samedi 25 octobre 2008

bourse et bailleur

Des organismes HLM piégés par des produits financiers complexes
Les organismes HLM sont-ils plombés par des produits financiers sophistiqués ? Le sujet a surgi au détour d'une conférence de presse organisée, jeudi 23 octobre, par la Fédération des offices publics de l'habitat (OPH). [...]
Comme d'autres "organismes publics et privés", certains OPH "se sont fait avoir" en prenant des prêts à taux variables indexés sur des paramètres "exotiques", a reconnu Maurice Carraz, directeur général de la Fédération des OPH.
Mais le phénomène serait limité à une vingtaine d'offices et de sociétés anonymes (sur 600). Jeudi, le mouvement HLM a dû se fendre d'un communiqué pour rappeler que la dette des bailleurs sociaux est constituée à 90 % d'emprunts accordés par la Caisse des dépôts "qui ne propose aucun produit" à risques.
Le problème avait déjà été abordé par la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). Dans son dernier rapport annuel, le "gendarme" du monde HLM constate l'usage "de plus en plus fréquent mais pas toujours très bien maîtrisé" de "produits structurés" par les bailleurs sociaux.[...]
Plusieurs bailleurs ont contracté des prêts complexes à taux variable dont le coût a dérivé.[...]
source : Yahoo News

Encore une news à surveiller de près, quels sont donc les malheureux bailleurs qui constituent la vingtaine d'OPH qui "se sont fait avoir" ? quelles seront les conséquences pour les locataires en terme d'entretien ou d'amélioration de leur habitat ?
Voilà, plusieurs mois qu'on nous dit que les caisses sont vides, assez pour qu'on s'inquiète de la suite de notre ORU - à l'heure actuelle, guère plus qu'un terrain vague - qui reste conditionnée à l'obtention de nouveaux crédits (ouh, le vilain mot, ces temps-ci...) et dont on suppute parfois qu'elle pourrait bien se voir sacrifiée sur l'autel du CAC40.
Mais pire que de laisser les chantiers en plan, ça serait bien de découvrir certains bailleurs en cessation de paiement et on imagine sans peine à quelle vitesse la situation pourrait dégénérer dans certains quartiers...

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