation phonique est qualifé d'inexistant et la faible diminution de transmission des bruits est attribuée à la seule inertie des bâtiments.
Enfin de s'étonner d'une telle diversité à l'échelle d'un square, alors je vous laisse imaginer à l'échelle du quartier.
Et peut-être bien que le fait de devoir avoir tous les éléments pour réparer tous ces différents éléments n'aide pas beaucoup pour nos charges...
Et dans chaque paquet relatif à une adresse, un recensement précis de différents points.
Mais a priori, c'était pas sexy sous cette forme-là alors on nous l'a résumé via différentes photos.
En gros, normalement le diagnostic se fait adresse par adresse selon un plan précis d'élements mais pour l'ATU, les éléments ont servis de plan et étaient illustré par plusieurs adresses.
Exemples.
Différents type d'accessibilité ou repérage d'une adresse aussi dit adressage.


Différents types d'interphones.


Modèle problématique pour les personnes ne sachant pas lire.
Palaisson.
Différents types de boîtes aux lettres.

Différents types de local à poubelles.


Ascenseur/escalier.


On notera l'aspect totalement "accessible" de l'escalier.
L'insoluble éternel problème des traversantes.




Différents types d'éclairage.




Différents types d'interupteurs.



Tout ces éléments étant commentés en plus d'être pris en photos.
Ainsi, selon le diagnostic les locaux à vélo/poussette sont au mieux "correct" au pire "inexsitant".
De même, l'isolation phonique est qualifé d'inexistant et la faible diminution de transmission des bruits est attribuée à la seule inertie des bâtiments.
Enfin de s'étonner d'une telle diversité à l'échelle d'un square, alors je vous laisse imaginer à l'échelle du quartier.
Et peut-être bien que le fait de devoir avoir tous les éléments pour réparer tous ces différents éléments n'aide pas beaucoup pour nos charges...
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3)
D'abord soulignons le fait que les ATU sont passé d'un effectif potentiel maximal de 15 à 40 personnes, sans présumer de la cause de ce résultat, il convient d'en noter l'effort.
Du coup, comme il y a de nouvelles personnes, on résume un peu le principe de l'ATU avec des regards soulignés pour appuyer certains points précis cités sur ce blog avec force de petits schémas bien simplifiés et colorés mais qui oublient que la majortié des participants a besoin de se munir de lunettes pour les décrypter et dont le vocabulaire a trop tendance à rester technique.
On nuancera tout même le discours qui vise à dire que les ATU sont un travail qui s'effectue en parallèle des architectes. Parce que même si les termes ATU et architectes sont bien dit dans la même phrase ce qui doit surtout être décrit c'est le sens de deux chemins différents dans le sens où nos interactions avec les architectes ont quand même été minimales.
Ensuite, on nous reparle du fameux diagnostic qui concerne donc bel et bien les 272 logements de la convention soit Delibes, Liszt et Lully. Je vous raconte pas la vague de déception de ceux qui viennent des autres squares puisqu'officiellement leurs avenants ne sont toujours pas signés, la réhabilitation, ils ont pas fini d'en entendre parler eux...
Bref 272 logements pour 9 adressages (9 adresses différentes cad en résidentialisation 9 accès clairement définis).
Alors le diagnostic, on l'a vu (de loin) c'est une grosse chemise bleu d'environ 10 centimètres d'épais avec à l'intérieur des sortes de paquets de feuilles aggrafées ensemble par "adressage". Et sur les feuilles, c'est manifestement des photos commentées des différents éléments (manifestement très précis) à diagnostiquer/recenser.
Soit accessibilité (repérage facile d'une adresse (hahaha...)), interphone, palaisson, boîtes aux lettres, panneaux d'affichage, local vélo/poussette, local de tri sélectif, local à poubelles, encombrant, ascenseur, entretien/ménage, l'insoluble éternel problème des traversantes, éclairage, interrupteur, couleur des peinture, possibilité d'appropriation du pallier, les carelages au sol, l'intérieur du logement (porte, isolation phonique, isolation thermique, chauffage.
Rien de bien nouveau pour nous qui vivont ici, rien que nous n'aurions sans doute diagnostiquer nous même si on nous avait laissé faire la chose, m'enfin bref.
Un ATU très brouillon où nous avons beaucoup échangé et dont plusieurs éléments méritent une note à part entière :
* Leçon de résidentialisation
* Exemple de diagnostic.
A noter aussi la présence du bailleur au prochain ATU du 05-02.
Nouvelle liste des ateliers :
Atelier Jeunes : 05-12-07
Atelier Visite Hors du site : 12-01-08
Atelier Visite Hors du site : date à préciser (fin avril)
Coeur de quartier (atelier 1/3) : 20-11-07
Coeur de quartier (atelier 2/3) : 04-12-07
Coeur de quartier (atelier 3/3) : 22-01-08
Résidentialisation (atelier 1/3) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/3) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/3) : 15-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3) : 11-03-08
Autres Ateliers, à venir, dates indéterminées.
Du coup, comme il y a de nouvelles personnes, on résume un peu le principe de l'ATU avec des regards soulignés pour appuyer certains points précis cités sur ce blog avec force de petits schémas bien simplifiés et colorés mais qui oublient que la majortié des participants a besoin de se munir de lunettes pour les décrypter et dont le vocabulaire a trop tendance à rester technique.
On nuancera tout même le discours qui vise à dire que les ATU sont un travail qui s'effectue en parallèle des architectes. Parce que même si les termes ATU et architectes sont bien dit dans la même phrase ce qui doit surtout être décrit c'est le sens de deux chemins différents dans le sens où nos interactions avec les architectes ont quand même été minimales.
Ensuite, on nous reparle du fameux diagnostic qui concerne donc bel et bien les 272 logements de la convention soit Delibes, Liszt et Lully. Je vous raconte pas la vague de déception de ceux qui viennent des autres squares puisqu'officiellement leurs avenants ne sont toujours pas signés, la réhabilitation, ils ont pas fini d'en entendre parler eux...
Bref 272 logements pour 9 adressages (9 adresses différentes cad en résidentialisation 9 accès clairement définis).
Alors le diagnostic, on l'a vu (de loin) c'est une grosse chemise bleu d'environ 10 centimètres d'épais avec à l'intérieur des sortes de paquets de feuilles aggrafées ensemble par "adressage". Et sur les feuilles, c'est manifestement des photos commentées des différents éléments (manifestement très précis) à diagnostiquer/recenser.
Soit accessibilité (repérage facile d'une adresse (hahaha...)), interphone, palaisson, boîtes aux lettres, panneaux d'affichage, local vélo/poussette, local de tri sélectif, local à poubelles, encombrant, ascenseur, entretien/ménage, l'insoluble éternel problème des traversantes, éclairage, interrupteur, couleur des peinture, possibilité d'appropriation du pallier, les carelages au sol, l'intérieur du logement (porte, isolation phonique, isolation thermique, chauffage.
Rien de bien nouveau pour nous qui vivont ici, rien que nous n'aurions sans doute diagnostiquer nous même si on nous avait laissé faire la chose, m'enfin bref.
Un ATU très brouillon où nous avons beaucoup échangé et dont plusieurs éléments méritent une note à part entière :
* Leçon de résidentialisation
* Exemple de diagnostic.
A noter aussi la présence du bailleur au prochain ATU du 05-02.
Nouvelle liste des ateliers :
Atelier Jeunes : 05-12-07
Atelier Visite Hors du site : 12-01-08
Atelier Visite Hors du site : date à préciser (fin avril)
Coeur de quartier (atelier 1/3) : 20-11-07
Coeur de quartier (atelier 2/3) : 04-12-07
Coeur de quartier (atelier 3/3) : 22-01-08
Résidentialisation (atelier 1/3) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/3) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/3) : 15-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3) : 11-03-08
Autres Ateliers, à venir, dates indéterminées.
samedi 26 janvier 2008
Regards et paroles d'habitants
Hier soir avait lieu le vernissage de l'exposition "Regards et paroles d'habitants" mise en place dans le cadre de l'ORU (et co-financé par celle-ci) pour permettre aux habitants de s'exprimer, de faire leur deuil des immeubles déconstruits et d'expliquer leur espoirs, leurs attentes.
L'atelier était destiné aux adultes et consistait en une initiation à l'expression artistique via différents supports : dessin, photos, écrit et art plastique.
L'exposition nous propose donc de voir un résumé du fruit de leur travail commun.
Dessin : manifestement, on retrouve les cartes mentales que nous avions aussi réalisée lors des ateliers de travail urbain. Plus travaillées et finalisées que celles que nous avions réalisées évidement.


Et je dois bien avouer un petit faible pour celle-ci dont les inscriptions en jaune me font sourire dans leur vérité (trop de charges, trop de bruit, trop de poussière).

Ecrit : Chacun s'exprimait sur une feuille selon 3 grands axes, le tout réuni en patchwork.
Qui suis-je ?

J'aime/j'aime pas.



Art plastique.
Là, il était question de faire manipuler la matière au groupe. Le groupe étant essentiellement constitué de femmes, il leur a été proposé de travailler avec des aliments.
Je connais certaines féministes qui hurleraient de voir les femmes réduites à leur état de mère-nourricière. Mais surtout, je connais des familles qui ne mangent que grâce aux organismes caritatifs et dont je peux comprendre la répugnance à "jouer avec de la nourriture".



Photographie.
Des portraits des participantes en patchwork que je n'ai pas pris en photo pour le blog par respect pour les personnes qui étaient en photos dessus et qui ne désirent peut-être pas que ces photos aillent sur le web sans leur accord.
Des photos du quartier que je n'ai pas pu prendre en photo sinon bonjour la qualité (des photos de photos...).
Et nous avons aussi assité à la projection du projet vidéo des enfants sur l'évolution du quartier, très ORU vendeur il faut quand même le dire mais bon ils en financent une partie aussi.
Et encore une fois, on mesure l'attachement des habitants pour leur quartier, on palpe du doigt cet esprit populaire qui l'habite et la richesse de la diversité qui anime notre quartier.
Et surtout au-delà des maladresses des intervenants sur l'alimentation par exemple, le résultat a quelque chose de très touchant, en tout cas, pour moi qui vit ici. Je suis toujours émue de constater à quel point qui que nous soyons nous vivons notre quartier de la même façon.
Et c'est unité qui fait l'âme de notre quartier.
L'atelier était destiné aux adultes et consistait en une initiation à l'expression artistique via différents supports : dessin, photos, écrit et art plastique.
L'exposition nous propose donc de voir un résumé du fruit de leur travail commun.
Dessin : manifestement, on retrouve les cartes mentales que nous avions aussi réalisée lors des ateliers de travail urbain. Plus travaillées et finalisées que celles que nous avions réalisées évidement.


Et je dois bien avouer un petit faible pour celle-ci dont les inscriptions en jaune me font sourire dans leur vérité (trop de charges, trop de bruit, trop de poussière).

Ecrit : Chacun s'exprimait sur une feuille selon 3 grands axes, le tout réuni en patchwork.
Qui suis-je ?

J'aime/j'aime pas.



Art plastique.
Là, il était question de faire manipuler la matière au groupe. Le groupe étant essentiellement constitué de femmes, il leur a été proposé de travailler avec des aliments.
Je connais certaines féministes qui hurleraient de voir les femmes réduites à leur état de mère-nourricière. Mais surtout, je connais des familles qui ne mangent que grâce aux organismes caritatifs et dont je peux comprendre la répugnance à "jouer avec de la nourriture".



Photographie.
Des portraits des participantes en patchwork que je n'ai pas pris en photo pour le blog par respect pour les personnes qui étaient en photos dessus et qui ne désirent peut-être pas que ces photos aillent sur le web sans leur accord.
Des photos du quartier que je n'ai pas pu prendre en photo sinon bonjour la qualité (des photos de photos...).
Et nous avons aussi assité à la projection du projet vidéo des enfants sur l'évolution du quartier, très ORU vendeur il faut quand même le dire mais bon ils en financent une partie aussi.
Et encore une fois, on mesure l'attachement des habitants pour leur quartier, on palpe du doigt cet esprit populaire qui l'habite et la richesse de la diversité qui anime notre quartier.
Et surtout au-delà des maladresses des intervenants sur l'alimentation par exemple, le résultat a quelque chose de très touchant, en tout cas, pour moi qui vit ici. Je suis toujours émue de constater à quel point qui que nous soyons nous vivons notre quartier de la même façon.
Et c'est unité qui fait l'âme de notre quartier.
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