Sauf que là, avec ces histoires de compteurs d'eau, les gaines techniques sont ouvertes, ce qui nous permet de voir la chose qui nous fait le wifi sur l'immeuble.
Opération Résidentielle d'Environnement Urbain Ravagé
La vie au jour le jour d'une ORU vu par la voix des résidents.
Au 1° février 2007, les ORU concernaient 508 quartiers en France.
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dimanche 30 novembre 2008
huit filles : wifi
On en avait parlé quand ils étaient venu tester chez nous et puis depuis j'avais bien un nouveau réseau non sécurisé en accès via mon pc en wifi mais comme les propositions d'abonnement ne nous sont pas parvenues, je n'avais pas reppris le sujet.
Sauf que là, avec ces histoires de compteurs d'eau, les gaines techniques sont ouvertes, ce qui nous permet de voir la chose qui nous fait le wifi sur l'immeuble.

Sauf que là, avec ces histoires de compteurs d'eau, les gaines techniques sont ouvertes, ce qui nous permet de voir la chose qui nous fait le wifi sur l'immeuble.
mercredi 12 novembre 2008
rumeur et compteur d'eau
Il y a ces nouveaux tuyaux qui apparaissent dans les couloirs du 4 Liszt et qui me faisaient penser à des tuyaux pour le gaz.
Parce qu'on a un pote qui vient d'emménager au 1 et à qui le compteur GDF (et les tuyaux de cuivre) avaient été volés et il avait fallu tirer une nouvelle ligne pour son gaz parce que sur l'originelle les tuyaux étaient sciés si cours qu'on ne pouvait pas la réutiliser.


Mais la rumeur veut que ça soit pour les compteurs d'eau...
Aaah, les compteurs d'eau, on avait soigneusement pu éviter le sujet jusque là. Et pourtant, il est sujet à de vives discussions...
Donc le quartier a été construit sans compteur d'eau individuel. Un des problème majeur du quartier c'est les charges, beaucoup trop importantes. On comprend vite le rapport de cause à effet. Donc rapidement, s'est imposée l'idée de mettre des compteurs individuels d'eau dans tous les immeubles.
La mise en oeuvre de cette idée a été commencée avec les rénovations de Banlieue 89 sur les désormais très connu 272 en brique. Les 272 devaient servir de test pour qu'ensuite soient installés des compteurs individuels dans les autres immeubles.
Seulement voilà, plus de 10 ans après Banlieue 89, les compteurs individuels d'eau ne sont toujours que dans les 272...
Alors dans les rénovations de l'ORU, on nous a annoncé la mise en place des compteurs individuels d'eau partout, partout d'ici 2012...
ça fait presque rire en grinçant de penser que cette rénovation n'aura pris que 20 ans a être mise en oeuvre, 20 ans pendant lesquel on nous l'a toujours annoncée pour le quasi-lendemain...
Bien me direz-vous mais quel rapport avec les nouveaux tuyau du 4 Liszt puisque le 4 Liszt appartient aux 272, il a forcément déjà des compteurs d'eau individuels.
Erf... oui mais quand on a installé des compteurs d'eau individuels dans les 272, on a aussi mis à jour quelques fantaisies artistiques des architectes concepteurs (pour ne pas les citer ANPAR) ; à savoir que les points d'eau d'un même appartement sont desservi par différents pied de colonne.
Je m'explique, par exemple, dans mon appartement (situé au 3 Lully), j'ai une arrivée d'eau dans la cuisine qui dépend du 4 Liszt et qui est coupée quand ça coupe au 4 Liszt et une arrivée d'eau pour la salle de bain et les WC qui dépend du 3 - voir du 6 Lully (fonction des coupures d'eau). Ce qui nous fait bien 2 arrivées d'eau et donc 4 compteurs (un pour l'eau chaude et un pour l'eau froide sur chaque arrivée d'eau).
Bon, faut quand même reconnaître une chose à cette fantaisie, c'est qu'on a rarement plus d'eau du tout, malgré les très nombreuses et récurentes coupures d'eau dans le quartier, quand on dépend de deux pied de colonne différents on peut toujours espérer en avoir un qui n'est pas coupé.
Maintenant l'autre truc, c'est que dans nos charges, on paye la location de 4 compteurs au lieu de 2. Bon, évidement, c'est rien comparé à certains F5 où il y a 3 arrivée d'eau et donc 6 compteurs...
Alors l'idée, c'est de ramener tout le monde à 1 arrivée d'eau soit 2 compteurs et donc les nouveaux tuyaux dans les couloirs, ça serait les arrivées d'eau unique. Soit, mais était-ce si urgent de grouper les compteurs de ceux qui en ont déjà plutôt que d'en installer à ceux qui n'en ont pas ?
Reste que cette histoire d'arrivée d'eau unique pose d'autres problèmes, puisqu'il va falloir alimenter tous les points d'eau d'un appartement avec le même pied de colonne. Chez moi, ça veut dire par exemple que des tuyaux vont courir les 10 mètres de couloir qui séparent mon entrée de mes toilettes (arrivé du pied de colonne toilette/salle de bain). Et sans parler de l'inesthétique de la chose, on peut parler des risques de fuite que ces mètres de tuyau en plus, ajoutent...
Mais, ça n'est pas tout, cette histoire de compteur d'eau va beaucoup plus loin. A l'heure actuelle, qu'on soit avec ou sans compteurs d'eau individuels, on paye notre eau dans nos charges à notre bailleur. Avec toutes les facilités de paiement que procure un bailleur social. Aujourd'hui couper l'eau est une action qui relève seulement du bailleur qui toujours en tant que bailleur social n'est plus arrivé à cette extrémité depuis les années 1980.
Demain, avec les compteurs d'eau individuel, on payera notre eau chaude dans nos charges à notre bailleur MAIS on payera notre eau froide dans une facture à part à Véolia. Véolia dont je ne suis pas convaincue qu'ils aient la moindre politique sociale et qui décidera seul de couper l'eau froide des mauvais payeurs... Et si il n'y avait pas déjà la difficulté d'expliquer aux locataires que l'eau sera payée en deux fois (eau chaude au bailleur, eau froide à Véolia) et il faudra aussi expliquer qu'il ne faut pas boire l'eau chaude.
Imaginons un foyer en difficulté - fait tellement rare dans nos quartiers... -, ce foyer n'arrive pas à payer sa facture d'eau froide à Véolia. Véolia coupe l'eau froide mais le foyer constate qu'il a toujours de l'eau chaude... La tentation est alors grande d'utiliser l'eau chaude pour de l'eau froide mais elle serait impropre à la consommation (nous dit-on) parce que non-traitée pour la consommation. Et surtout cette eau chaude est plus de deux fois plus chère que l'eau froide donc je vous raconte pas le rappel de charge à venir pour le foyer en question... Et pourtant, quand on connait l'urgence dans laquelle on vit parfois dans nos quartiers, on ne peut s'empêcher d'imaginer certaines familles faire refroidir leur eau chaude pour la boire et on sait l'enchainement des dettes qui mènent à l'expulsion... Et définitivement, cette histoire de compteur d'eau est vraiment un casse-tête...
Parce qu'on a un pote qui vient d'emménager au 1 et à qui le compteur GDF (et les tuyaux de cuivre) avaient été volés et il avait fallu tirer une nouvelle ligne pour son gaz parce que sur l'originelle les tuyaux étaient sciés si cours qu'on ne pouvait pas la réutiliser.
Mais la rumeur veut que ça soit pour les compteurs d'eau...
Aaah, les compteurs d'eau, on avait soigneusement pu éviter le sujet jusque là. Et pourtant, il est sujet à de vives discussions...
Donc le quartier a été construit sans compteur d'eau individuel. Un des problème majeur du quartier c'est les charges, beaucoup trop importantes. On comprend vite le rapport de cause à effet. Donc rapidement, s'est imposée l'idée de mettre des compteurs individuels d'eau dans tous les immeubles.
La mise en oeuvre de cette idée a été commencée avec les rénovations de Banlieue 89 sur les désormais très connu 272 en brique. Les 272 devaient servir de test pour qu'ensuite soient installés des compteurs individuels dans les autres immeubles.
Seulement voilà, plus de 10 ans après Banlieue 89, les compteurs individuels d'eau ne sont toujours que dans les 272...
Alors dans les rénovations de l'ORU, on nous a annoncé la mise en place des compteurs individuels d'eau partout, partout d'ici 2012...
ça fait presque rire en grinçant de penser que cette rénovation n'aura pris que 20 ans a être mise en oeuvre, 20 ans pendant lesquel on nous l'a toujours annoncée pour le quasi-lendemain...
Bien me direz-vous mais quel rapport avec les nouveaux tuyau du 4 Liszt puisque le 4 Liszt appartient aux 272, il a forcément déjà des compteurs d'eau individuels.
Erf... oui mais quand on a installé des compteurs d'eau individuels dans les 272, on a aussi mis à jour quelques fantaisies artistiques des architectes concepteurs (pour ne pas les citer ANPAR) ; à savoir que les points d'eau d'un même appartement sont desservi par différents pied de colonne.
Je m'explique, par exemple, dans mon appartement (situé au 3 Lully), j'ai une arrivée d'eau dans la cuisine qui dépend du 4 Liszt et qui est coupée quand ça coupe au 4 Liszt et une arrivée d'eau pour la salle de bain et les WC qui dépend du 3 - voir du 6 Lully (fonction des coupures d'eau). Ce qui nous fait bien 2 arrivées d'eau et donc 4 compteurs (un pour l'eau chaude et un pour l'eau froide sur chaque arrivée d'eau).
Bon, faut quand même reconnaître une chose à cette fantaisie, c'est qu'on a rarement plus d'eau du tout, malgré les très nombreuses et récurentes coupures d'eau dans le quartier, quand on dépend de deux pied de colonne différents on peut toujours espérer en avoir un qui n'est pas coupé.
Maintenant l'autre truc, c'est que dans nos charges, on paye la location de 4 compteurs au lieu de 2. Bon, évidement, c'est rien comparé à certains F5 où il y a 3 arrivée d'eau et donc 6 compteurs...
Alors l'idée, c'est de ramener tout le monde à 1 arrivée d'eau soit 2 compteurs et donc les nouveaux tuyaux dans les couloirs, ça serait les arrivées d'eau unique. Soit, mais était-ce si urgent de grouper les compteurs de ceux qui en ont déjà plutôt que d'en installer à ceux qui n'en ont pas ?
Reste que cette histoire d'arrivée d'eau unique pose d'autres problèmes, puisqu'il va falloir alimenter tous les points d'eau d'un appartement avec le même pied de colonne. Chez moi, ça veut dire par exemple que des tuyaux vont courir les 10 mètres de couloir qui séparent mon entrée de mes toilettes (arrivé du pied de colonne toilette/salle de bain). Et sans parler de l'inesthétique de la chose, on peut parler des risques de fuite que ces mètres de tuyau en plus, ajoutent...
Mais, ça n'est pas tout, cette histoire de compteur d'eau va beaucoup plus loin. A l'heure actuelle, qu'on soit avec ou sans compteurs d'eau individuels, on paye notre eau dans nos charges à notre bailleur. Avec toutes les facilités de paiement que procure un bailleur social. Aujourd'hui couper l'eau est une action qui relève seulement du bailleur qui toujours en tant que bailleur social n'est plus arrivé à cette extrémité depuis les années 1980.
Demain, avec les compteurs d'eau individuel, on payera notre eau chaude dans nos charges à notre bailleur MAIS on payera notre eau froide dans une facture à part à Véolia. Véolia dont je ne suis pas convaincue qu'ils aient la moindre politique sociale et qui décidera seul de couper l'eau froide des mauvais payeurs... Et si il n'y avait pas déjà la difficulté d'expliquer aux locataires que l'eau sera payée en deux fois (eau chaude au bailleur, eau froide à Véolia) et il faudra aussi expliquer qu'il ne faut pas boire l'eau chaude.
Imaginons un foyer en difficulté - fait tellement rare dans nos quartiers... -, ce foyer n'arrive pas à payer sa facture d'eau froide à Véolia. Véolia coupe l'eau froide mais le foyer constate qu'il a toujours de l'eau chaude... La tentation est alors grande d'utiliser l'eau chaude pour de l'eau froide mais elle serait impropre à la consommation (nous dit-on) parce que non-traitée pour la consommation. Et surtout cette eau chaude est plus de deux fois plus chère que l'eau froide donc je vous raconte pas le rappel de charge à venir pour le foyer en question... Et pourtant, quand on connait l'urgence dans laquelle on vit parfois dans nos quartiers, on ne peut s'empêcher d'imaginer certaines familles faire refroidir leur eau chaude pour la boire et on sait l'enchainement des dettes qui mènent à l'expulsion... Et définitivement, cette histoire de compteur d'eau est vraiment un casse-tête...
dimanche 2 novembre 2008
De l'avantage d'avoir une gardienne...
vendredi 31 octobre 2008
halloween
jeudi 23 octobre 2008
bientôt l'hiver...
tout tourne au ralenti, le chantier de la MPT et celui de la salle polyvalente tirent sur leur fin, celui de l'ORU n'est qu'un vaste terrain vague aux dénivelés variants au gré des engins du chantier, le temps devient moins propice aux promenades et les soirées commencent à tirer en longueur propices à la réflexion.
Du coup, me voilà, à faire une note sur un sujet que je n'avais pas prévu de traiter ici : les grèves de gardiens d'immeubles en régions parisiennes (voir par ici ou encore là).
Je n'en avais pas parlé, ici, à cause de notre gardienne toute neuve, parce que je trouvais de mauvaise augure de parler de choses qui ne se passent qu'à Paris, si loin de notre paisible quartier de province.
Pourtant, j'avais noté la news et même si la source nourrit un certain côté sensationnel, les anecdotes racontées sont effarantes (le gars qui se fait péter la gueule parce que la fille d'un locataire est bloquée dans l'ascenseur, c'est chaud...). Bref, à l'époque, ça m'avait amené à une réflexion personnelle entre le paradoxe de la situation extrême décrite dans les articles de presse et la réalité joyeuse de notre gardienne toute neuve.
Ensuite, difficile de se faire une véritable idée quand on est pas sur place, les gardiens en question sont-ils logés avec les locataires ? Notre gardienne "la plus vieille en poste" venant de la région parisienne, elle nous avait expliqué que là-bas on pouvait être gardien d'un bloc sans y habiter... Et, amha, il y a une énorme différence entre le gardien qui réside sur site et tisse nécessairement un minimum de lien social avec les habitants qui sont aussi ses voisins et donc compagnons de galère (panne d'ascenseur, fuites diverses, coupures diverses, etc.) et le gardien qui vit hors-site et qui devient ni plus ni moins qu'une sorte de "sous" attaché de clientèle relégué au ménage et à la sortie des poubelles (pré-réquis minimum à la fonction de gardien).
Il est évident qu'avec l'optique parfois moyen-âgeuse qui anime nos quartiers (le tristement usuel jet de déchets divers par la fenêtre) ceux qui nettoient ces déchets soient vu comme la lie de l'humanité d'autant plus si celui-là n'habite pas sur site et ne partage un minimum de quotidien avec les habitants. ça pourrait sans doute être une explication aux violences décriées par les articles en référence.
Pourtant, il serait dommage d'arrêter la réflexion, ici, que le gardien ne soit pas respecté car étant en contact avec des éléments "impurs", soit, ça reste primitif comme raisonnement mais ça peut encore se concevoir et surtout s'arranger si on fait quelques efforts de pédagogie sur les règles d'hygiène élémentaire (lutte contre les rats, les cafards, etc.).
Par contre, on peut aussi y voir une stigmatisation des frustrations générées par la vie dans les quartiers souvent imputées au bailleur dont le gardien devient une sorte d'incarnation en forme de bouc-émissaire. Et cette vision éclaire sous un nouvel angle les agressions en question...
Le gardien devient alors une sorte de privilégié qui possède une écoute attentive du bailleur là où les autres locataires se voient souvent confronté à des fins de non-recevoir, en outre au lieu de payer son logement il est payé pour l'habiter (on est bien d'accord que c'est en réalité plus complexe mais qu'importe puisque c'est perçu ainsi...).
Et faut bien voir que quand on parle de quartier, on parle de misère, on parle de seuil de pauvreté et de chômage et quelque part, on pourrait presque comprendre - pas excuser, hein !- les violences auquel sont soumis les gardiens.
Et contre cette rancœur tenace qui anime les quartiers, la simple pédagogie ne suffira pas, on parle d'une situation enkysté depuis plusieurs dizaines d'années où la fatalité s'aborde comme un destin sans issue alternative.
Pour celui qui a tout perdu, tout le monde devient un ennemi potentiel susceptible d'avoir cautionner d'une manière ou d'une autre l'état des choses qui l'a mené dans la situation où il se trouve...
Et à fortiori tout représentant du bailleur quelque soit son niveau de responsabilité, y compris le gardien devient une sorte de coupable.
C'est comme ça que la loge de notre gardienne toute neuve s'est braqué la nuit dernière. Elle a beau vivre avec nous et partager nos galères, elle en reste pas moins pour certains une sorte de prolongation d'un bailleur souvent vécu comme injuste.

Et le pire de tout ça reste encore que des empreintes ont été relevées et ressemblent à celle de jeunes gens qui pourraient bien payer cher leur manière d'exprimer leur rage contre l'injustice...
Du coup, me voilà, à faire une note sur un sujet que je n'avais pas prévu de traiter ici : les grèves de gardiens d'immeubles en régions parisiennes (voir par ici ou encore là).
Je n'en avais pas parlé, ici, à cause de notre gardienne toute neuve, parce que je trouvais de mauvaise augure de parler de choses qui ne se passent qu'à Paris, si loin de notre paisible quartier de province.
Pourtant, j'avais noté la news et même si la source nourrit un certain côté sensationnel, les anecdotes racontées sont effarantes (le gars qui se fait péter la gueule parce que la fille d'un locataire est bloquée dans l'ascenseur, c'est chaud...). Bref, à l'époque, ça m'avait amené à une réflexion personnelle entre le paradoxe de la situation extrême décrite dans les articles de presse et la réalité joyeuse de notre gardienne toute neuve.
Ensuite, difficile de se faire une véritable idée quand on est pas sur place, les gardiens en question sont-ils logés avec les locataires ? Notre gardienne "la plus vieille en poste" venant de la région parisienne, elle nous avait expliqué que là-bas on pouvait être gardien d'un bloc sans y habiter... Et, amha, il y a une énorme différence entre le gardien qui réside sur site et tisse nécessairement un minimum de lien social avec les habitants qui sont aussi ses voisins et donc compagnons de galère (panne d'ascenseur, fuites diverses, coupures diverses, etc.) et le gardien qui vit hors-site et qui devient ni plus ni moins qu'une sorte de "sous" attaché de clientèle relégué au ménage et à la sortie des poubelles (pré-réquis minimum à la fonction de gardien).
Il est évident qu'avec l'optique parfois moyen-âgeuse qui anime nos quartiers (le tristement usuel jet de déchets divers par la fenêtre) ceux qui nettoient ces déchets soient vu comme la lie de l'humanité d'autant plus si celui-là n'habite pas sur site et ne partage un minimum de quotidien avec les habitants. ça pourrait sans doute être une explication aux violences décriées par les articles en référence.
Pourtant, il serait dommage d'arrêter la réflexion, ici, que le gardien ne soit pas respecté car étant en contact avec des éléments "impurs", soit, ça reste primitif comme raisonnement mais ça peut encore se concevoir et surtout s'arranger si on fait quelques efforts de pédagogie sur les règles d'hygiène élémentaire (lutte contre les rats, les cafards, etc.).
Par contre, on peut aussi y voir une stigmatisation des frustrations générées par la vie dans les quartiers souvent imputées au bailleur dont le gardien devient une sorte d'incarnation en forme de bouc-émissaire. Et cette vision éclaire sous un nouvel angle les agressions en question...
Le gardien devient alors une sorte de privilégié qui possède une écoute attentive du bailleur là où les autres locataires se voient souvent confronté à des fins de non-recevoir, en outre au lieu de payer son logement il est payé pour l'habiter (on est bien d'accord que c'est en réalité plus complexe mais qu'importe puisque c'est perçu ainsi...).
Et faut bien voir que quand on parle de quartier, on parle de misère, on parle de seuil de pauvreté et de chômage et quelque part, on pourrait presque comprendre - pas excuser, hein !- les violences auquel sont soumis les gardiens.
Et contre cette rancœur tenace qui anime les quartiers, la simple pédagogie ne suffira pas, on parle d'une situation enkysté depuis plusieurs dizaines d'années où la fatalité s'aborde comme un destin sans issue alternative.
Pour celui qui a tout perdu, tout le monde devient un ennemi potentiel susceptible d'avoir cautionner d'une manière ou d'une autre l'état des choses qui l'a mené dans la situation où il se trouve...
Et à fortiori tout représentant du bailleur quelque soit son niveau de responsabilité, y compris le gardien devient une sorte de coupable.
C'est comme ça que la loge de notre gardienne toute neuve s'est braqué la nuit dernière. Elle a beau vivre avec nous et partager nos galères, elle en reste pas moins pour certains une sorte de prolongation d'un bailleur souvent vécu comme injuste.
Et le pire de tout ça reste encore que des empreintes ont été relevées et ressemblent à celle de jeunes gens qui pourraient bien payer cher leur manière d'exprimer leur rage contre l'injustice...
lundi 20 octobre 2008
changement des portes pallières
Alors on se souvient que selon notre convention ANRU, notre immeuble est un immeuble "service plus" visant à être une sorte de test à mixité sociale (si, si souvenez-nous les jeunes étudiants).
Le truc d'être dans un immeuble "test" c'est qu'on y expérimente des choses que les autres immeubles n'expérimenteront que bien plus tard, genre les jeunes étudiants ou encore la gardienne.
Et là, vendredi, on a expérimenté le changement de porte pallière sur site occupé (comprendre avec les gens dedans).
On nous avait annoncé moins d'une demi journée de travail, en fait les gars sont venus vers 15H et à 18H c'en était fini.
Remplacement de porte pallière en étape.
Ancienne porte vue de dedans.

Découpage des anciens gonds après dépose préalable de l'ancienne porte.


Phase intermédiaire, ancienne porte déposée et nouvelle porte en attente de pose.

Nouvelle porte en place, vue dedans.


Pour les photos vue de dehors, c'est par là.
Résultat : Effectivement cela a pris moins d'une demi-journée de travail. Effectivement - dans mon cas - cela n'a pas eu lieu en même temps que le remplacement des baies vitrées et heureusement parce que déjà comme ça il faisait bien frais dans l'appartement quand ils sont parti.
Et au bout du compte, on passe d'une porte en placo qui éclatait sur un simple coup de pied à une porte de 150 kilos (source : les gars qui portaient la porte) avec serrure trois points et sans parler de l'isolation phonique : pour la première fois depuis qu'on habite ici, on a rien entendu de ce qui se passait dans le couloir pendant la soirée (claquement de porte, bruit de pas, etc.) et ça fait même bizarre, on se sent comme coupé de l'immeuble. M'enfin, ça va sans doute nous aider à nous résidentialiser mieux.
C'est vrai quand les bruits du dehors entrent si bien chez vous, ils en deviennent quelque part vos bruits puisqu'ils sont familiers et donc la source (enfin son lieu d'origine) de ce bruit devient logiquement une sorte de prolongement du chez-soi mais quand l'appartement est totalement isolé du dehors, au point de le rendre insonore, il n'y a plus lieu de s'approprier au-delà de son véritable chez-soi...
On notera quand même pour le folklore que les délais sont toujours aussi fantaisistes, puisqu'à 9H, le gars nous a dit qu'ils changeraient la porte dans l'après-midi puis à 14H, il nous a dit que c'était parti-remise à bien plus tard et tout coup fait à 15H, les gars venaient quand même changer la porte...
Le truc d'être dans un immeuble "test" c'est qu'on y expérimente des choses que les autres immeubles n'expérimenteront que bien plus tard, genre les jeunes étudiants ou encore la gardienne.
Et là, vendredi, on a expérimenté le changement de porte pallière sur site occupé (comprendre avec les gens dedans).
On nous avait annoncé moins d'une demi journée de travail, en fait les gars sont venus vers 15H et à 18H c'en était fini.
Remplacement de porte pallière en étape.
Ancienne porte vue de dedans.
Découpage des anciens gonds après dépose préalable de l'ancienne porte.
Phase intermédiaire, ancienne porte déposée et nouvelle porte en attente de pose.
Nouvelle porte en place, vue dedans.
Pour les photos vue de dehors, c'est par là.
Résultat : Effectivement cela a pris moins d'une demi-journée de travail. Effectivement - dans mon cas - cela n'a pas eu lieu en même temps que le remplacement des baies vitrées et heureusement parce que déjà comme ça il faisait bien frais dans l'appartement quand ils sont parti.
Et au bout du compte, on passe d'une porte en placo qui éclatait sur un simple coup de pied à une porte de 150 kilos (source : les gars qui portaient la porte) avec serrure trois points et sans parler de l'isolation phonique : pour la première fois depuis qu'on habite ici, on a rien entendu de ce qui se passait dans le couloir pendant la soirée (claquement de porte, bruit de pas, etc.) et ça fait même bizarre, on se sent comme coupé de l'immeuble. M'enfin, ça va sans doute nous aider à nous résidentialiser mieux.
C'est vrai quand les bruits du dehors entrent si bien chez vous, ils en deviennent quelque part vos bruits puisqu'ils sont familiers et donc la source (enfin son lieu d'origine) de ce bruit devient logiquement une sorte de prolongement du chez-soi mais quand l'appartement est totalement isolé du dehors, au point de le rendre insonore, il n'y a plus lieu de s'approprier au-delà de son véritable chez-soi...
On notera quand même pour le folklore que les délais sont toujours aussi fantaisistes, puisqu'à 9H, le gars nous a dit qu'ils changeraient la porte dans l'après-midi puis à 14H, il nous a dit que c'était parti-remise à bien plus tard et tout coup fait à 15H, les gars venaient quand même changer la porte...
dimanche 5 octobre 2008
wifi ? huit filles !
Donc on a nos nouveaux studios meublés prêt à nous générer plein de mixité sociale en forme d'étudiants.
On en a déjà croisé quelques spécimens et le samedi de la semaine de la rentrée, ils nous ont gratifié d'une tawa en forme de crémaillère typiquement bruyante du jeune en fête.
Bref, faut quand même l'appâter cette mixité sociale et comme on est au XXI° siècle, on lui propose la wifi dans l'immeuble. Rien que ça, ma bonne dame...
C'est pas que ça énerve mais quand on avait suggéré ce type d'équipement lors des ATU, on nous avait expliqué qu'on ne connaissait pas le coût à long terme de ce type d'équipement et que par voie de conséquence, c'était simple hors de question...
Bref, du coup comme le bloc à mixité sociale s'avère être dans le même immeuble que nous, on aura le droit aussi à cette fameuse wifi.
Alors du coup vendredi, y'avait des trucs bizarres sur mon palier qu'un informaticien identifierait sans doute au premier coup d'oeil - mais, pas moi...


Pendant qu'un gars arpentait mon appartement avec un portable dans les mains pour vérifier que ça captait partout, partout...
Et du coup, c'est con mais cette idée d'être traversé par un réseau wifi en plus, ça donnerait presque mal à la tête, en tout cas, ça interroge sur la pollution électromagnétique...
Et j'imagine mon bailleur se dire qu'on est jamais content...
On en a déjà croisé quelques spécimens et le samedi de la semaine de la rentrée, ils nous ont gratifié d'une tawa en forme de crémaillère typiquement bruyante du jeune en fête.
Bref, faut quand même l'appâter cette mixité sociale et comme on est au XXI° siècle, on lui propose la wifi dans l'immeuble. Rien que ça, ma bonne dame...
C'est pas que ça énerve mais quand on avait suggéré ce type d'équipement lors des ATU, on nous avait expliqué qu'on ne connaissait pas le coût à long terme de ce type d'équipement et que par voie de conséquence, c'était simple hors de question...
Bref, du coup comme le bloc à mixité sociale s'avère être dans le même immeuble que nous, on aura le droit aussi à cette fameuse wifi.
Alors du coup vendredi, y'avait des trucs bizarres sur mon palier qu'un informaticien identifierait sans doute au premier coup d'oeil - mais, pas moi...

Pendant qu'un gars arpentait mon appartement avec un portable dans les mains pour vérifier que ça captait partout, partout...
Et du coup, c'est con mais cette idée d'être traversé par un réseau wifi en plus, ça donnerait presque mal à la tête, en tout cas, ça interroge sur la pollution électromagnétique...
Et j'imagine mon bailleur se dire qu'on est jamais content...
vendredi 29 août 2008
rentrée
ça sent la reprise, tout s'active d'une manière plus fébrile ; les nouveaux occupants des studios rénovés pendant les vacances sont prévus à partir de lundi et pour les accueillir la gardienne - tant espérée - prendra ses fonctions le jour même.
Dis comme ça, ça respire l'initiative efficace et spontanée sauf que...
En fait, tout cela n'est rien de plus que l'application stricte de notre convention ANRU - voir page 5 - où l'on comprend que la gardienne n'est que l'incarnation du Service Plus annoncé sur certains immeubles afin de servir d'appât pour instaurer la fameuse mixité sociale mot-clef - but final de toute ORU.
On reprend vite fait le raisonnement pour ceux à qui ça aurait échappé, si ça va mal dans les quartiers, c'est parce que depuis plusieurs dizaines d'années on y laisse s'empiler une population réunissant les maux les plus divers et dont LA caractéristique est de ne pouvoir se loger ailleurs.
Alors l'idée, c'est de rénover les quartiers pour en changer l'apparence extérieure alors que dans le même temps, on met en place différentes opérations (relogements, rénovations, réhabilitations, démolitions, déconstructions et autres -tions) pour en "rénover" la population et donc, aussi, en changer l'apparence intérieure. Et au final, c'est le quartier qui doit changer en même temps que l'image qu'il renvoie. Là, encore si l'intention semble louable, certains débats politiques voient d'autres objectifs à la fameuse mixité sociale, mais là n'est pas le débat.
Bref, dans les opérations de rénovation de la population, on peut compter mon fou du 7°, même si il n'a sans doute été qu'un dommage collatéral mais aussi et surtout l'arrivée des nouveaux occupants des studios rénovés puisque eux, ils sont carrément l'essence de la mixité sociale recherchée. (et en plus, comme c'est des étudiants, ils ont le bon goût d'avoir un parcours résidentiel - et ça, vraiment c'est super bien - puisque ce serait un des principal tort des populations des quartiers que de ne pas avoir de parcours résidentiel.)
Bon, pis à la veille de la mise en place de cette fameuse gardienne - dont on retiendra qu'elle existait sur le papier dès le 16 décembre 2005 sur la convention mais qu'elle ne se sera incarné que le 1° septembre 2008... - il convient certainement de faire le point sur tous ce qu'on supporté les locataires de l'immeuble en question pour en arriver là quand même.
La mise en place de l'agence en transformant plusieurs appartements, la transformation d'un appartement de rez-de-chaussé en loge de gardienne et la transformation de deux appartements en un logement "grande typologie" ; travaux effectués successivement et visant tous à de tels travaux qu'il était question de couper des ouvertures dans le béton armé en sciant, un délice pour les nerfs...
La déconstruction du bloc collé aux immeubles d'abord par écrêtage jusqu'au 4-5 premiers étages puis avec une grue pour les derniers et enfin au marteau-piqueur pour les fondations sans parler bien entendu du concassage sur site pendant plusieurs mois.
La rénovation d'un des deux blocs constituant l'immeuble après l'avoir préalablement vidé de ces habitants : ambiance "buffet froid" dans l'immeuble et sur-utilisation de l'ascenseur pour les divers déménagements et pour servir de monte-charges aux ouvriers...
Et pour finir la rénovation du chauffage avec le changement des radiateurs qui entraîne pas mal de temps perdu pour ranger et déranger ce qui pourrait gêner les ouvriers sans parler du fait que les radiateurs sont plus petits et que c'est pas raccord pour le papier peint...
Et je vous épargne les diverses coupures d'eau, de téléphone, d'électricité, de poubelles ou de courriers qui ont suivi les travaux sans parler des fuites d'eau ou de la fameuse fuite de gaz et de l'évacuation qui suivit.
Alors évidement, on l'attendait un peu le mord au dents, la gardienne sans parler du fait qu'on a encore les baies vitrées, les portes-palières, les compteurs d'eau et d'électricité à changer...
Mais en fait, l'image de notre quartier a tellement changé grâce à l'ORU que personne n'a répondu à l'annonce du bailleur pour nous trouver un gardien conformément à l'ORU... finalement, c'est ma voisine du dessus qui se sera proposée spontanément quand en subissant les travaux pour la loge, elle aura deviné de quoi il s'agissait... et qui après moult rebondissements aura finalement fini par devenir notre gardienne.
Et du coup, ça désarme forcément, puisqu'on sait bien qu'elle sait de quoi on parle puisqu'elle vit là, avec nous, au milieu du bordel, depuis tant d'années...
Dis comme ça, ça respire l'initiative efficace et spontanée sauf que...
En fait, tout cela n'est rien de plus que l'application stricte de notre convention ANRU - voir page 5 - où l'on comprend que la gardienne n'est que l'incarnation du Service Plus annoncé sur certains immeubles afin de servir d'appât pour instaurer la fameuse mixité sociale mot-clef - but final de toute ORU.
On reprend vite fait le raisonnement pour ceux à qui ça aurait échappé, si ça va mal dans les quartiers, c'est parce que depuis plusieurs dizaines d'années on y laisse s'empiler une population réunissant les maux les plus divers et dont LA caractéristique est de ne pouvoir se loger ailleurs.
Alors l'idée, c'est de rénover les quartiers pour en changer l'apparence extérieure alors que dans le même temps, on met en place différentes opérations (relogements, rénovations, réhabilitations, démolitions, déconstructions et autres -tions) pour en "rénover" la population et donc, aussi, en changer l'apparence intérieure. Et au final, c'est le quartier qui doit changer en même temps que l'image qu'il renvoie. Là, encore si l'intention semble louable, certains débats politiques voient d'autres objectifs à la fameuse mixité sociale, mais là n'est pas le débat.
Bref, dans les opérations de rénovation de la population, on peut compter mon fou du 7°, même si il n'a sans doute été qu'un dommage collatéral mais aussi et surtout l'arrivée des nouveaux occupants des studios rénovés puisque eux, ils sont carrément l'essence de la mixité sociale recherchée. (et en plus, comme c'est des étudiants, ils ont le bon goût d'avoir un parcours résidentiel - et ça, vraiment c'est super bien - puisque ce serait un des principal tort des populations des quartiers que de ne pas avoir de parcours résidentiel.)
Bon, pis à la veille de la mise en place de cette fameuse gardienne - dont on retiendra qu'elle existait sur le papier dès le 16 décembre 2005 sur la convention mais qu'elle ne se sera incarné que le 1° septembre 2008... - il convient certainement de faire le point sur tous ce qu'on supporté les locataires de l'immeuble en question pour en arriver là quand même.
La mise en place de l'agence en transformant plusieurs appartements, la transformation d'un appartement de rez-de-chaussé en loge de gardienne et la transformation de deux appartements en un logement "grande typologie" ; travaux effectués successivement et visant tous à de tels travaux qu'il était question de couper des ouvertures dans le béton armé en sciant, un délice pour les nerfs...
La déconstruction du bloc collé aux immeubles d'abord par écrêtage jusqu'au 4-5 premiers étages puis avec une grue pour les derniers et enfin au marteau-piqueur pour les fondations sans parler bien entendu du concassage sur site pendant plusieurs mois.
La rénovation d'un des deux blocs constituant l'immeuble après l'avoir préalablement vidé de ces habitants : ambiance "buffet froid" dans l'immeuble et sur-utilisation de l'ascenseur pour les divers déménagements et pour servir de monte-charges aux ouvriers...
Et pour finir la rénovation du chauffage avec le changement des radiateurs qui entraîne pas mal de temps perdu pour ranger et déranger ce qui pourrait gêner les ouvriers sans parler du fait que les radiateurs sont plus petits et que c'est pas raccord pour le papier peint...
Et je vous épargne les diverses coupures d'eau, de téléphone, d'électricité, de poubelles ou de courriers qui ont suivi les travaux sans parler des fuites d'eau ou de la fameuse fuite de gaz et de l'évacuation qui suivit.
Alors évidement, on l'attendait un peu le mord au dents, la gardienne sans parler du fait qu'on a encore les baies vitrées, les portes-palières, les compteurs d'eau et d'électricité à changer...
Mais en fait, l'image de notre quartier a tellement changé grâce à l'ORU que personne n'a répondu à l'annonce du bailleur pour nous trouver un gardien conformément à l'ORU... finalement, c'est ma voisine du dessus qui se sera proposée spontanément quand en subissant les travaux pour la loge, elle aura deviné de quoi il s'agissait... et qui après moult rebondissements aura finalement fini par devenir notre gardienne.
Et du coup, ça désarme forcément, puisqu'on sait bien qu'elle sait de quoi on parle puisqu'elle vit là, avec nous, au milieu du bordel, depuis tant d'années...
mercredi 9 janvier 2008
Service "Plus"
Bon comme on a lu dans notre convention, notre immeuble va devenir un immeuble service "Plus" toujours dans un but de mixité sociale.
(voir page 5 de la convention : Le traitement différencié par le bailleur de quelques îlots tendra également à faire évoluer l'actuel peuplement et à proposer ces produits à d'autres typologies de familles. [...] Ce service "plus" consiste en la mise en place d'un concierge dont la mission est d'assurer un service quasi-permanet aux résidents et de réguler la vie de l'immeuble : accueil, état des lieux, médiation, surveillance et contrôle de la maintenance des lieux. Il participe au maintien du lien social en rendant des services personalisés et en organisant des animations. Une seconde expérience est à l'étude dans les immeubles 4 Liszt et 3 et 6 Lully. )
Entre autres avantages y'a la concierge fantôme et le remplacement/changement/déménagement du local boîte aux lettres.
Bon faut dire qu'avant les boîtes aux lettres, elles étaient comme ça :

Et que maintenant on devrait avoir ça :
.
Mais depuis le 29-12-07 y'a un mot du facteur :

qui dit : "La personne qui ouvre la batterie de boîtes aux lettres est considérée comme un voleur et doit être poursuivie pour vol de correspondance."
Parce que les boîtes aux lettres, elles sont plutôt comme ça, maintenant :


Et pourtant la serrure est pas forcée.

Ce qui veut dire que c'est une clef PTT qui est utilisée et comme cette clef c'est la même pour tous les facteurs de France : pas moyen de la changer, donc en gros ça va pas s'arranger notre affaire...
ça attaque Fort le service "Plus".
(voir page 5 de la convention : Le traitement différencié par le bailleur de quelques îlots tendra également à faire évoluer l'actuel peuplement et à proposer ces produits à d'autres typologies de familles. [...] Ce service "plus" consiste en la mise en place d'un concierge dont la mission est d'assurer un service quasi-permanet aux résidents et de réguler la vie de l'immeuble : accueil, état des lieux, médiation, surveillance et contrôle de la maintenance des lieux. Il participe au maintien du lien social en rendant des services personalisés et en organisant des animations. Une seconde expérience est à l'étude dans les immeubles 4 Liszt et 3 et 6 Lully. )
Entre autres avantages y'a la concierge fantôme et le remplacement/changement/déménagement du local boîte aux lettres.
Bon faut dire qu'avant les boîtes aux lettres, elles étaient comme ça :
Et que maintenant on devrait avoir ça :

Mais depuis le 29-12-07 y'a un mot du facteur :

qui dit : "La personne qui ouvre la batterie de boîtes aux lettres est considérée comme un voleur et doit être poursuivie pour vol de correspondance."
Parce que les boîtes aux lettres, elles sont plutôt comme ça, maintenant :


Et pourtant la serrure est pas forcée.

Ce qui veut dire que c'est une clef PTT qui est utilisée et comme cette clef c'est la même pour tous les facteurs de France : pas moyen de la changer, donc en gros ça va pas s'arranger notre affaire...
ça attaque Fort le service "Plus".
dimanche 24 juin 2007
les rénovations continuent
On avait déjà vu les rénovations pour l'installation de l'agence HLM et celles de la loge du concierge.
Elles se continuent sans que personne n'en connaissent véritablement le but.
Avant.

Après.
Elles se continuent sans que personne n'en connaissent véritablement le but.
Avant.

Après.

jeudi 17 mai 2007
quand ça finit pas toujours bien...
Bon, pis y'a des fois où le chemin est long jusqu'à la happy end.
Par exemple le tunnel qui devait disparaitre le 16 mai selon la petite note qui avait suivi son installation et qui avait ensuite été condamné.
Ben, il est toujours là...

Et du coup, avec lui c'est une entrée entière d'un immeuble qui est condamnée.


Mais bon, c'est pas grave, il y a deux entrée à cet immeuble.
Sauf que sur la 2° entrée, c'est pas les mêmes noms, pas les mêmes sonnettes et théoriquement pas le même accès.
Mais bon, vu qu'ils peuvent rentrer que par là, les gens sonnent au petit bonheur, la chance sur les interphones.

C'est bête parce que dans le bloc en question, il y aura bientôt un gardien dont il aurait été logique que ça soit son rôle que d'ouvrir à ceux qui ne peuvent plus rentrer.
Mais bon, sa loge est pas finie, non plus...


Faut dire que vu l'état du rideau de la loge (qui n'est pas encore ouverte), on se demande si il va vraiment être bien accueilli le gardien.
Par exemple le tunnel qui devait disparaitre le 16 mai selon la petite note qui avait suivi son installation et qui avait ensuite été condamné.
Ben, il est toujours là...

Et du coup, avec lui c'est une entrée entière d'un immeuble qui est condamnée.


Mais bon, c'est pas grave, il y a deux entrée à cet immeuble.
Sauf que sur la 2° entrée, c'est pas les mêmes noms, pas les mêmes sonnettes et théoriquement pas le même accès.
Mais bon, vu qu'ils peuvent rentrer que par là, les gens sonnent au petit bonheur, la chance sur les interphones.

C'est bête parce que dans le bloc en question, il y aura bientôt un gardien dont il aurait été logique que ça soit son rôle que d'ouvrir à ceux qui ne peuvent plus rentrer.
Mais bon, sa loge est pas finie, non plus...


Faut dire que vu l'état du rideau de la loge (qui n'est pas encore ouverte), on se demande si il va vraiment être bien accueilli le gardien.

mardi 1 mai 2007
travaux
Alors comme l'agence de l'office HLM s'installe (voir note solidarité), il y a plein de travaux partout sur le rez-de-chaussé et le premier étage du bloc.
Le plus impressionnant c'est le réamménagement du premier étage avec carrément arrachage des balcons pour les remplacer pour du double-vitrage.



Juste un chantier, comme un autre :

Le plus impressionnant c'est le réamménagement du premier étage avec carrément arrachage des balcons pour les remplacer pour du double-vitrage.



Juste un chantier, comme un autre :


lundi 30 avril 2007
solidarité
Dasn un signe de solidarité ou par hasard, l'agence de l'office HLM était située dans les immeubles à déconstruire, ils ont donc été démménagés temporairement une première fois pendant qu'on leur installait des nouveaux locaux chez nous.

Et voilà, qu'ils vont bientôt démménager une deuxième fois définitivement chez nous, juste en bas avec l'excuse de dire qu'ils sont là avec nous pour vivre en direct les travaux : mince consolation...
En attendant, leurs travaux d'installation ont bien duré 4 mois et non 15 jours (voir notamment coupure de courrier !) avec perçage de cloison, abattage de balcon et j'en passe.
La nouvelle agence.


Chiffres :
Source tableau financier et échéancier de la convention, Annexe 2B page 68.
* Aménagement Agence de proximité Le Toit Champenois :
coût : 225 500 HT ou 269 691 TTC

Et voilà, qu'ils vont bientôt démménager une deuxième fois définitivement chez nous, juste en bas avec l'excuse de dire qu'ils sont là avec nous pour vivre en direct les travaux : mince consolation...
En attendant, leurs travaux d'installation ont bien duré 4 mois et non 15 jours (voir notamment coupure de courrier !) avec perçage de cloison, abattage de balcon et j'en passe.
La nouvelle agence.


Chiffres :
Source tableau financier et échéancier de la convention, Annexe 2B page 68.
* Aménagement Agence de proximité Le Toit Champenois :
coût : 225 500 HT ou 269 691 TTC
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