dimanche 15 juin 2008

C'était vendredi

Une agitation anormale dans le square.

Police, pompiers, gardienne, société d'entretien, délégation du bailleur et la foule qui s'agglutine toujours, dans ces cas-là, pour savoir et nourrir la rumeur.
Et au-delà du sentiment d'abandon généré par certaines négligeances liées à l'entretien de l'habitat, la réalité de l'abandon devient encore plus frappante.
Une odeur forte issue d'un appartement dont on suppute que le locataire est parti, on ne sait pas bien où. Et tout compte fait, c'est un cadavre qui sortira de l'appartement : le locataire était bien parti... mais définitivement...
Et toute la vérité du sentiment d'abandon de nos quartiers se résume par cette simple anecdote d'un homme mort seul chez lui et dont on ne retrouve les restes que lorsque leur odeur en vient à accomoder le voisinnage.
Une solitude mortelle qui résume à elle seule, le quotidien de nos quartiers...

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