mardi 26 février 2008

enjeu municipal (encore)

Alors hier soir, c'était la réunion publique de la liste union de la gauche.
Je passerais les débats politiciens pour ne retenir que ce qui concerne directement le quartier.
La présentation du problème du surcomptage du chauffage urbain selon lequel on nous aurait facturé 20% de chauffage en trop. Et le problème de la chaufferie qui serait trop grande (pas trop surprenant vu le nombre de logements détruits...) et qui pourrait nous coûter moins cher, à nous habitants, si elle chauffait autre chose ailleurs, sans doute mais il faudrait aussi sans doute des tuyaux pour amener le chauffage dans cet ailleurs.
Ensuite, on nous explique que la mairie garantit les emprunts de l'organisme logeur et donc que l'idée est de conditionner ces garanties à des obligations concernant la transparence des attributions, des hausses de loyers et des charges raisonnables. Et tout, cette histoire est faite de beaucoup trop de "et si..." pour qu'on y croit.
Après un monsieur demande qui paye l'ORU et selon un représentant PC 50% serait à la charge des locataires mais pas source.
Et la réunion va pour s'achever sans qu'on ait seulement frôler le sujet central de nos préoccupations : l'ORU.
Quand dans un sursaut, le candidat tête de liste ajoute, "on va aussi travailler sur l'emploi, on propose une école de la 2° chance, pas loin d'ici d'ailleurs."
Et d'un coup, j'ai comme dans l'idée qu'il parle de nos 1,5 hectares... Et même si c'est satisfaisant de parler de l'ORU, c'est frustrant de voir ce qu'ils veulent faire de nos 1,5 hectares...
Le concept de changer durablement l'image du quartier manifestement ils y croient pas non plus et continuent de nous voir comme une masse informe de chômeurs à qui il faut une école de la 2° chance...

Et puis pour rire, hier matin commençait la campagne officielle, petit bilan de l'état de nos boîtes aux lettres jusque-là :
Liste de gauche unie : 10 tracts.

Liste UMP/maire sortant : 3 tracts et un livret de 12 pages.

Tant de moyens qu'on pourrait mettre ailleurs...

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