Alors cette fois, le bailleur (Le toit champenois) était présent en la personne du responsable du patrimoine et du responsable du service clientèle.
Et si on avait mal saisi le principe de cette série d'atelier, en fait, il s'agissait de résumer aux délégués du bailleur les points que nous avions abordé la dernière fois.
Sauf que là, cette fois, le bailleur est là pour recueillir nos avis et répondre à nos questions. Et aussi pour exprimer son point de vue.
On découvre ainsi les noms de code dont nous sommes affublé par le bailleur. Un peu comme le chirurgien qui réduit ses patients à leur maladie, nous sommes réduit à nos logements. Ainsi, nous sommes répartis en fonction des trois grandes phases du projet : les "272" (pour les chanceux de la première tranche de réhabilitation qui concerne des logements qui auraient du être déconstruit selon les objectifs de 2002), les "450" pour parler de ceux de Bernon-bas et les "250" pour parler de ceux des squares Chopin et Berlioz. Et là, on touche du doigt ce problème de manque de considération pour les habitants, si souvent abordé, ici.
Ensuite, les réhabilitations sont décomposées en 3 grands chapitres : le logement, le collectif et les extérieurs. Au stade d'avancement du projet, on apprend qu'elles ne sont pas prévues avant le premier trimestre 2009. Et on apprend aussi que des réunions de cages d'escaliers seront mises en place pour mieux nous informer/concerter.
Alors pour le logement, concernant l'isolation thermique, les baies des séjours vont être remplacées sans qu'il ait été déterminé si elles devaient être totalement ouvertes ou partiellement fermées. Un débat enflammé a lieu sur le sujet où le monsieur du patrimoine conclut en expliquant que la TV doit être dos à la lumière et donc que les baies seront donc sans doute partiellement fermées pour mettre la TV... Et si je suis plutôt une partisante du partiellement fermé, je trouve quand même que cette façon de nous expliquer comment doit être amménagé notre appartement est un façon d'outre-passer ces droits pour notre bailleur.
On apprend aussi que la question des surmanteaux est bien d'actualité pour les immeubles en béton mais hors de question pour les "272" qui sont en brique. Matériau qui possède l'avantage de bien veillir et qui donne un certain cachet donc l'isolation par l'extérieur c'est non pour les "272"...
On insiste quand même, oui la brique c'est joli mais c'est pas top isolation quand même, peut-être qu'une couche isolante dans les placards alors, si on peut pas la mettre en extérieur pour préserver la brique. Et la réponse tombe, c'est non, y'a des trucs techniques dans les placards, trop compliqué.
Toujours dans le thermique, il est question de changer nos portes pallières d'époque pour de nouvelles portes mieux isolées thermiquement et phoniquement mais attention, le monsieur nous explique que si c'est mieux isolé alors ça va résonner plus et qu'on va entendre plus les bruits intérieurs au logement. Bien, nous voilà, prévenu.
Et voilà, pour l'isolation, rien de ne sera fait pour l'isolation phonique pourtant pointée comme inexistante dans le diagnostic.
On aborde le sujet des chauffages, on explique combien on est attaché aux nôtres, qu'ils sont en fonte et que tout le monde nous affirment qu'il n'y a rien de mieux. Mais là, c'est un "non" franc et net, les radiateurs seront changés c'est non-négociable. Fin de la conversation.
On frôle le sujet des compteurs électriques et même si on obtient pas un "non" net, on obtient un flou, "on y pense" qui ressemble à un "non".
Ensuite les collectifs, on apprend qu'il est question de requalification d'usage et de revoir les dimensionements (ben oui, si c'est trop grand, ça coûte des sous pour rien à entretenir... et là, c'est le côté picsou du raisonnement qui fait un pincement au coeur).
On nous décrit avec moults de détails les futurs locaux de tri collectif (de plein-pied, ouvert sur l'extérieur, carrelé, ventilé et avec de la calrté). Là, on aborde notre super idée de détecteur de présence et là aussi c'est un "non" accompagné d'un constat encore plus affligeant : "j'en ai mis à vigne-blanches (autre quartier appartenant au bailleur et rénové via la première ORU) mais il est hors-de-question que j'en mette à Bernon, ils vont me les piquer !". Et on se félicite du changement durable d'image du quartier envisagé par le bailleur...
On aborde le sujet des publicités et des boites aux lettres, là aussi le monsieur est clair, chez lui, sa boite aux lettres est dehors, il ramène les pubs dedans pour les jeter, on a qu'à faire comme lui... Hum, oui, oui, on le fait mais n'empêche y'a quand même des pubs par terre au local boites aux lettres. Oui, ben c'est un problème de civisme et donc ça n'est pas son problème. En bataillant, on obtient quand même une vague approbation pour l'idée de la boite aux lettres-poubelle...
On parle enfin des halls d'entrée, dont on apprend qu'ils vont possèder un sas systématique à chaque entrée (isolation oblige) et dont on s'inquiète du côté pratique mais là aussi, pas de négociations, c'est acquis.
Et pour finir, on se donne rendez-vous au prochain atelier pour parler du gardiennage, des services-plus et du civisme.
Résidentialisation (atelier 1/3) : 27-11-07
Résidentialisation (atelier 2/3) : 11-12-07
Résidentialisation (atelier 3/3) : 15-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 1/3) : 29-01-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 2/3) : 05-02-08
Qualité de service et réhabilitation des logements (atelier 3/3) : 11-03-08
Autres Ateliers, à venir, dates indéterminées.
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