vendredi 4 janvier 2008

allez on s'y remet !

Remise en jambes sur nos histoires d'ORU pour le prochain atelier de travail urbain où notre responsable ORU viendra répondre à nos questions.
Donc sur le site de Cardem.
Datée du 25/07/2007
Quartier Bernon à Epernay
Les équipes de cardem metz, épaulées par des équipes de Paris et Lille procèdent actuellement à la démolition de 501 logements dans le quartier Bernon à Epernay pour le compte de Plurihabitat, Le Toit Champenois. Une démarche HQE forte permettra de revaloriser 98% des 70 000 Tonnes de déchets du chantier et de limiter les nuisances aux riverains (limitations du bruit, arrosage raisonné des gravats, gestion des flux de transport, ...)
En plus des traditionnelles étapes de désamiantage, curage et démolition des logements, nous avons à notre charge le confortement d'un talus, avec réalisation d'un mur poids de 2000 m3, le confortement d'un voile pignon par réalisation d'un béton projeté et le traitement des façades mitoyennes aux démolitions (isolation et étanchéité).
Source : http://www.cardem.fr/cardem.php?action=actual#1

Alors, on lit bien : démolition de 501 logements, ce qui va dans le sens de ce que l'on sait de la convention et des travaux. Et tend à laisser croiser que le 2° avenant de notre convention doit au moins exister à l'état de brouillon quelque part puisque c'est bien lui qui prévoit la déconstruction des 110 logements qui permettra d'atteindre les 501 logements détruits (391 déjà effectués + 110 à venir) annoncés par le site de cardem.

Ensuite on lit : démarche HQE forte, bon on savait déjà que ça concernait les travaux sur la MPT (la communication étant forte sur ce sujet via les médias locaux) mais on avait mal compris sur le fait que ça concernait tout le chantier.
Faut dire que quand on a vu certainement chose, on est en droit de se poser la question.
* revaloriser 98% des 70 000 Tonnes de déchets du chantier, bon oui y'a bien la concasseuse qui broye les restes de nos immeubles (encore que, est-ce vraiment valorisant de broyer des logements en ce temps de Dalo ?), mais y'a surtout tous ces camions chargés de gravats que l'on a vu partir et qui semblent bien être allé se vider sur la route de Molins un peu après Les Forges où l'on trouve désormais des gravats de la couleur si typique (vieux bleu pâle) de nos couloirs d'immeubles...
* limiter les nuisances aux riverains (limitations du bruit, arrosage raisonné des gravats, gestion des flux de transport, ...) Là aussi, tout un poème que la limitation du bruit pour qui a connu les coups de butoir du bélier dans l'immeuble voisin pour finir de faire tomber les 6 derniers étages, la torture de la concasseuse sous les fenêtres, sans parler du bruit de recul de certains engins de chantier, etc.
Sur arrosage raisonné des gravats, là aussi on s'étonne quand on pense aux fuites ou à l'immense vaineté du gachis d'eau que ce minuscule gars qui arrose des tonnes de gravats

ou encore aux écrêtages qui eux ne l'étaient manifestement pas.Quand à la gestion des flux de transport, elle rappelle surtout comment les sacs d'amiante étaient trimballées (HQE vous dites ?...)


Ensuite confortement d'un talus, avec réalisation d'un mur poids de 2000 m3 : c'est cool manifestement ça parle de stabiliser le côté du square Chopin qui donnait sur la place noire et qui donne maintenant sur le vide.

Par contre, le confortement d'un voile pignon par réalisation d'un béton projeté, on comprend même pas de quoi ça peut parler...

Et pour finir sur le traitement des façades mitoyennes aux démolitions (isolation et étanchéité), on n'arrive pas à s'empêcher de se demander pourquoi une façade est traitée

et pas l'autre.

Aucun commentaire: