Selon lui, la ville durable, c'est une ville passante [...] qui permet, au quotidien, d'accéder à des services élémentaires comme l'école ou les commerces sans avoir besoin d'emprunter sa voiture. Et il regrette que la notion d'espace public libre d'accès et gratuit est de plus en plus menacée.
Il explique ensuite que les villes continuent à se développer dans une logique binaire proche de la logique qui animait les années 1970 : un lieu est égal à une fonction (on dort en cité dortoir, on travaille en centre urbain et on dépense en périphérie urbaine). Logique à l'origine de l'échec de nos quartiers, originellement destiné à seulement dormir (à Bernon la construction des commerces ou des services est arrivée bien après la construction des immeubles d'habitations). Il dénonce la logique sécuritaire qui anime ces choix urbains en reconnaissant le fait que cet argument n'est pas écouté et préfère axer sa réflexion sur un élément écouté : l'enclavement et la dépendance automobile que créent ces choix.
Et derrière ce discours qui ressemble presque à un résumé de situation de convention ORU, on entend aussi une critique sous-jacente qui dit que nos espaces indéterminés et jugé non-sécurisé qui sont destiné à devenir déterminés par l'ORU pour être sécurisé, ben c'est pas si cool. Et jamais, je n'avais vu ça avec cet oeil, je sentais bien que c'était mauvais, cette obsession du tout-sécuritaire mais je n'aurais jamais verbalisé seule que le vrai danger était de se voir retirer tout espace public. Et comme en tant qu'internaute, je suis une partisante du Libre, là, l'argument me touche tout de suite. Au-delà, du tout-sécuritaire, c'est bien l'absence d'espaces Libres qui est grave.
Ensuite, il propose des solutions étonnantes et ambitieuses comme d'utiliser les territoires déjà urbanisés ou à urbaniser et de les dédensifier en fabriquant un réseau intermédiaire qui permettrait de créer une mixité fonctionnelle qui générerait de fait de la mixité sociale. En gros, l'idée c'est de permettre aux gens de diviser leurs parcelles pour créer de nouvelles constructions (à qui un atelier, un commerce, etc.) ; imaginons, un instant que ça soit possible à Belle-noue, imaginons, un instant, ce que pourrait devenir Belle-noue en appliquant ce genre d'idée. ça n'est pas forcément la solution pour nos quartiers mais, ça peut l'être pour d'autres.
Et surtout, ce monsieur dit une chose essentielle : " Je ne parle pas beaucoup de mixité sociale parce que j'ai peu d'illusions en la matière, mais si elle est préservée, ce sera d'abord grâce à la mixité fonctionnelle."
Et là, on repense à notre centre commerciale, au fait, qu'on demande tous que ça soit d'abord la priorité de l'ORU, que sans commerce, le quartier ne vivra jamais et là, je le tiens de la bouche d'un grand monsieur : sans commerce, pas de mixité sociale !
Et puis, il parle des éco-quartiers et ça aussi, ça nous concerne puisque la voie d'accès au futur éco-quartier de la ville passe précisément par le notre de quartier. Il explique qu'il faut du lien entre les quartiers et surtout il dit que :
Ensuite, il propose des solutions étonnantes et ambitieuses comme d'utiliser les territoires déjà urbanisés ou à urbaniser et de les dédensifier en fabriquant un réseau intermédiaire qui permettrait de créer une mixité fonctionnelle qui générerait de fait de la mixité sociale. En gros, l'idée c'est de permettre aux gens de diviser leurs parcelles pour créer de nouvelles constructions (à qui un atelier, un commerce, etc.) ; imaginons, un instant que ça soit possible à Belle-noue, imaginons, un instant, ce que pourrait devenir Belle-noue en appliquant ce genre d'idée. ça n'est pas forcément la solution pour nos quartiers mais, ça peut l'être pour d'autres.
Et surtout, ce monsieur dit une chose essentielle : " Je ne parle pas beaucoup de mixité sociale parce que j'ai peu d'illusions en la matière, mais si elle est préservée, ce sera d'abord grâce à la mixité fonctionnelle."
Et là, on repense à notre centre commerciale, au fait, qu'on demande tous que ça soit d'abord la priorité de l'ORU, que sans commerce, le quartier ne vivra jamais et là, je le tiens de la bouche d'un grand monsieur : sans commerce, pas de mixité sociale !
Et puis, il parle des éco-quartiers et ça aussi, ça nous concerne puisque la voie d'accès au futur éco-quartier de la ville passe précisément par le notre de quartier. Il explique qu'il faut du lien entre les quartiers et surtout il dit que :
" Il ne faut pas que les normes environnementales atteintes par certains bâtiments camouflent une détérioration générale des conditions de vie ou de ville. "
Et ça, on a presque envie de le graver en lettres d'or sur nos immeubles.
Et ça, on a presque envie de le graver en lettres d'or sur nos immeubles.
1 commentaire:
Très bon article qui depeint ce qu'une ville doit être: un lieu de vie et de rencontres à mille lieues de nos métropoles anonymes modernes.
Et où l'on voit que l'écologie et le social vont forcément ensemble ;-)
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